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Les français accros à l'épargne sans risques ...

Le 05/07/2019

En 2018, les sommes déposées par les Français sur des livrets bancaires et autres produits réglementés par l'Etat ont augmenté de plus de 2 %. Que ce soit en déposant leurs économies sur leur compte courant ou en les versant sur des contrats d'assurance-vie, les ménages affichent plus que jamais un goût marqué pour l'épargne sans risque. Les mesures récentes en faveur du pouvoir d'achat n'ont pas changé la donne.u total, 15 % du patrimoine financier des ménages était placé sur des Livrets A, LDDS, PEL et autres produits « d'épargne réglementée » en fin d'année dernière.
 

C'est une des clefs de la conjoncture et un enjeu pour les banques et les assurances : les Français connaissent actuellement un gain de pouvoir d'achat historique, mais malgré la croissance et la décrue du chômage, ils préfèrent épargner que consommer. Et quand ils thésaurisent, ils privilégient la prudence en renforçant leur matelas d'épargne sans risque.

A la fin de 2018, les sommes déposées par les ménages sur les produits d'épargne encadrés par l'Etat,  tels que le Livret A , avaient augmenté de 2,5 % pour dépasser les 750 milliards d'euros, selon des données publiées jeudi par la Banque de France.

Au total, 15 % du patrimoine financier des ménages était ainsi placé sur des Livrets A, Livrets de développement durable et solidaire (LDDS), Plans d'épargne logement et autres produits « d'épargne réglementée ».

Une prime à la liquidité

Ces chiffres confirment le goût insatiable des Français pour l'épargne pouvant être utilisée à tout moment.

Ainsi, les sommes placées sur le produit liquide, sûr et défiscalisé qu'est le Livret A, ont atteint un niveau inégalé en cinq ans : à 11 milliards d'euros (de flux).  Et ce, malgré une rémunération de 0,75 %, et même négative compte tenu de l'inflation.

Les gains de pouvoir d'achats sont épargnés

La progression de l'épargne réglementée est symptomatique de la prudence et de l'attentisme des Français en fin d'année dernière. Face au mouvement des « gilets jaunes » et malgré les mesures annoncées par le gouvernement en faveur du pouvoir d'achat, les ménages ont mis de l'argent de côté.

L'Insee a ainsi relevé une augmentation du taux d'épargne, à la fin de 2018, à plus de 14 % du taux revenu disponible brut.

Enclins à faire des économies, les Français ne s'évertuent pas pour autant à faire fructifier leur argent. Il faut dire que la politique de soutien à l'économie de la Banque centrale européenne a ramené la rémunération de la plupart des produits d'épargne au plancher.

Beaucoup d'argent dormant

Plutôt que d'espérer toucher de maigres gains, les ménages laissent leur argent sur leur compte courant. Ce phénomène est encore plus marqué dans d'autres pays européens. En France, les flux de placement en numéraire (pièces, billets) et dépôts à vue, ont cependant atteint 38 milliards d'euros l'an dernier. Résultat :  cet argent - essentiellement dormant - représentait 11,2 % du patrimoine financier des ménages à la fin de 2018.

Le principal placement des ménages reste cependant l'assurance-vie. Celle-ci représentait 38 % du patrimoine financier en 2018 comme en 2017. L'appétit des Français pour ce placement au traitement fiscal avantageux est toujours au beau fixe, comme en témoigne la collecte nette de 2018 (22 milliards d'euros) et la dynamique de 2019.

Des arbitrages possibles avec la loi Pacte

Les assureurs ont beau s'évertuer à commercialiser des contrats investis en unités de comptes supposés plus rémunérateurs bien que plus risqués, les ménages, eux, privilégient là encore la sécurité. Les supports garantis dits « en euros » représentaient à eux seuls 31 % du patrimoine financier des ménages à la fin de 2018.

A côté, les placements en unités de compte (7 %), en actions cotées (5 %) et fonds d'actions (2 %) ne pèsent pas lourd.  Les turbulences enregistrées sur les marchés en fin d'année dernière n'ont pas aidé.

Globalement, les habitudes d'épargne des Français ne devraient pas être chamboulées cette année, sachant que les taux d'intérêt restent très faibles.  L'application de la loi Pacte pourrait cependant entraîner quelques mouvements en faveur de l'épargne retraite et salariale.

 

Si vous faites partie des quelques pourcent de français qui s'informent sur leurs placements et consultent notre site, c'est sans doute que vous visez un peu plus de rendement pour votre épargne...

Et vous avez raison !

N'hésitez pas, consultez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, ne laissez pas dormir votre capital.

 

Nouveau Plan d'épargne retraite

Le 03/07/2019

Les contours du PER se précisent…

La loi Pacte a créé le cadre du Plan d’épargne retraite… sans en définir précisément les contours. Pour cela, la loi renvoie à une ordonnance. Celle-ci passe actuellement les ultimes étapes (derniers arbitrages, comité consultatif de la législation et réglementation financière…) avant sa publication au Journal officiel, attendue courant juillet. Et ce projet d’ordonnance ouvre la porte à la commercialisation des premiers PER à partir d’octobre 2019.

Un PER, plusieurs compartiments

La loi Pacte crée un nouveau produit, le Plan d’épargne retraite, mais il s’agit plus d’une enveloppe qu’un placement en tant que tel. Le PER va en effet se décliner en trois versions, ou « compartiments », qui pourront cohabiter au sein d’une enveloppe PER détenue dans l’établissement de votre choix.

PER individuel : le successeur du Perp, accessible à tous, et du contrat Madelin, réservé aux travailleurs non salariés. Déjà surnommé « Perin », ce placement sera accessible à tous, par le biais d’une souscription individuelle.

PER collectif : le successeur du plan l’épargne salariale dédié à la retraite, autrement dit l’actuel Perco. Ce compartiment est aussi appelé « PER d’entreprise collectif », et parfois surnommé « Percol ». A l’image du Perco ou du Plan épargne entreprise (PEE), il faudra que l’entreprise ait mis en place un dispositif d’épargne salariale pour souscrire un PER collectif. Il sera ensuite alimenté par l’intéressement, la participation, la conversion de droits CET (compte épargne temps), de jours de repos non utilisés, ou par versements volontaires.

PER collectif catégoriel : le successeur des actuels PER-Entreprises, ou « article 83 », contrat d’assurance vie collectif ouvert par l’entreprise au nom de ses salariés, et principalement alimenté par l’entreprise souscriptrice. Ce produit, qui s’appellera désormais « Plan d’épargne retraite obligatoire » dans la loi, évolue peu mais sera désormais logé au sein du PER. Son surnom ? « Percat ».

Fiscalité à l’entrée

La promesse. « La possibilité de déduire de l’assiette de l’impôt sur le revenu les versements volontaires des épargnants sera généralisée à l’ensemble des produits de retraite supplémentaire » : telle est la promesse de Bercy, dans le dossier de presse de la loi Pacte, qui renvoie elle à l’ordonnance pour l’ensemble des aspects fiscaux.

Ce que prévoit l’ordonnance. Les sommes que vous versez volontairement sur un PER, collectif ou individuel, vous permettront de réduire votre revenu imposable, à l’image de l’actuelle déduction fiscale réservée aux Perp ou Madelin. Et ce pour l’ensemble des versements volontaires sur le PER, quel que soit le compartiment. En revanche, les sommes provenant de l’employeur (intéressement, participation, versement obligatoire) n’ouvriront pas droit à cette déductibilité, mais elles resteront exonérées d’impôt sur le revenu.

Modalités de sortie

C’est officiel. La loi Pacte offre une liberté totale de choix, entre sortie en capital et sortie en rente viagère, pour les sommes issues de versements volontaires ou de l’épargne salariale (intéressement, participation et abondements employeurs). En revanche, le « Percat » ne prévoit qu’une sortie en rente viagère.

Possibilité de sortie anticipée

C’est officiel. La loi Pacte prévoit une possibilité de sortie anticipée en cas d’acquisition de la résidence principale, pour un PER individuel ou collectif, mais pas pour le « Percat ». Cette modalité de sortie anticipée s’ajoute aux cas de déblocage anticipés déjà existants : décès du conjoint, invalidité, surendettement, expiration des droits au chômage, cessation d’activité suite à une liquidation judiciaire…

Fiscalité à la sortie

C’est dans les tuyaux. Selon nos informations, l’ordonnance et les textes réglementaires associés segmentent la fiscalité applicable selon le type de PER et selon l’origine des fonds. En cas de sortie en rente à l’échéance du PER, donc à l’âge de la retraite, s’applique sans surprise le barème dédié aux rentes viagères.

Ça se complique pour la sortie en capital ! A la retraite, les versements volontaires – qui auront profité d’une déduction au moment du versement – seront soumis à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales. L’administration devrait toutefois séparer ce qui correspond aux versements (imposition au barème progressif) des plus-values (imposition au prélèvement forfaitaire unique). L’impôt sur le revenu sera aussi dû en cas de sortie anticipé du PER pour acquisition de la résidence principale, mais pas pour l’un des autres motifs de déblocage anticipé (décès du conjoint, etc.).

Les sommes issues de versements réalisés par l’employeur (sur un « Percol ») seront elles être exonérées d’impôt sur le revenu, même en cas de sortie en capital. Les gains seront tout de même soumis aux cotisations sociales.

Transfert d’un établissement à un autre

C’est officiel. La loi Pacte vous permettra de transformer vos actuels Perp, contrats Madelin, PER-Entreprises ou autre Perco au sein d’un PER, dans un seul et même établissement. Et ce même si ce PER restera scindé en 3 compartiments selon l’origine des fonds. L’établissement gestionnaire pourra être un assureur ou un gestionnaire d’actifs, quel que soit le type de PER concerné. Cette portabilité vaut pour les anciens plans, comme pour les futurs PER.

Des frais de transfert pourront toutefois être facturés, dans la limite de 1% du montant transféré. En revanche, aucuns frais de transfert ne pourront être facturés passé un délai de 5 ans suite au premier versement sur le PER concerné.

Quand les PER seront-ils lancés ?

C'est dans les tuyaux. Les projets d’ordonnance et de textes réglementaires renvoient selon les cas au 1er octobre 2019 ou au 1er janvier 2020 pour le lancement de la commercialisation.

Le sort des Perp, contrats Madelin, Perco…

Selon nos informations, vous pourrez toujours ouvrir un Perp, un contrat Madelin ou un Perco ancienne génération en 2020. L’objectif étant de laisser du temps aux acteurs du secteur pour « s’adapter progressivement au nouveau cadre ». Ils cesseront d’être commercialisés au 1er octobre 2020 (1er décembre dans certains cas), laissant ainsi place aux uniques PER, individuels ou collectifs. Les transferts seront possibles.

Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.

SCPI, le meilleur placement pour votre retraite ?

Le 02/07/2019

Alors que fondent les intérêts des livrets d'épargne et de l'assurance-vie en euros, les parts de sociétés civiles de placement immobilier affichent de nombreux avantages.

• Un placement rassurant et rentable 

- Une bonne piste pour investir dans l’immobilier. 

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) détiennent des biens pour le compte des épargnants. En achetant des parts, vous recevez une fraction des loyers procurés par des centaines de biens.

Le gestionnaire de la SCPI organise les locations, les travaux, vend ou achète des immeubles... Des loyers, il déduit sa rémunération, les travaux et les impôts fonciers pour vous verser un revenu net de frais, le dividende, souvent chaque trimestre.

 

- Pour compléter votre retraite, privilégiez les SCPI de "rendement". 

Elles ont investi dans des bureaux, des magasins, des centres commerciaux ou des entrepôts, plus rentables que les logements.

En 2018, en comparant le revenu versé au prix d’achat des parts, les SCPI ont rapporté 4,39% en moyenne avant impôt. C’est moins qu’il y a quelques années, lorsqu’elles servaient plus de 6%. Mais aujourd’hui, aucun placement ne rivalise: même la rémunération des fonds en euros d’assurance-vie est tombée autour de 1,6% en moyenne.

- Les SCPI ont profité l’an dernier de l’embellie économique.

Les locaux vacants sont de moins en moins nombreux et elles ont pu augmenter certains loyers lors des relocations, ce qui a permis d’accroître le revenu versé aux épargnants.

En 2017, les SCPI avaient tant de succès qu’elles peinaient à trouver assez d’immeubles à acquérir. 2018 a marqué un retour à la normale, la collecte est de nouveau compatible avec l’immobilier qu'il est possible d'acheter sur le marché.

Ces dernières années, les porteurs de parts de SCPI ont été gagnants. Ils ont reçu des revenus et leur capital s’est apprécié. Selon l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), qui regroupe les gestionnaires, le prix des parts de SCPI a augmenté de près de 20% en dix ans.

Revers de la médaille, elles sont assez chères aujourd’hui. Nous entrons probablement dans un nouveau cycle, où les revenus progresseront davantage, mais où les plus-values à la revente seront moindres.

Il est possible d’acheter à crédit, à des taux autour de 1% sur dix ans, hors assurance.

Ainsi, votre placement s’autofinance, les revenus de la SCPI remboursant une partie des mensualités. Fiscalement, les intérêts du prêt déduits des loyers réduisent le revenu locatif imposable.

• Les frais et la fiscalité grèvent les rendements

- Les SCPI sont lourdement taxées.

Le revenu foncier qu’elles versent est soumis à 17,2% de prélèvements sociaux (CSG, CRDS...) et au barème de l’impôt sur le revenu. Si votre taux d’imposition est de 30%, la ponction représente donc près de la moitié des revenus (17,2% + 30% = 47,2%). Avec un rendement de 4,5%, il reste 2,37% nets d’impôt.

Les frais d’achat sont de 7% à 10%, inclus dans le prix de souscription des parts, qui est donc supérieur au prix de cession appliqué au même moment: si vous revendez vos parts juste après les avoir achetées, vous perdez une partie de votre mise, qui correspond aux frais. Pour les amortir, n’investissez en SCPI que pour quinze ans minimum. 
 

• Comment acheter une "bonne" SCPI?

- Évaluez la qualité et le risque.
Certaines sont anciennes... Leur historique vous aide à vous faire une idée de leur gestion. Elles sont souvent dotées de beaux immeubles bien situés qui, s’ils ne sont pas les plus rentables, restent des valeurs sûres.

D’autres SCPI, plus récentes, cherchent les meilleures rentabilités immédiates en investissant sur des biens moins chers à l’achat, en général à l’étranger ou dédiés à un usage précis, comme les Ehpad ou les résidences seniors...

Elles s’endettent parfois lourdement, pour démultiplier les investissements et les loyers.

Pour choisir une SCPI, la rentabilité n’est pas le seul indicateur à prendre en compte. Il faut aussi mesurer le risque qu’elle prend. Intéressez-vous à la stratégie d’achat, lisez les documents d’information destinés aux clients, les bulletins trimestriels...

Evidemment, vous pouvez vous renseigner et acheter des SCPI auprès de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE qui commercialise des SCPI de sociétés indépendantes (Sofidy, Perial, La Française, Corum...) bien plus rentables que celles des banquiers et assureurs !

• Faut-il souscrire une assurance-vie? 

Certains contrats d’assurance-vie récents permettent d’investir dans des SCPI choisies par l’assureur. Les revenus sont moins taxés, car soumis à la fiscalité de l’assurance-vie. Et le prix de souscription est parfois inférieur à celui annoncé par ailleurs.

Mais l’assureur prélève en général 10% à 15% des revenus versés: il ne vous reste que 85% à 90% des loyers. De plus, vous réglez chaque année les frais de gestion du contrat, autour de 1% du montant total placé en SCPI. Il faut déduire ces frais du rendement annoncé pour savoir ce que la SCPI rapporte vraiment dans votre contrat. Par exemple, si elle affiche un rendement de 4%, et que les frais de gestion annuels du contrat sont de 1%, elle rapporte seulement 3% dans l’assurance-vie. Attention, la plupart des assurances-vie prévoient en plus des frais sur vos versements.

C’est surtout intéressant pour les contribuables aux taux d’imposition très élevés (41%) ou dans une optique de transmission.

• Acheter seulement la nue-propriété? 

Si vous n’avez pas besoin de revenus immédiats, vous pouvez acheter seulement la nue-propriété des parts: vous les paierez ainsi de 70% à 80% de leur prix. Vous ne percevrez pas les loyers, mais vous ne serez pas taxé dessus... L’usufruit (le droit de percevoir les revenus) sera acheté pour sept à dix ans par une entreprise pour placer sa trésorerie. À l’échéance, vous récupérez la pleine propriété et les loyers, sans bourse délier.

• Moins rentables

Il existe également des SCPI investies dans les logements, souvent pour faire profiter leurs souscripteurs de déductions fiscales (SCPI Malraux, Pinel, Déficit foncier...) Elles sont nettement moins rentables mais permettent une défiscalisation des revenus fonciers existants.

• Prix de revente non garanti 

Si les taux d’intérêt remontaient brusquement, il est probable que le prix de revente des SCPI baisserait. Il ne faut donc pas être contraint de vendre au mauvais moment. C’est un investissement de long terme.

• La revente est aujourd'hui facile… 

... car les SCPI sont très recherchées. Mais si tous les souscripteurs voulaient revendre en même temps, ils devraient s’armer de patience, le temps que la SCPI cède ses immeubles pour les rembourser. Lors de la crise immobilière des années 1990, le marché s’était bloqué: peu d’acheteurs se présentaient et les épargnants étaient réticents à accepter des baisses de prix des parts pour les vendre.

Pour vérifier qu'investir dans des SCPI est la meilleure solution retraite pour vous, prenez contact avec votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.

 

Investir dans le Grand Paris avec la « pierre papier »

Le 01/07/2019

Considéré comme « le chantier du siècle » le projet du Grand Paris mobilise un investissement record de plus de 30 milliards d’euros. Structuré autour d’un nouveau réseau de transports publics (le Grand Paris Express, un métro automatique composé de 200 km de voies), le projet vise à créer sept grands pôles économiques majeurs répartis dans toute l’Ile-de-France.

En stimulant les transports et le développement économique, le projet du Grand Paris entraîne un bouleversement du marché de l’immobilier.

Les prix dans Paris intra-muros ont augmenté de plus 40% ces dix dernières années pour atteindre une moyenne de 10 000 € du m² fin 2018, soit 3 fois plus que les villes du Grand Paris. Avec le nouveau périmètre du Grand Paris les investisseurs se tournent vers la proche banlieue. On constate aujourd’hui que les villes du Grand Paris connaissent un nouvel essor, en ce sens on note en 2018 une hausse moyenne d’environ 15% du prix de l’immobilier dans des villes comme Clamart, Issy-les-Moulineaux, Montrouge. Avec la livraison des premières gares en 2020 et l’arrivée des JO, la hausse des prix devrait encore s’accentuer.

Ce nouveau dynamisme constitue une opportunité stratégique pour les investisseurs en quête d’un placement offrant à la fois du rendement et un potentiel de valorisation à long terme.

Fortes de ce constat, certaines SCPI se sont spécialisées et ont adapté leurs stratégies. Ces SCPI s’inscrivent aujourd’hui dans un projet de foncière dédié au Grand Paris, axée principalement vers des locaux commerciaux et de bureaux et vers l’immobilier tertiaire. Ces SCPI constituent un levier de création de valeur pour l’investisseur qui cherche à diversifier son patrimoine immobilier.

Opportunité sectorielle, « la pierre papier » dispose en ce sens de nombreux atouts pour investir dans le Grand Paris.

La SCPI permet un investissement indirect en immobilier. Son objet est de gérer un patrimoine immobilier locatif. Les revenus de cette activité sont ensuite distribués aux investisseurs après déduction des frais et charges. Ainsi :
• Moyennant un ticket d’entrée plus faible que ne le suppose l’investissement immobilier locatif direct, la SCPI permet un accès plus souple à la propriété immobilière.
• Le détenteur des parts d’une SCPI n’a pas à se préoccuper des contraintes de gestion qu’implique un investissement immobilier locatif. Cette tâche est déléguée à la société de gestion de la SCPI.
Avantageuse à bien des égards, cette solution d’investissement n’est cependant pas exempte de risques. En effet, comme tout produit d’épargne, la rentabilité de cet investissement reste fonction du marché.

La souscription peut se faire en pleine propriété ou en nue-propriété, en direct ou au sein d’un contrat d’assurance-vie de droit français. Afin d’amortir les frais d’entrée, il est recommandé de conserver ce placement au moins 10 ans. Il est possible de faire appel au levier du crédit pour investir en direct, toutefois, depuis la disparition du Crédit Foncier, il est devenu plus compliqué de trouver un établissement bancaire qui finance l’achat de parts de SCPI indépendantes. Compte tenu de la concurrence à laquelle se livrent les banques, nous pensons que, bientôt, un acteur principal va reprendre le marché du financement des SCPI.

Nous sommes à vos côtés pour vous guider dans l’acquisition clés en main des parts de SCPI que nous avons sélectionnées.

Assouplissement de l’apport-cession : une opportunité à saisir en 2019 !

Le 26/06/2019

Une tribune de Jean-Baptiste de Pascal, Directeur Développement & Fiscalité du groupe Inter Invest.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE distribue les produits INTER-INVEST.

Lorsqu'il cède les titres de sa société, le chef d’entreprise est imposable sur la plus-value réalisée à cette occasion.

Sauf option globale pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, elle est soumise au prélèvement forfaitaire unique de 30 %, incluant 17,2 % de prélèvements sociaux, auquel s’ajoute pour les contribuables les plus lourdement imposés la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus de 3 % ou 4 %.

Une stratégie efficace pour échapper à cette imposition immédiate est celle qui consiste à apporter, préalablement à la cession, tout ou partie de ses titres à une société holding soumise à l’impôt sur les sociétés, dont le chef d’entreprise aura le contrôle.

Le dispositif a été amélioré par la loi de finances 2019, ce qui le rend d’autant plus incontournable dans l’optimisation de la fiscalité sur les plus-values de cession.

Un intérêt efficace mais complexe pour le chef d’entreprise jusque-là

L’intérêt de cette opération connue sous le nom d’apport-cession (codifié à l’article 150-0 B ter du CGI) est de placer la plus-value constatée lors de l’apport sous un régime de report d’imposition. Si la holding revend les titres moins de trois ans après l’apport, cela entraîne en principe la fin du report d’imposition dont le chef d’entreprise a bénéficié lors de l’apport de ses titres à la holding.

Sauf si… la holding réinvestit au moins la moitié du prix de cession dans une activité éligible dans les deux ans de la cession. Mais paradoxalement, alors que ce dispositif est l’un des outils les plus utilisés dans le cadre du capital-investissement, le chef d’entreprise n’avait pas jusqu’à présent la possibilité d’investir dans des structures dédiées, ce qui l’obligeait à chercher dans un délai relativement bref des opportunités d’investissements compatibles avec ses propres objectifs et éligibles au dispositif de remploi.

Un dispositif assoupli par la loi de finances 2019

La loi de finances pour 2019 met fin à cette anomalie en élargissant le champ du réinvestissement à la souscription de parts de fonds spécialisés dans le capital-risque, FCPR et FPCI notamment, sous réserve qu’ils soient dans un horizon de cinq ans principalement investis en titres de sociétés non cotées ou cotées sur un marché réservé aux PME.

En contrepartie, le seuil d’investissement minimum est relevé de 50 à 60 % du prix de cession et la holding doit s’engager à conserver les parts souscrites jusqu’à l’expiration d’un délai de cinq ans à compter de leur souscription.

Ces nouvelles mesures qui s’appliquent aux cessions réalisées depuis le 1er janvier 2019 devraient permettre aux chefs d’entreprise de diversifier leurs investissements, tout en bénéficiant de l’expertise de professionnels du capital-investissement.

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Le PEA : nous le répétons, c'est le dernier paradis fiscal !

Le 26/06/2019

LE PEA, un outil d’investissement dans les entreprises dont le régime fiscal a été construit pour être incitatif

  • Le PEA « classique » a drainé un peu plus de 93 milliards d’euros d’épargne depuis sa création en 1992…
  • … alors que son pendant pour les PME, le PEA-PME, lancé en 2014, a été boudé par les investisseurs, n’attirant qu’un milliard d’euros d’épargne.
  • Ces chiffres font toutefois pâle figure à côté de ceux affichés par les mastodontes de l’épargne que sont l’assurance vie et les livrets A.

La dernière loi de finances pour 2019, afin de renforcer l’attrait du PEA, avait déjà abaissé la fiscalité applicable aux gains réalisés lors des retraits sur des plans de moins de 5 ans, en l’alignant sur celle applicable depuis 2018 aux autres gains financiers (la flat tax de 12,8%).

Avec la loi Pacte, le législateur a décidé d’aller beaucoup plus loin, en adoptant de nombreuses nouveautés.

Ces mesures, censées dynamiser la collecte vers les PEA et PEA-PME, ont pour objectif de les rendre plus souples et plus accessibles.

Assouplissement des règles de fonctionnement en cas de retraits

  • AVANT // Les retraits réalisés sur un PEA (ou un PEA-PME) de moins de 8 ans étaient jusqu’à présent durement sanctionnés puisqu’ils entraînaient la clôture du plan et, par la suite, la perte du régime fiscal spécifique pour les revenus et les plus-values réalisés ultérieurement.
  • DÉSORMAIS // Le législateur ramène la durée en deçà de laquelle un retrait entraîne la clôture du plan de 8 ans à 5 ans. Il est même allé plus loin en autorisant les versements complémentaires post retraits, dans la limite des plafonds de versement, ce qui était impossible jusqu’alors, quelle que soit la durée du plan au moment du retrait.
  • ET MÊME PLUS ! // les retraits réalisés sur des plans de moins de 5 ans sont désormais possibles, sans entraîner de clôture du plan, dans des cas exceptionnels : le licenciement du titulaire, son invalidité (de 2e ou 3e catégorie) ou sa mise en retraite anticipée (ou celle de son conjoint / partenaire pacsé). D’un point de vue fiscal, ces retraits sont soumis à l’impôt sur le revenu (au prélèvement forfaitaire de 12,8 % ou, sur option, à l’impôt au taux progressif) et aux prélèvements sociaux (au taux actuel de 17,2 %).

En synthèse :

  • les retraits sur un plan de 5 ans n’entraînent plus la clôture du plan et n’empêchent plus un versement ultérieur.
  • des retraits sur des plans de moins de 5 ans sont possibles dans des cas exceptionnels

Enfin, le texte de la loi Pacte prévoit désormais la faculté, pour le titulaire, de retirer (sans frais) du PEA (ou du PEA-PME) des titres de sociétés en liquidation judiciaire, sans que ce retrait n’entraîne la clôture du plan ni n’empêche de nouveaux versements, y compris avant la 5e année dudit plan.

Pea pacte

Les majeurs rattachés pourront dorénavant souscrire un PEA

  • AVANT // Seuls les contribuables composant le foyer pouvaient souscrire un PEA, à l’exclusion des enfants encore rattachés au foyer fiscal, même s’ils étaient majeurs.
  • DESORMAIS // Cette lacune est désormais comblée avec la création du PEA « jeune majeur ». Les jeunes majeurs, âgés de 18 à 25 ans (voire au-delà de 25 ans, s’il s’agit de majeurs atteints d’une infirmité ou accomplissant leur service national), peuvent désormais ouvrir un PEA classique, bien qu’ils soient rattachés fiscalement au foyer de leurs parents. Ce nouveau plan se voit doté d’un plafond de versement spécifique de 20 000 €, applicable jusqu’à la fin du rattachement fiscal.

 

Un élargissement des titres éligibles : peuvent dorénavant figurer sur un PEA-PME :

  • les titres de dettes non cotés (titres participatifs, obligations à taux fixe et minibons) commercialisés par les plateformes de financement participatif
  • ainsi que les obligations remboursables en actions non cotées,

Des plafonds de versements relevés et mutualisés

  • Le plafond de versements sur un PEA-PME est relevé de 75 000 € à 225 000 €.
  • Le plafond de versements sur un PEA classique demeure en revanche fixé à 150 000 €.
  • Pour les personnes possédant à la fois un PEA classique et un PEA-PME, le plafond global de versements reste identique à celui qui s’appliquait jusqu’à présent, à savoir 225.000 €.
  • Mais le titulaire des deux plans pourra désormais, dans la limite de ce plafond global, moduler ses versements entre ces deux plans.

Attention aux dépassements des plafonds ! Outre la clôture du plan, le titulaire qui ne respecte pas les plafonds de versements, encourt désormais une amende fiscale égale à 2 % du montant des versements excessifs.

L’entrée en vigueur des nouvelles dispositions

  • Faute de précision dans le texte de loi, les dispositions relatives aux PEA et PEA-PME sont entrées en vigueur le lendemain de la publication de la loi Pacte, soit le 24 mai 2019, et s’appliquent donc aux PEA et PEA-PME déjà existants (à l’exclusion des PEA « jeunes »).
  • Quelques interrogations demeurent : c’est le cas des retraits partiels qui ont été réalisés sur un PEA de plus de 8 ans avant l’entrée en vigueur de la loi : le titulaire peut-il bénéficier de la nouvelle mesure d’assouplissement et réaliser de nouveaux versements ou l’interdiction qui s’appliquait jusqu’alors demeure-t-elle ?

Anticiper la fin du Pinel

Le 24/06/2019

Taux réel négatif

Aujourd’hui, on s’appauvrit en épargnant et on s’enrichit en empruntant… 

Cela fait plus d’un an que les taux réels sont négatifs pour l’emprunteur immobilier... C’est-à-dire que l’on s’endette à des taux inférieurs à l’inflation !

Ces conditions d’emprunts exceptionnelles font que même sans les réductions d’impôts, il est pertinent d’investir dans l’immobilier, ancien comme neuf.

Les nombreux avantages du neuf

Le neuf a des avantages en dehors des économies d’impôts «Pinel» : frais de notaires réduits, absence de travaux les premières années, économies d’énergies (très important aujourd’hui), parking, ascenseurs etc.

Et Il y a de nombreux secteurs ou le prix de l’ancien a augmenté si vite que la différence avec le neuf a fortement diminué.

En «Pinel», le rendement locatif s’établit à 3,5% en moyenne. En «loyer libre», l’investisseur gagne 1 point de plus dans les secteurs tendus (25% de loyer en plus).

Le rendement brut, avant impôts et charges, atteint ainsi 4,5% (5% en meublé, 6% dans le pays Genevois ou sur certains secteurs touristiques de la Côte d’Azur etc.).

En empruntant à 1,5%, le taux de rendement interne (TRI), pour un contribuable taxé à 30%, ressort à 6% ! C’est beaucoup plus performant que le Livret A, le PEL ou l’assurance vie en euros.

La fin du dispositif Pinel ?

La fin des gros dispositifs que l’on connaît depuis plus de trente ans sans discontinuer, depuis la loi «Méhaignerie» de 1986 : si les taux restent ultra bas c’est hautement probable et il faut s’y préparer.

En tous cas il ne faudra pas manquer les deux ans et demi qui nous restent pour profiter du «Pinel» tel que nous le connaissons. Car même s’il est reconduit, il sera moins intéressant. Personne ne peut raisonnablement en douter.

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Bien sûr, il y a d’autres façons d’investir en immobilier avec un attrait fiscal que le «Pinel» comme en «déficit foncier», en Malraux (qui donne à peu près les mêmes performances en réduction d’impôts qu’un «Pinel»), en Monument Historique, ou en «Denormandie», en Meublé, en Girardin Outre-Mer, en nue-propriété...

Pour être sûr de choisir le programme et la fiscalité adaptés à votre situation personnelle, contacter votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.

 

 

Qui paye l'IFI ?

Le 23/06/2019

Qui sont ces Français qui paient l'impôt sur la fortune immobilière ?

Dans une lettre envoyée à un député, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a dévoilé des chiffres inédits sur le profil des contribuables assujettis à l'IFI.

(LaVieImmo.com) -

"Petits riches" ou membres des classes très aisées ? Qui est vraiment soumis à l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) ? On a désormais une réponse à cette question, grâce à une lettre du ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin envoyée au député communiste Jean-Paul Dufrègne, dont le contenu a été dévoilé par Le Figaro ce vendredi.

Globalement, l'IFI a rapporté à l'Etat 1,291 milliard d'euros en 2018 grâce aux contributions de 132.722 foyers fiscaux. Dans cette missive, le ministre indique que le contribuable assujetti à l'IFI a en moyenne 68 ans, possède un patrimoine net taxable moyen de 2,3 millions d'euros et que son foyer dispose d'un revenu fiscal de référence médian de 118.000 euros (la moitié des contribuables gagnent davantage, l'autre moitié d'entre eux ont des revenus inférieurs). On apprend par ailleurs que ces contribuables ont versé 9.730 euros en moyenne au fisc au titre de l'IFI en 2018, soit un peu plus que ce à quoi s'attendait Bercy

Pour rappel, l'IFI, qui a remplacé l'ISF en 2018, s'applique au patrimoine immobilier lorsque ce dernier dépasse 1,3 million d'euros. Mais il existe un abattement de 30% sur la valeur de la résidence principale, des exonérations pour certains biens (par exemple les forêts) ainsi que divers déductions possibles (notamment les dettes). C'est pourquoi on parle de patrimoine net taxable. Comme avec l'ISF, les biens professionnels ne sont pas pris en compte.

Un peu plus de 1.000 foyers ont un patrimoine supérieur à 10 millions d'euros

Derrière les moyennes, il y a cependant des écarts de patrimoine (et donc de contributions) importants. Ainsi, 78% des foyers à l'IFI ont un patrimoine net taxable compris entre 1,3 et 2,57 millions d'euros. Ce ne sont donc pas majoritairement des grandes fortunes, même s'ils font indéniablement partie des Français les plus riches. A titre de comparaison, dans sa dernière enquête patrimoine, l'Insee notait que le patrimoine net moyen des ménages (c'est-à-dire ici net des dettes) était de 235.900 euros en 2015. Seulement 5% des Français les mieux dotés en termes de patrimoine affichaient la même année un patrimoine net supérieur à 883.900 euros. C'est donc parmi eux que l'on retrouve les assujettis à l'IFI.

Pour revenir aux chiffres dévoilés par Gérald Darmanin, parmi les contribuables qui paient l'IFI, 22% des foyers concernés déclarent donc un patrimoine net taxable supérieur à 2,57 millions d'euros. Ils sont seulement 0,86% (soit 1.139 foyers fiscaux sur les 132.722 concernés) à déclarer un patrimoine net taxable supérieur à 10 millions d'euros. Ces ménages "concentrent au total 20,534 milliards d’euros de patrimoine net taxable (6,6 % du total) et disposent d’un revenu fiscal de référence moyen de 1,218 million d’euros", détaille Gerald Darmanin. Il s'agit là ici clairement de ménages très riches.

Mais gros patrimoine ne rime pas toujours avec gros revenus. Gérald Darmanin note ainsi que 16% des foyers à l'IFI ont un revenu fiscal de référence inférieur à 52.000 euros. Et 1,8% des foyers bénéficient du plafonnement (le montant total de l'IR, des prélèvements sociaux et de l'IFI ne peut excéder 75% du revenu de référence du contribuable). Ceux-ci affichent en moyenne un revenu fiscal de 30.000 euros mais un patrimoine net taxable de 6,9 millions d'euros. Le manque à gagner lié à ce plafonnement pour le fisc est par ailleurs beaucoup plus faible qu'avec l'ISF : 91 millions d'euros, contre un milliard avec l'ancienne version de l'impôt sur la fortune.

Jean Louis Dell'Oro - ©2019 LaVieImmo