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Message aux amis de mes enfants !
Le 05/12/2025
Tu as moins de 35 ans et tu crois encore que “on verra bien pour la retraite”
→ Ce “on verra bien” risque surtout de se traduire par “on n’a plus rien”.
Pendant que tu scrolles des vidéos de fininfluenceurs et de politiques qui promettent “la liberté financière” ou “la réforme miracle”, une réalité froide s’impose :
- les règles de retraite changent sans cesse
- le poids des cotisations augmente
- le niveau de pension future baisse mécaniquement par rapport au dernier salaire.
Crypto : à partir du 1er janvier 2026, la confidentialité disparaît.
Le 04/12/2025
A partir du 1er janvier 2026, un grand tournant réglementaire attend les détenteurs de crypto-actifs :
les plateformes comme Coinbase, Binance, Bitget et toutes celles opérant légalement dans l’Union européenne devront déclarer automatiquement à l’administration fiscale toutes les données de leurs utilisateurs.
Identité, soldes, historique des transactions, contrevaleur en euros… tout sera transmis de manière systématique au fisc, conformément à la directive européenne DAC8.
Fonds "Défense" de BPI France : un piège pour les épargnants en 2025 ?
Le 15/10/2025
Fonds "Défense" de BPI France : pourquoi ce placement est un piège pour les épargnants en 2025 ?
L’Union européenne, sous couvert de "défense commune", alimente une course aux armements et une logique de confrontation. Or, notre rôle n’est pas de financer des guerres futures, mais de construire un avenir stable pour nos clients. → Un placement "anti-guerre" ne peut pas exister quand il sert à fabriquer des armes.
En tant que conseillers en gestion de patrimoine, notre rôle est d’alerter nos clients sur les placements à haut risque, surtout quand ils sont promus par l’État dans un contexte d’instabilité politique. Voici pourquoi le fonds "Défense" de BPI France est dangereux pour votre épargne — et pourquoi nous ne le commercialiserons pas.
7 raisons de fuir ce placement (surtout avant les élections !)
1. Blocage de 5 ans : votre argent prisonnier d’un gouvernement fantôme
Pas de rachat possible avant 2030 (sauf cas exceptionnels).
Risque politique majeur : Avec des élections nationales en vue et une majorité actuelle très affaiblie, qui garantit que les priorités de défense (et les subventions) ne changeront pas demain ?
Exemple : En 2018, les niches fiscales du PEA ont été supprimées 2 ans après leur création. Un changement de majorité = un placement orphelin.
2. Rendement illusoire : 5% promis, mais à quel prix ?
Frais annuels de 2,8% → Il faut déjà 7,8% de performance brute pour atteindre 5% net.
Risque de perte en capital : Classé 6/7 en risque (niveau maximal avant les placements spéculatifs purs).
Aucune garantie : Contrairement à un Livret A ou une assurance-vie en fonds euros, votre capital n’est pas protégé.
3. Dépendance totale aux budgets publics… qui peuvent s’effondrer
Les entreprises du secteur dépendent à 60% des commandes de l’État (source : Bpifrance Le Lab, 2025).
Scénarios catastrophes :
Un nouveau gouvernement décide de réduire le budget Défense (comme en 2010-2015).
La France ne respecte pas ses engagements OTAN (3,5% du PIB en 2035) → effondrement des carnets de commandes.
Résultat : Votre placement s’effondre avec.
4. Liquidité nulle en cas de crise
En 2008 ou 2020, les épargnants ont pu retirer leurs avoirs des marchés actions… pas avec ce fonds.
Pas de marché secondaire : Impossible de revendre vos parts avant 5 ans, même en cas d’urgence (licenciement, santé, opportunité immobilière…).
5. Exposition aux tensions géopolitiques (et aux guerres !)
Les actions de défense s’effondrent en période de détente (ex. : -30% pour Thales après les accords de paix en Ukraine en 2023).
Inverse des autres placements : Quand les marchés baissent (crise économique), les budgets défense sont souvent les premiers touchés (ex. : Grèce en 2012, Espagne en 2010).
6. Fiscalité incertaine : un cadeau empoisonné
Aujourd’hui, le fonds est éligible au PEA, assurance-vie et PER… mais pour combien de temps ?
Risque de rétroactivité fiscale : Un futur gouvernement pourrait supprimer ces avantages (comme pour le Prélèvement Forfaitaire Unique en 2018).
Double peine : Blocage + fiscalité alourdie = votre épargne prise en otage.
7. Un placement "patriotique"… vraiment ? L’État, un bon conseiller en placements ? Rappel des 10 dernières années
Avant de suivre aveuglément BPI France, souvenons-nous :
2012 : Le Livret A à 2,25%… puis 1% en 2020 (inflation à 6% en 2022 → perte de pouvoir d’achat).
2015 : Les fonds "Énergie verte" promus par l’État… dont certains ont perdu 40% en 5 ans.
2018 : Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) "boosté" par des niches fiscales… supprimées 2 ans plus tard.
2020 : Les obligations d’État à taux négatifs (-0,5% !). Qui a gagné ? Pas les épargnants.
2023 : L’inflation record, et des livrets réglementés gelés pendant des mois.
Conclusion : Quand l’État "conseille", méfiance. Quand il mélange géopolitique et épargne, danger.
Vous voulez un audit gratuit de votre épargne ? Nous vous montrerons comment allier rendement, sécurité et éthique — sans financer des guerres qui ne nous concernent pas. Nous pourrons également vous proposer des placements souverains, transparents et performants.
Notre conseil :
Diversifiez : Ne misez pas tout sur un secteur (même "stratégique").
Privilégiez la liquidité : En période d’instabilité politique, pouvoir sortir rapidement est crucial.
Évitez les placements "émotionnels" : La défense, l’écologie, l’innovation… ce sont des secteurs, pas des garanties.
#PatrimoineResponsable #SouvereinetéFinancière #NonÀLaFinanceDeGuerre
Partagez ce post si, comme nous, vous pensez que l’épargne doit servir la paix… et vos intérêts !
Location saisonnière : la fiscalité se durcit dès 2026 !
Le 10/10/2025
Si vous louez un meublé de tourisme ou des chambres d'hôtes, préparez-vous à des changements fiscaux importants. Pour les revenus perçus en 2025 et imposés en 2026, le régime micro-BIC devient beaucoup moins avantageux : l'abattement passe de 50% à 30% pour les meublés non classés, et de 71% à 50% pour les meublés classés et chambres d'hôtes.
Les principaux changements :
- Plafonds divisés par cinq : de 77 700€ à seulement 15 000€ pour les meublés non classés
- Pour les biens classés et chambres d'hôtes : plafond maintenu à 77 700€ mais avec un abattement réduit à 50%
Une mesure prolongée : L'exonération jusqu'à 760€ de recettes annuelles pour les chambres d'hôtes dans votre résidence principale est maintenue jusqu'à fin 2026.
Correction, paiement, remboursement - impôt sur le revenu 2025
Le 06/06/2025
Impôts 2025 : correction, paiement, remboursement...Après la déclaration, voici les dates à retenir
Voici les principales dates à cocher sur votre calendrier.
30 juin : les biens immobiliers à valider
Il s’agit pour les propriétaires de valider les informations déjà renseignées ou de signaler un changement de situation en 2024. Attention, les premières amendes de 150 € seront adressées aux mauvais élèves.
30 juin : garder le taux à la source du foyer ou anticiper le taux individualisé
Comme chaque année, la mise à jour de votre taux d’impôt à la source interviendra le 1er septembre, mais en 2025, le taux individualisé de prélèvement à la source s’appliquera par défaut aux contribuables mariés ou pacsés, sauf indication contraire. Cette dernière doit être validée avant le 30 juin à la rubrique « Maintenir le taux foyer de votre prélèvement à la source ».
Actuellement, le taux du foyer fiscal s’applique automatiquement, pas celui individualisé. À compter de cette année, les écarts de revenus dans le couple seront pris en compte mais le taux retenu demeure un choix des déclarants. La somme totale à payer ne change pas, simplement la répartition du montant ponctionné sur le salaire des deux parties.
30 juin : les étapes de la correction en ligne
En ligne, vous pourrez encore accéder au formulaire de déclaration après les dates limites, soit jusqu’à fin juin ou tout début juillet. Ensuite, un autre service prendra le relais. Il s’agit de la correction en ligne disponible du 30 juillet au 3 décembre à 23 h 59. Si vous corrigez votre déclaration par ce biais, le montant dû ou le taux de prélèvement à la source pourra être mis à jour. Dans ce cas de figure, vous recevrez un message dans votre espace personnel sur impots.gouv.fr.
24 et 25 juillet : réception des avis d’imposition
L’avis d’imposition qui valide la déclaration du printemps sera disponible dans votre espace Particulier sur impots.gouv.fr entre le 25 juillet et le 1er août 2025. Pour les avis papier, les envois se font entre le 24 juillet et le 28 août.
L’avis d’imposition vous informe du montant total de votre impôt mais aussi de votre revenu fiscal de référence, nécessaire notamment pour le calcul du quotient familial. En gros, trois options sont possibles avec ce document : vous bénéficiez d’un remboursement, vous n’avez rien à payer ou vous devez vous acquitter d’un solde.
25 juillet : le début des remboursements
Plusieurs cas de figure donnent droit à un remboursement : la somme due a déjà été payée grâce au prélèvement à la source, ou des crédits impôts, et conduisent la DGFiP à vous rembourser une somme. En 2025, ceux-ci seront envoyés sur le compte bancaire renseigné dans votre espace personnel à partir du vendredi 25 juillet. Ils peuvent s’étaler sur une semaine (vendredi 1er août) selon les cas.
Pour en avoir le cœur net, voici la mention à scruter sur le compte en banque : « REMB IMPOT REVENUS » et un virement réalisé par la « DGFIP FINANCES PUBLIQUES ».
25 septembre : régler le solde de l’impôt
Si la somme à payer est inférieure à 300 €, un seul prélèvement sera effectué le 25 septembre 2025 sur le compte bancaire communiqué à la DGFiP. Besoin de vérifier ? Consultez la rubrique « Gérer mon prélèvement à la source ».
Si la somme due est supérieure à 300 €, le paiement sera étalé en quatre prélèvements du même montant le 25 septembre, le 27 octobre, le 27 novembre et le 29 décembre 2025.
Le 31/03/2025
La déclaration de l’impôt sur le revenu suit un calendrier précis qu’il est essentiel de respecter pour éviter tout retard ou pénalité. En 2025, huit dates clés doivent être retenues par les contribuables. Découvrez ces dates importantes et assurez-vous de ne pas les manquer.
LMNP - Plus-value - Réintégration des amortissements
Le 14/03/2025
[Tribune] Régime micro-BIC et réintégration des amortissements : attention au piège pour les LMNP
Lundi 10 mars 2025 - 10:16
| Par Baptiste Bochart, Juriste chez Jedéclaremonmeublé.com (JD2M)

Depuis la promulgation de la loi de finances 2025, les amortissements déduits dans le cadre d’une activité de location meublée seront réintégrés au calcul de la plus-value en cas de vente. Et contrairement à ce que certains loueurs en meublé non professionnels (LMNP) pourraient penser, le régime fiscal choisi n’a aucun impact sur l’application, ou non, de cette mesure.
En principe, lorsque l’on parle d’amortissement en location meublée, le premier réflexe est de penser au régime réel d’imposition, qui permet aux loueurs de déduire chaque année de leur montant imposable l’intégralité des charges afférentes à leur activité de location meublée, ainsi qu’une partie de la valeur de leur bien, des travaux, et du mobilier qui le compose, sous forme d’amortissement.
Lors de la promulgation de la loi de finances 2025, nombreux sont ceux qui ont alors été amenés à penser que seuls les loueurs relevant du régime réel seraient concernés, poussant ainsi certains loueurs à considérer un passage à l’autre régime accessible en location meublée : le régime micro-BIC.
Pourquoi les LMNP au régime micro-BIC sont-ils concernés par la réintégration des amortissements ?
Toutefois, et contrairement à ce qu’il serait possible de penser au premier abord, le régime micro-BIC est également concerné par la réintégration des amortissements. En effet, au régime micro-BIC, le système de la déduction des charges et de l’amortissement pour leur valeur réelle est remplacé par un taux d’abattement forfaitaire dont le montant varie selon le type de location pratiquée.
Or, en se penchant plus en détail sur la rédaction de l’article 50-0 du Code général des impôts, qui encadre le régime micro-BIC, il est possible d’y trouver ce passage : « Les plus-values ou les moins-values mentionnées au sixième alinéa sont déterminées et imposées dans les conditions prévues aux articles 39 duodecies à 39 quindecies, sous réserve de l'article 151 septies. Pour l'application de la première phrase du présent alinéa, les abattements mentionnés au sixième alinéa du présent 1 sont réputés tenir compte des amortissements pratiqués selon le mode linéaire. »
En clair, cela veut dire que l’abattement opéré dans le cadre du régime micro-BIC tient à la fois compte des charges, mais aussi de la valeur de l’amortissement du bien. Ce qui signifie qu’en cas de vente, une somme correspondant à l’amortissement déduit grâce à l’abattement du régime micro-BIC sera réintégrée à la plus-value. Pire encore, ce sera alors l’intégralité de la valeur théorique de l’amortissement qui sera prise en compte, et non l’amortissement qui aurait effectivement été déduit, puisqu’il arrive souvent que les loueurs qui relèvent du régime réel n’utilisent pas l’intégralité de leur stock d’amortissement en raison de la déduction des charges, qui intervient en premier.
En conséquence, la réintégration des amortissements dans le calcul de la plus-value, loin de ne concerner que les loueurs relevant du régime réel, vient même frapper plus durement les loueurs relevant du régime micro-BIC qui risquent de voir une partie importante des déductions dont ils auront bénéficié réintégrées dans le calcul de leur plus-value, réduisant ainsi la part des déductions censée tenir compte de leurs charges pendant l’activité et qui, elles, ne sont pas prises en compte dans le calcul de la plus-value.
Quels sont les recours pour les loueurs qui relèvent du régime micro-BIC ?
L’une des options possibles peut bien évidemment être d’envisager un passage au régime réel d’imposition dès cette année. En effet, changer de régime fiscal est particulièrement simple en location meublée. Il suffit d’adresser un courrier de levée d’option à l’administration fiscale, avant une date butoir fixée aux alentours de la fin du mois de mai pour que le changement de régime soit effectif pour les revenus perçus en 2025, qui seront imposés en 2026.
Une autre possibilité, qui concerne d’ailleurs tous les loueurs quel que soit leur régime fiscal, est de vérifier qu’ils ne relèvent pas de l’un des cas d’exonération de la plus-value prévus par la loi, comme le fait de transmettre leur bien par donation ou succession, d’occuper le bien précédemment loué quelques années en tant que résidence principale avant de le vendre, ou encore de réutiliser le produit de la vente du bien loué pour acheter ou faire construire leur propre résidence principale. Attention toutefois dans ce dernier cas, des conditions strictes s’appliquent.
Au-delà de ces cas de figure, il est important de noter que la loi de finances exclut du champ d’application de la réintégration des amortissements les résidences gérées, sauf celles de tourisme. Ainsi, les investissements dans les Ehpad, les résidences séniors ou encore étudiantes ne seront pas concernés.
Enfin, les abattements applicables à la plus-value imposable en fonction de la durée de détention contribueront à réduire progressivement, jusqu’à invisibiliser, les effets de la réintégration des amortissements. En effet, à partir de la cinquième année de détention, des abattements s’appliquent au montant de plus-value soumis à l’impôt sur la plus-value (19%), ainsi qu’à celui soumis aux prélèvements sociaux (17,2%), permettant d’atteindre l’exonération sur le premier au bout de 22 ans, et au bout de 30 ans pour le second.
Une nouvelle exonération pour aider l'accès à la propriété
Le 18/02/2025
C’est l’une des nombreuses mesures qui découlent de la nouvelle loi de finances : l’exonération des donations en vue d’un achat immobilier neuf ou à rénover énergétiquement. À quelles conditions et qui pourra réellement en profiter ? On vous explique.
Une nouvelle exonération pour booster l'accès à la propriété
Les dons d’argent allant jusqu’à 100 000 € peuvent être exonérés lorsqu’ils sont réalisés au profit d’un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut, un neveu ou une nièce pour qu’il puisse acquérir sa résidence principale dans le neuf ou pour réaliser des travaux de rénovation énergétique dans sa résidence principale.
Juridiquement, un immeuble neuf étant un immeuble achevé depuis moins de 5 ans (appartement ou maison), on comprend que cette disposition concerne les biens en construction et les biens achevés depuis moins de 5 ans, mais pas l’achat d’un terrain, même pour y faire construire sa résidence principale.
La loi ne précise pas que cette exonération concerne les primo accédants.
A noter
Cette exonération s'ajoute aux abattements existants, ce qui peut considérablement augmenter la somme transmise sans fiscalité.
Un exemple concret ?
Imaginons Emma, 28 ans, qui rêve d'acheter son premier appartement. Sa grand-mère peut lui donner jusqu'à 131 865€ sans fiscalité.
Grands-parents : leur donation peut atteindre 131 865€ CHACUN sans fiscalité (100 000€ d'exonération + 31 865€ d'abattement classique).
De quoi transformer radicalement son projet immobilier et rassurer sa banque.
Un apport personnel plus important, ça change tout ! Reprenons le cas d'Emma :
Sans cet apport, elle pourrait emprunter environ 158 000€ sur 20 ans (selon les taux en cours - soit 2,99% en février 2025, hors assurance - et un taux d'endettement maximum de 35 %).
Avec une donation de 100 000€, elle réduit son besoin d'emprunt à 58 000€, ce qui lui permet, au choix, de réduire ses mensualités (qui passeraient de 875€ à 350€), ou la durée de son prêt (raccourci à 10 ans, elle économiserait 10 000 euros sur les intérêts). Autre possibilité : acheter un bien plus grand ou mieux situé.
Une opportunité temporaire soumise à conditions
Cette exonération est soumise à plusieurs conditions :
Plafond de 100 000 € par donateur et jusqu’à 300 000€ au total.
Utilisation dans les six mois suivant le don.
Obligation d’occuper le logement en tant que résidence principale ou de le louer à titre de résidence principale pendant cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement.
Mesure applicable jusqu’au 31 décembre 2026.