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Qui paye l'IFI ?

Le 23/06/2019

Qui sont ces Français qui paient l'impôt sur la fortune immobilière ?

Dans une lettre envoyée à un député, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a dévoilé des chiffres inédits sur le profil des contribuables assujettis à l'IFI.

(LaVieImmo.com) -

"Petits riches" ou membres des classes très aisées ? Qui est vraiment soumis à l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) ? On a désormais une réponse à cette question, grâce à une lettre du ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin envoyée au député communiste Jean-Paul Dufrègne, dont le contenu a été dévoilé par Le Figaro ce vendredi.

Globalement, l'IFI a rapporté à l'Etat 1,291 milliard d'euros en 2018 grâce aux contributions de 132.722 foyers fiscaux. Dans cette missive, le ministre indique que le contribuable assujetti à l'IFI a en moyenne 68 ans, possède un patrimoine net taxable moyen de 2,3 millions d'euros et que son foyer dispose d'un revenu fiscal de référence médian de 118.000 euros (la moitié des contribuables gagnent davantage, l'autre moitié d'entre eux ont des revenus inférieurs). On apprend par ailleurs que ces contribuables ont versé 9.730 euros en moyenne au fisc au titre de l'IFI en 2018, soit un peu plus que ce à quoi s'attendait Bercy

Pour rappel, l'IFI, qui a remplacé l'ISF en 2018, s'applique au patrimoine immobilier lorsque ce dernier dépasse 1,3 million d'euros. Mais il existe un abattement de 30% sur la valeur de la résidence principale, des exonérations pour certains biens (par exemple les forêts) ainsi que divers déductions possibles (notamment les dettes). C'est pourquoi on parle de patrimoine net taxable. Comme avec l'ISF, les biens professionnels ne sont pas pris en compte.

Un peu plus de 1.000 foyers ont un patrimoine supérieur à 10 millions d'euros

Derrière les moyennes, il y a cependant des écarts de patrimoine (et donc de contributions) importants. Ainsi, 78% des foyers à l'IFI ont un patrimoine net taxable compris entre 1,3 et 2,57 millions d'euros. Ce ne sont donc pas majoritairement des grandes fortunes, même s'ils font indéniablement partie des Français les plus riches. A titre de comparaison, dans sa dernière enquête patrimoine, l'Insee notait que le patrimoine net moyen des ménages (c'est-à-dire ici net des dettes) était de 235.900 euros en 2015. Seulement 5% des Français les mieux dotés en termes de patrimoine affichaient la même année un patrimoine net supérieur à 883.900 euros. C'est donc parmi eux que l'on retrouve les assujettis à l'IFI.

Pour revenir aux chiffres dévoilés par Gérald Darmanin, parmi les contribuables qui paient l'IFI, 22% des foyers concernés déclarent donc un patrimoine net taxable supérieur à 2,57 millions d'euros. Ils sont seulement 0,86% (soit 1.139 foyers fiscaux sur les 132.722 concernés) à déclarer un patrimoine net taxable supérieur à 10 millions d'euros. Ces ménages "concentrent au total 20,534 milliards d’euros de patrimoine net taxable (6,6 % du total) et disposent d’un revenu fiscal de référence moyen de 1,218 million d’euros", détaille Gerald Darmanin. Il s'agit là ici clairement de ménages très riches.

Mais gros patrimoine ne rime pas toujours avec gros revenus. Gérald Darmanin note ainsi que 16% des foyers à l'IFI ont un revenu fiscal de référence inférieur à 52.000 euros. Et 1,8% des foyers bénéficient du plafonnement (le montant total de l'IR, des prélèvements sociaux et de l'IFI ne peut excéder 75% du revenu de référence du contribuable). Ceux-ci affichent en moyenne un revenu fiscal de 30.000 euros mais un patrimoine net taxable de 6,9 millions d'euros. Le manque à gagner lié à ce plafonnement pour le fisc est par ailleurs beaucoup plus faible qu'avec l'ISF : 91 millions d'euros, contre un milliard avec l'ancienne version de l'impôt sur la fortune.

Jean Louis Dell'Oro - ©2019 LaVieImmo

Quelques précisions sur les réformes fiscales pour 2020

Le 21/06/2019

Le Premier ministre a, au cours de sa déclaration de politique générale, le 12 juin dernier, apporté quelques précisions sur les projets de réformes fiscales envisagées par le gouvernement à l’issue du Grand débat national.
De manière globale, le gouvernement a ainsi décidé de procéder, d’ici la fin du quinquennat, à une baisse d’impôt des ménages évaluée à 27 milliards d’euros.
Cette baisse se concentrera essentiellement sur la suppression de la taxe d’habitation (17 milliards) et la diminution de l’impôt sur le revenu (5 milliards). Par ailleurs, la question de la reconduction de la prime exceptionnelle défiscalisée a également été abordée, de même que celle de la révision des niches fiscales, bien qu’aucun réel éclaircissement n’y ait, pour l’instant, été apporté.

Impôt sur le revenu

La baisse de l’impôt sur le revenu devrait finalement passer par un abaissement de 3 points de la 1ère tranche imposable du barème de l’IR, qui devrait ainsi passer de 14 % à 11 % à compter de 2020. Cette réforme représenterait un allégement de la facture fiscale des contribuables compris dans cette 1ère tranche de 350 euros, et de 180 euros pour les contribuables compris dans la 2ème tranche du barème.
En revanche, cet abaissement ne concernera pas les tranches supérieures, le Premier ministre ayant annoncé que « l’effet de cette réforme pour les tranches suivantes sera neutralisé », a priori par un abaissement des seuils d’entrée dans les 3 dernières tranches, qui permettrait également de réduire le gain fiscal pour les contribuables imposés au taux de 30 % (2ème tranche imposable).
D’après les informations relayées largement par la presse, le barème s’établirait de la façon suivante pour 2020 (revenus perçus en 2019) :

Taxe d’habitation

Revenant sur le sujet de la taxe d’habitation sur les résidences principales, Edouard Philippe a assuré sa suppression totale en 2020 pour 80 % des contribuables. En attendant, ces derniers bénéficieront pour la taxe due au titre de 2019, comme prévu initialement, d’un dégrèvement égal à 65 % du montant de la taxe d’habitation due en 2017 (année de référence du dispositif de dégrèvement).
Cependant, alors que la suppression de la taxe pour les 20 % des contribuables restant était prévue pour 2022, le Premier ministre a indiqué qu’un étalement de la fin de la taxe d’habitation sur les 3 prochaines années était envisagé, repoussant ainsi la suppression totale de la taxe pour l’ensemble des contribuables à 2023. A ce titre, le ministre chargé du Budget a précisé par voie de presse que ces contribuables bénéficieraient d’un 1er abattement d’un tiers en 2021, puis de 2/3 en 2022, et enfin 100 % en 2023.

Niches fiscales

La question de la révision de certaines niches fiscales, permettant notamment de financer la réduction d’impôt pour les ménages, reste toujours relativement obscure. Le Premier ministre a en effet uniquement annoncé qu’elle devrait se concentrer sur les niches anti-écologiques, celles concernant les très grandes entreprises et celles réduisant les droits sociaux des salariés.
Il a par ailleurs annoncé la volonté du gouvernement de remettre totalement à plat les aides relatives à la transition énergétique, pour les rendre plus simples et accessibles aux ménages en ayant le plus besoin. Le CITE devrait ainsi être transformé en une aide plus massive. Les annonces et perspectives sur ce crédit d’impôt sont toutefois assez éparses et changeantes, à suivre donc…

Prime défiscalisée

Enfin, la reconduction de la prime exceptionnelle défiscalisée (exonérée d’IR dans la limite de 1 000 €) en 2020 a été confirmée. Le versement de la prime serait toutefois conditionné à l’adoption, par l’entreprise, d’un accord d’intéressement au profit de ses salariés avant le 30 juin 2020, ce afin d’inciter une meilleure association des salariés aux résultats de l’entreprise et d’en pérenniser la pratique.

Source Déclaration de politique générale du Gouvernement, AN, 12 juin 2019

Le succès des SCPI

Le 19/06/2019

En 2018, les SCPI ont rapporté environ 3 300 € en moyenne aux épargnants pour un montant placé de 75 000 €, soir 4,39 %. Un complément de revenus non négligeable, dans l’actuel contexte financier où les placements traditionnels comme le Livret A ou l’assurance vie rapportent peu.

L’argent investi dans des Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) - 75 000 € par épargnant en moyenne - n’a pas à être regretté. Avec un rendement global de 4,39 % (taux de rendement moyen) en 2018, les SCPI ont distribué en moyenne 275 € par mois aux épargnants soit 3 300 € par an.

Ainsi, en dessous de la barre des 5 %, la performance de ces fonds d’investissement immobilier est plus intéressante que les taux d’intérêt servis par les autres placements. En comparaison, il est près de 3 fois supérieur à celui de l’assurance vie (fonds en euros) et 5 fois plus élevé que le rendement du Livret A qui ne rapporte plus que 0,75 % par an.

Compte tenu de cet état de fait, les SCPI ont séduit plus d’un million d’épargnants. Depuis sa création dans les années 60, elles ont acquis près de 12 000 actifs immobiliers de tout type (du petit commerce à l’immeuble de bureaux en passant par la plateforme logistique).

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE se tient à votre disposition pour vous présenter sa sélection de SCPI.

 

 

Dégustation de grands crus classés de Bordeaux

Le 17/06/2019

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE vous invite à découvrir 

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Volet fiscal du site « oups.gouv.fr »

Le 13/06/2019

Le ministère de l'Action et des Comptes publics a ouvert le site web « oups.gouv.fr » qui recense les erreurs fréquemment commises par les usagers dans leurs démarches administratives et leur donne des conseils pour les éviter.

La loi ESSOC « pour un État au service d’une société de confiance » a créé un « droit à l’erreur » au profit des usagers de l’administration. Ainsi, les administrations ne peuvent pas sanctionner une personne qui a commis une erreur, mais qui a régularisé sa situation de sa propre initiative ou après y avoir été invitée à le faire par l’administration.

Pour bénéficier de ce droit, la personne doit être de bonne foi. Par ailleurs, certaines sanctions n’entrent pas dans le champ d’application de ce dispositif, soit parce qu’elles sont expressément exclues – sanctions prévues par un contrat, par exemple –, soit parce qu’elles font déjà l’objet d’une procédure spéciale de régularisation des erreurs (CGI, LPF art. L. 62, par exemple).

Le site « Oups » est structuré autour deux entrées : « Particulier » et « Professionnel ».

À titre d’illustration, en matière fiscale, pour les professionnels, le site note les erreurs suivantes :

-le professionnel ne renseigne pas ses coordonnées bancaires au moment de la création de son espace professionnel ou en cas de changement de compte bancaire  ;

-la déclaration en ligne de TVA a été validée plusieurs fois mais un seul paiement a été fait (plusieurs déclarations sans paiement ont été générées) ou l’étape de paiement a été omise (alors que la validation de la déclaration de TVA ne vaut pas paiement) ;

-le professionnel a cessé son activité mais ne l'a pas déclaré auprès du centre de formalité des entreprises. Tant que cette formalité n’est pas accomplie, il est toujours considéré comme actif par l'administration fiscale et fait l’objet de relances de la part des services des impôts des entreprises (il est considéré comme défaillant au regard de ses obligations déclaratives ou de paiement) ;

- en matière de CFE, la déclaration initiale 1447-C de cotisation foncière des entreprises (CFE) n’est pas déposée ou est déposée tardivement et, en cours d’activité, le professionnel oublie de déposer une déclaration 1447-M pour la mise à jour les éléments pris en compte pour le calcul de la CFE.

https://www.oups.gouv.fr/professionnel.html

Point sur l'indice boursier européen depuis 20 ans

Le 12/06/2019

La forte baisse fin 2018 de l'Indice représentatif du marché boursier européen Euro Stoxx® 50 n'a pas encore été compensée par la hausse constatée depuis le début de l'année.

Sur les vingt dernières années, l'Indice a subi deux corrections de marché suite aux krachs de 2000 et 2008. Il se situe toujours :

  • 27 % au-dessous de son niveau de juillet 2007 ;
  • 39 % au-dessous de son niveau de mars 2000.
  •  



Evolution EuroStoxx

 

Vive le PEA !

Le 11/06/2019

Une liberté totale de retraits et de versements au bout de 5 ans, des retraits anticipés soumis à la flat tax, un plafond assoupli pour le PEA-PME, un « PEA jeunes »… La loi Pacte a dépoussiéré le Plan d’épargne en actions ! Objectif : relancer un produit boudé par les Français.

4,8 millions de Plans d’épargne en actions, en France, fin 2018. C’est mieux qu’en juin 2017, quand le nombre de PEA était tombé à 4 millions. Mais cela reste très faible comparé aux chiffres d’avant-crise financière : plus de 7 millions de Français possédaient un PEA. Le plan dédié à l’investissement dans les PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI), le PEA-PME, qui peut être ouvert en parallèle, poursuit lui sa timide croissance lancée en 2014, en s’approchant des 83 000 plans. L’année 2019 sera-t-elle celle du rebond ? Les vents sont favorables : la bourse a corrigé ses errements de la fin 2018, et le budget 2019 puis la loi Pacte ont remodelé dans les grandes largeurs ce produit boudé par les Français.

Une fiscalité simplifiée, avec un cap à 5 ans

La vie d’un Plan d’épargne en actions était jusqu'à présent marquée par plusieurs anniversaires phares : un taux d’imposition forfaitaire qui baisse aux 2 ans du PEA, une exonération d’impôt aux 5 ans, puis une possibilité d’effectuer des retraits partiels aux 8 ans. Complexe !

La fiscalité du PEA est drastiquement simplifiée : désormais un seul anniversaire entre en compte, celui des 5 ans. Avant le 5e anniversaire, tout retrait entraîne la clôture et les plus-values sont soumises au prélèvement forfaitaire unique (PFU, ou flat tax), soit 12,80% d’impôt sur le revenu (IR) et 17,20% de cotisations sociales. Une fois la « maturité fiscale » atteinte, au 5e anniversaire, les gains deviennent non imposables mais restent soumis aux 17,20% de cotisations sociales.

  • Avant. Taux forfaitaires (ou option au barème de l’impôt) différents avant ou après 2 ans de détention, puis exonération d’impôt sur les gains à partir de 5 ans.
  • Maintenant. Flat tax (ou option au barème) jusqu’à la maturité fiscale, puis exonération d’IR sur les gains ensuite.

PEA de plus de 5 ans : liberté totale

Le cap des 8 ans, qui ouvrait la possibilité d’effectuer des retraits partiels ? Disparu ! Désormais, sitôt franchi le cap des 5 ans, vous pouvez effectuer des versements complémentaires et des retraits (partiels) à volonté. Sans que cela n’entraîne une clôture du PEA.

Tout épargnant peut-il profiter de cette liberté de mouvement sur son PEA, y compris si vous l’avez ouvert en 2012 ou 2013, par exemple ? Dans un souci de cohérence et d’efficacité, on peut légitimement supposer que ce nouveau dispositif sera d’effet rétroactif. La loi Pacte, entrée en vigueur le 23 mai 2019, ne limite en effet pas l’application de cette mesure dans le temps, ce qui inclut donc les plans existants.

  • Avant. Les retraits partiels n’étaient envisageables qu’à partir de 8 ans. Et, même une fois passé ce cap, un retrait partiel engendrait une impossibilité de versement complémentaire.
  • Maintenant. Dès 5 ans de détention, les épargnants profitent d’une totale liberté de mouvement sur leur PEA, pour effectuer retrait partiel ou versement complémentaire.

PEA de moins de 5 ans : retraits possibles dans certains cas

La loi Pacte assouplit aussi le fonctionnement du PEA avant sa maturité fiscale. Désormais, vous pouvez effectuer des retraits partiels sur votre PEA sans délai si vous êtes confronté à certains événements malheureux : licenciement, invalidité et mise à la retraite anticipée du détenteur ou de son conjoint. Ces retraits anticipés exceptionnels sont toutefois soumis à la flat tax, sur la part de plus-value de la somme retirée.

  • Avant. Tout retrait anticipé provoquait la clôture du plan quel que soit le motif, et l’imposition des gains au taux forfaitaire (ou au barème).
  • Maintenant. Dans des circonstances exceptionnelles, un retrait anticipé est envisageable même avant 5 ans de détention. Il est soumis à la flat tax sur la part de plus-value.

PEA jeunes : jusqu'à 20 000 euros de versements

Un nouveau produit ? Le gouvernement a communiqué sur la « création d’un PEA jeunes ». Dans les faits, d’un point de vue réglementaire, il s’agit uniquement d’un assouplissement de la limitation du nombre de Plans d’épargne en actions au sein d’un foyer fiscal. La règle de base reste un PEA par contribuable, ou plus précisément un plan par « personne physique majeure » domiciliée fiscalement en France. Cette nuance permet d'inclure les enfants majeurs rattachés, qui ne pouvaient jusqu'à présent pas ouvrir de PEA.

Les enfants majeurs rattachés ne disposent toutefois pas d'un PEA standard : la loi les limite à 20 000 euros de versements. Ce « PEA jeunes » concerne donc les jeunes de 18-21 ans, les étudiants jusqu’à 25 ans s’ils réclament le rattachement, ainsi que les majeurs atteints d’une infirmité et rattachés fiscalement à leurs parents. Dès que les détenteurs d'un « PEA jeunes » deviennent contribuables à part entière, le plafond du PEA passe à 150 000 euros, comme pour un détenteur lambda.

  • Avant. Un étudiant rattaché fiscalement à ses parents ne pouvait pas détenir de PEA.
  • Maintenant. Un jeune adulte rattaché fiscalement peut verser jusqu’à 20 000 euros sur un PEA. Le PEA-PME lui reste interdit.

PEA-PME : nouveau plafond et nouveaux titres éligibles

Le plafond du PEA-PME est assoupli. Il était pour l’heure fixé à 75 000 euros de versement. Désormais, il s’agit d’un plafond cumulé, de 225 000 euros au total, sur un PEA et un PEA-PME détenus par un même contribuable. Plus concrètement, si vous n’avez pas atteint le plafond de versement sur votre PEA, vous pouvez en profiter pour dépasser l’ex-plafond de 75 000 euros sur votre PEA-PME. Exemple : si vous avez 120 000 euros sur votre PEA, vous pouvez miser 105 000 euros sur le PEA-PME. En revanche, le plafond du PEA (150 000 euros), lui, ne bouge pas : cet assouplissement ne profite qu'au PEA-PME.

Seconde évolution du PEA-PME portée par la loi Pacte : vous pourrez désormais y loger des titres participatifs, minibons et des obligations à taux fixe. De nouveaux titres éligibles qui s’ajoutent aux parts de PME, ETI et autres fonds d’investissement investis a minima à 75% sur les sociétés de taille intermédiaire.

  • Avant. Un plafond fixe à 75 000 euros sur le PEA-PME.
  • Maintenant. Un plafond de 75 000 à 225 000 euros sur le PEA-PME (en récupérant le plafond non utilisé sur le PEA par un même titulaire).

La porte ouverte à un plafonnement des frais

La loi Pacte autorise une limitation des frais facturés par les banques ou autres établissements financiers qui proposent PEA et PEA-PME à leurs clients. Cette limitation pourra porter sur les frais d’ouverture, de tenue de compte, d’arbitrage et surtout sur les frais de transfert d’un établissement à un autre. Il faudra toutefois un décret, précisant les plafonds de frais, pour que cette mesure soit applicable.

Plus d’infos sur le fonctionnement du PEA et du PEA-PME ? Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE !

Les prix de l'immobilier à Paris

Le 29/05/2019

Selon la dernière publication des Notaires du Grand Paris, avec un prix moyen du mètre carré de 6 810 euros, il se situe dans le 19ème arrondissement de Paris.

Sommaire
  1. Top 5 des quartiers les moins chers de Paris
  2. Top 5 des quartiers les plus chers de Paris
  3. Quels sont les arrondissements à prix "modérés" ?

Avec un prix moyen du m² de 9 680 euros pour les appartements anciens en hausse de 6,4% en un an, certains quartiers affichent des prix bien plus doux pour le compte en banque des acquéreurs ! "Et la barre des 10 000 euros le m² devrait être franchie au cours de l’été puisque d’après nos avant-contrats, le prix est déjà fixé à 9 990 euros en juillet 2019", anticipent les Notaires. Ce qui représente 27% de plus qu'en mai 2015 avec à l'époque un prix moyen de 7 880 euros/m². Bien loin de la moyenne nationale de 2 620 euros/m², selon la FNAIM.

Et le quartier le moins cher de Paris est... le quartier du Pont-de-Flandre dans le 19ème avec un prix moyen de 6 810 euros/m², en hausse de 5,6% sur 5 ans, selon les Notaires du Grand Paris qui établissent un classement des 5 quartiers les plus chers et des 5 moins chers de la Ville Lumière.

Et par rapport au prix moyen constaté à Saint-Germain-de-Près, quartier le plus cher, la différence est de près de 10 000 euros/m² ! Dans ce quartier du 6ème arrondissement parisien, les prix ont explosé avec une hausse de +16,8% en seulement un an.

Top 5 des quartiers les moins chers de Paris

  1. Pont-de-Flandre : 6 810 euros/m²
  2. La Chapelle : 7 340 euros/m²
  3. La Goutter-d'Or : 7 700 euros/m²
  4. Saint-Fargeau : 7 810 euros/m²
  5. La Villette : 7 970 euros/m²

Tous ces quartiers affichent des prix de vente moyens de moins de 8 000 euros/m², soit des montants inférieurs à la moyenne constatée dans TOUS les arrondissements parisiens. Et la tendance est haussière pour ces quartiers, à l'exception du Pont-de-Flandre qui recule de 4,5% en un an.

La hausse la plus significative est attribuée à La Chapelle qui voit ses prix croître de 11,9% en un an et de 27, 9% en 5 ans ! Même constat dans le quartier de La-Goutte-d'Or dont les prix ont augmenté de 29,1% depuis 5 ans...

Top 5 des quartiers les plus chers de Paris

  1. Saint-Germain-des-Prés : 16 390 euros/m²
  2. Odéon : 15 540 euros/m²
  3. Monnaie : 14 750 euros/m²
  4. Saint-Thomas-d'Aquin : 13 670 euros/m²
  5. Notre-Dame-des-Champs : 12 870 euros/m²

Quels sont les arrondissements à prix "modérés" ?

Les Notaires du Grand Paris parlent d'un "croissant" d'arrondissements à prix plus faibles situé à l'Est de la Capitale. Et par prix plus "modérés", il est question de prix moyens de plus de 8 000 euros/m². Ainsi, du 18ème au 13ème arrondissemenbt, les prix sont inférieurs à 9 000 euros/m².

À l'inverse, les 8 premiers arrondissements du cœur de Paris affichent des prix au-dessus de 11 000 euros/m². Reste que tous les acquéreurs ne peuvent pas acheter dans la capitale et que les biens se vendent extrêmement vite...

"En remboursant 1 000 euros par mois, on peut acheter 20 m² dans Paris. Mais pour rembourser 1 000 euros par mois, cela veut dire que vous gagnez 3 000 euros par mois", calcule Maël Bernier, Directrice de la communication de Meilleurtaux.com.

Donc un salaire supérieur au salaire moyen des Français qui est de 2 238 euros nets par mois selon l’Insee.

carte des prix par arrondissements

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