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L'assurance-vie plie mais résiste bien

Le 04/03/2019

Lu sur Intérêts Privés n° 773 - mars 2019 :

"Sans surprise, les performances des fonds en euros baissent à nouveau en 2018. Paradoxalement, ce nouveau recul ne remet pas en question l'attrait de l'assurance-vie.

Pas de miracle mais pas de réelle déconvenue non plus ! Pour la dix-huitième année consécutive, les rendements des fonds en euros enregistrent, sans surprise, une nouvelle baisse avec un taux moyen 2018 attendu autour de 1,60 %. Soit 0,2% de moins qu'en 2017 (qui avait agréablement surpris avec une moyenne de 1,80%, selon la Fédération française de l'assurance). « Outre le maintien à des niveaux très bas des taux obligataires qui conditionnent le rendement des supports en euros, les assureurs ont dû faire face en 2018 à une forte instabilité des marchés boursiers. Ce qui ne leur a pas permis de dégager autant de plus-values que les années antérieures et donc, de doper autant que voulu les performances de leur actif général » détaille Cyrille Chartier-Kastler, du site d'évaluation des contrats d'assurance-vie Good Value for Money (GVfM).

Pourtant certains fonds euros, aux rendements traditionnellement inférieurs à la moyenne générale, réussissent à se reprendre légèrement par rapport aux années passées. À l'image du réseau des Caisses d'Épargne dont la majorité des contrats connaissent un rebond de 0,10 % ou encore, de la Macif qui offre 0,30 % de plus qu'en 2017 sur son contrat Multi Vie (1,50 %). Quant aux autres fonds euros régulièrement en tête des classements, bien qu'en recul, ils tirent encore leur épingle du jeu avec des résultats toujours au-dessus des 2 % comme l'Asac-Fapès (2,48 %), la MIF (2,35 %) ou l'Afer (2,25 %). Certains même remontent comme Euro Exclusif (2,31%) de Boursorama Vie.

Mais comment font ces assureurs pour servir une rémunération jusqu'à 1,5 % supérieure à celle actuelle des emprunts d'État ? Plusieurs explications sont détaillées par Thomas Delannoy, directeur général de l'Asac-Fapès. « À raison de 0,36 %, nos frais de gestion sur notre fonds euros sont très bas par rapport au reste du marché. Ce qui contribue à la performance finale. Quant à notre actif, il est composé sur la partie obligataire d'un panachage entre obligations d'État et corporate ou assimilé. Enfin, nous ne nous interdisons pas de réaliser des plus-values pour alimenter le rendement et avons demandé pour ce faire à notre assureur d'aller chercher des poches de diversification en private equity notamment ».

Le matelas intact du rendement stocké dans la PPB

La performance globale des fonds euros en 2018 est d'autant plus honorable que les professionnels n'ont pas puisé dans leurs réserves pour gonfler artificiellement leurs résultats. Bien au contraire... L'heure est toujours à la prudence et nombreux sont ceux à avoir choisi d'alimenter une nouvelle fois leur « provision pour participation aux bénéfices » (PPB). Autrement dit, cette cagnotte dans laquelle ils peuvent placer jusqu'à 15 % maximum des gains réalisés au cours de l'année et qui leur permet de lisser dans le temps les taux de rémunération servis à leurs assurés. « En 2018, nous avons davantage re-doté notre PPB que nous n'avons pioché dedans », confirme Geoffroy Brossier, directeur commercial, marketing & offres Vie de Covéa, groupe d'assurances mutualiste regroupant MAAF, MMA et GMF. Même chose pour l'association Gaipare qui, en affectant une dotation supplémentaire de 15,2 millions d'euros à sa PPB, a permis à cette dernière d'atteindre 1,45 % des avoirs de son fonds en euros.

Fait nouveau, en 2018, ce sont bien les assureurs qui, d'eux-mêmes, ont pris le parti de la modération du taux du fonds en euros sans y être incités par la Banque de France. Quitte à décevoir un peu les épargnants... Mais, pourquoi font-ils ce choix au risque d'affadir l'assurance-vie qui reste le placement roi dans le patrimoine des Français (selon l'enquête Patrimoine novembre 2018 de l'INSEE) ? Précisément pour orienter l'épargne des particuliers vers les supports en unités de compte (UC) - source de diversification et de potentiels rendements – et la détourner en partie des fonds en euros. En effet, le problème de gestion auquel sont confrontés les assureurs n'est pas nouveau : toute collecte vers les fonds euros contraint actuellement les professionnels du secteur à investir dans des obligations peu rémunérées (0,60 % aujourd'hui pour les OAT 10 ans) contribuant de fait à diluer les performances de l'actif général de leurs contrats massivement investi (de 70 % à 90 %) dans ces obligations. Et, la situation ne semble pas près de s'améliorer. « Nous sommes dans un scenario où les taux devraient rester durablement bas », analyse Cyrille Chartier-Kastler.

Poutant aux yeux des assurés, « le fonds en euros, même moins bien rémunéré, reste un support très avantageux car il associe garantie en capital, protection des aléas du marché, sécurisation des gains et disponibilité des fonds à tout moment », poursuit Thomas Delannoy. Ce qui en fait une parfaite solution de repli pour pérenniser le capital quand les UC sont à la peine comme ce fut le cas l'année dernière.

Sale temps pour les UC

Exceptés les UC investies en immobilier, 2018 a en effet été une année de baisse pour les supports en unités de compte en raison d'un mini krach boursier (-11 % pour le CAC 40 en 2018). « De quoi craindre un reflux des épargnants, souvent averses au risque, vers les fonds en euros, supports plus sécuritaires de leur contrat », regrette Geoffroy Brossier.

Conséquence : si 2018 a parfaitement rempli les espérances des assureurs avec un taux de collecte des UC de l'ordre de 28 %, 2019 risque en revanche de voir les versements chuter sur ces supports. Une tentation dont les assurés seraient à plus long terme, les premières victimes... Car, certes encore alléchantes par rapport au taux de rémunération proposés par les produits d'épargne traditionnels – livret A en tête – les performances servies par les fonds euros sont loin d'être aussi positives qu'elles ne le laissent croire. Une fois les prélèvements sociaux retirés et l'inflation de 1,80 % déduite, leurs rendements réels 2018 sont en effet quasi-nuls. Voire, pour certains, négatifs... D'où l'importance pour conserver l'attrait de son contrat de continuer à profiter de la diversité des UC. Notamment en réinvestissant après les baisses, une fois le calme revenu sur les marchés.

 

Fonds « europierre » toujours au top

3,2 % pour Sécurité Pierre Euros, 2,90 % pour Euro Allocation Long Terme 2... cette année encore, les fonds en euros à dominante immobilière figurent parmi les produits les mieux rémunérés du marché. Des performances à mettre au compte de leur allocation d'actifs. À la différence des fonds en euros classiques majoritairement investis en obligations, ils privilégient la pierre aux rendements plus élevés (autour des 4,20 % en moyenne en 2018 pour les SCPI) et surtout, plus stables. Problème : pour maintenir leurs taux, ces produits limitent leur collecte et/ou imposent des contraintes de diversification en UC."

Lu sur Intérêts Privés n° 773 - mars 2019

Rendement 2018 des contrats d'assurance-vie

Le 01/03/2019

La période des annonces des taux des fonds euros servis pour 2018 s'achève. Le millésime réserve quelques hausses surprises... mais aussi de sévères dégringolades. 


En cette fin de mois de février 2019, la quasi totalité des compagnies d'assurance vie ont envoyé à leurs clients les relevés annuels de leurs contrats d'assurance vie avec l'annonce du taux de participation aux bénéfices des fonds euros au titre de l'année 2018, autrement dit le taux de rendement annuel. 

Contrairement aux années précédentes, il est plus difficile d'en tirer une tendance de fonds. Certes, le taux moyen sera en baisse : sans doute de 0,10 ou 0,20 point pour s'établir aux alentours de 1,60%. La Fédération française de l'assurance devrait dévoiler cette moyenne le 26 mars prochain, lors de sa conférence de presse annuelle. 

Mais dans le détail, les taux de rendement 2018 réservent des surprises (à consulter dans le tableau comparatif ci-après qui recense près de 200 fonds euros). 

Côté hausses, citons notamment la Macif, mais aussi les contrats vendus par les bancassureurs Caisse d'épargne (BPCE Vie et CNP) et le Crédit Agricole (Prédica et Spirica), qui remontent légèrement de 0,10 point. 

Beaucoup de compagnies, comme ACM Vie, Axa, Garance, les mutuelles du groupe Covea (MMA, MAAF ou GMF), Sogecap ou Suravenir, ont joué la stabilité

Enfin, côté baisses, les fonds euros dynamiques ont pâti de la chute des marchés boursiers en fin d'année 2018: tous chutent lourdement. Idem pour le fonds euros contrat d'assurance vie de Monceau Assurances plus exposé que d'autres sur les actions qui voit son rendement baisser de plus de 1 point. 

Beaucoup d'assureurs comme BNP Paribas Cardif, Maif, AG2R ou Aviva pour le fonds Afer ont choisi de baisser de 0,20 point environ leur taux de rendement.

Nous commercialisons notamment les contrats d'assurance-vie de PRIMONIAL que nous avons choisi de mettre en avant car ils sont très différenciants :

- Link qui permet une gestion "fintech" pour les grands et les petits ;

- Sérénipierre dont le fonds en €uros bat tous les classements depuis 7 ans ;

- Target+ un fonds en €uros qui garantit donc le capital tout en jouant la bourse ; l'année 2018 a été trop chahutée en bourse ; le fonds est à 0 ;

 

Réflexions et mises en garde à l'usage des futurs retraités.

Le 28/02/2019

Réflexions et mises en garde à l'usage des futurs retraités. Par Philippe Baillot, Professeur-Associé à Paris II.

La courbe des taux longs, des marchés actions erratiques et le « vibrionnisme » fiscal apparentent le conseil patrimonial à la conduite sur glace par temps de brouillard. Dans ce monde insécure, la démographie offre seule quelques certitudes. Ainsi, la simple observation des données démographiques disponibles permet-elle, presque mécaniquement, de tirer nombre de conclusions certaines pour la gestion de patrimoine sur la longue durée. La démographie constitue, en effet, la plus exacte des sciences humaines. Elle s’apparente presque à une science dure. Aussi, sauf nouvel épisode de grippe espagnole ou submersion par l’immigration, notre avenir patrimonial est-il d’ores et déjà écrit dans la pyramide des âges française à l’horizon 2070.

 

Source : Insee, estimations de population pour 2007 et projection de population 2007-2060 pour 2060

Cette « pyramide » offre la forme nouvelle d’un menhir aux épaules plus larges que la base, et légèrement déséquilibré sur la droite (sa composante féminine).

Cette déformation permet, d’ores et déjà, d’envisager, au mieux, une croissance durablement faible. Pour la gestion du patrimoine, elle conduit à anticiper un vieillissement massif (I), assorti d’une féminisation des détenteurs du capital (II).

I. Le vieillissement de la population

Ce vieillissement va s’accompagner de nombre de nouvelles problématiques patrimoniales.

En premier lieu, le déséquilibre actuel de nos régimes de retraite par répartition ne peut que s’aggraver. Ainsi le ratio actifs/retraités devrait-il continuer à se dégrader.

 

Sources : Rapport à la CCSS 2002-2017 ; projection COR - novembre 2017

Cette observation conduit à balayer les discours politiques lénifiants. Le nécessaire équilibre de nos régimes de retraite, sur la durée – indépendamment même des problématiques techniques du passage à un système par points – appelle clairement à jouer sur les trois leviers disponibles : une hausse des cotisations, un recul de l’âge de départ et une diminution des prestations servies.

Les seuls choix politiques porteront sur l’importance relative de la mise en jeu de ces trois leviers disponibles. Au regard des évolutions démographiques annoncées, le recours à d’autres ressources apparaît, en effet, au mieux anecdotique.

À titre d’exemple, le recours à la taxation du capital est clairement interdit au regard des taux de prélèvement d’ores et déjà existants, qui plus est dans un système communautaire fondé sur la liberté de mouvement des capitaux. Au demeurant, la simple préservation de la compétitivité de nos capacités productives l’interdit.

Quant à une taxation accrue de la consommation des ménages, par un accroissement du taux de la TVA, elle signifierait un nouveau transfert au profit des classes d’âges les plus élevées ne pouvant que déboucher sur une véritable guerre des générations.

L’heureuse nouvelle est la prise de conscience croissante par les ménages de ces réalités. Ainsi, les jeunes générations ne s’interrogent plus sur le montant de leur future retraite, mais sur sa pérennité même.

Sur le plan patrimonial, il en découle une nécessité croissante pour les actifs d’épargner sur la durée pour limiter la baisse de leur niveau de vie à compter du jour de la disparition de leur force de travail.

Cette épargne accrue devra surtout être de meilleure qualité. En effet, depuis la crise de Law, les épargnants français se caractérisent par leur totale absence d’appétence pour le risque. Ainsi leur épargne se concentre-t-elle, pour l’essentiel, sur la Pierre et les produits de taux (livrets et fonds en euros). Or, la courbe des taux longs – illustrée par l’émission actuelle de l’OAT à 10 ans à 0,50 % - interdit d’imaginer que cette dernière composante soit créatrice de valeur, voire préserve simplement le pouvoir d’achat du capital investi.

À l’encontre de leur culture, les épargnants français devront donc nécessairement à l’avenir se tourner, dans une proportion entièrement nouvelle, vers les actions (cotées ou non cotées) voire, pour accroître la souhaitable diversification et décorrélation de leurs actifs, vers des placements à l’étranger. Les défis à relever sont donc immenses. Le premier, et pas le moindre, consistera à accroître leur culture financière, inférieure à celle des ménages russes !

 

Source OCDE : Résultats de l'évaluation Pisa 2012 de culture financière

Une culture financière accrue permettra seule aux épargnants français d’abandonner leur goût excessif pour des placements liquides et garantis. Ces caractéristiques s’avèrent, en effet, hors de prix dans une phase de taux bas et parfaitement hors de propos pour la préparation d’une retraite dont l’horizon temporel s’exprime en décennies.

II. La féminisation des détenteurs du capital

Le vieillissement rapide de la population française débouchera mécaniquement sur un accroissement des conservatismes.

 

Source : Conseil d'Orientation des Retraites COR)

Cette évolution sera encore accélérée par la longévité traditionnellement supérieure des femmes.

 

Source : Insee, estimation de population et statistiques de l'état civil

Les femmes sont moins tolérantes au risque que les hommes. Ainsi, nos « vieilles dames indignes » ne seront guère financièrement portées à détenir des actifs (dits) à risque. Or dans la phase actuelle de taux bas, une absence de prise de risque explicite s’accompagnera, à terme, d’une perte certaine. Le défi pédagogique pour leurs conseils en sera donc accru.

En toute hypothèse, les problématiques patrimoniales induites par la déformation de notre pyramide des âges ne relèvent pas de la seule dimension financière. La multiplication des seniors s’accompagne, en effet, d’une explosion du risque de dépendance.

L’accroissement de cette problématique induit mécaniquement une consommation accrue du capital au cours du 4ème âge. Il pèsera donc sur le montant de la transmission à la génération suivante, dans la proportion de son absence de prise en charge par la collectivité.

Sur le plan de la technique patrimoniale, il appelle surtout une allocation des actifs détenus, par ses victimes potentielles, propre à autoriser leur mobilisation. La détention de valeurs mobilières – en direct ou au sein de contrats d’assurance-vie – sera donc à privilégier, à l’encontre d’actifs immobiliers. Leur mobilisation s’avèrera, en effet, toujours plus délicate. Pour ces derniers, l’arme ultime consistera en une cession selon une formule viagère, la génération suivante étant alors clairement sacrifiée.

En l’absence même de survenance d’une situation de dépendance, le vieillissement des détenteurs du capital va appeler, au cours des prochaines années, une généralisation de la mise en œuvre des techniques de protection : à l’image de la curatelle, de la tutelle et des mandats de protection future.

D’ores et déjà, il est loisible d’observer une hausse continue des cas d’abus de faiblesse, illustrée judiciairement par feu l’ancienne première fortune de France (Madame Liliane Bettencourt). L’accroissement des enjeux conduira inéluctablement à leur multiplication à l’avenir.

Naturellement, « Oui-Oui » se réjouit d’observer que la seule façon de lutter contre la mort est de vieillir. La longévité accrue de la population française constitue donc une heureuse nouvelle.

Sur le plan patrimonial, la vieillesse reste un naufrage, au moins potentiel, lourd en coûts et conséquences, nécessitant par anticipation la mise en œuvre de solutions financières et juridiques, sans plus tarder.

Pour échanger sur ces thématiques et leurs répercussions sur la gestion de votre patrimoine, contactez votre Conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE au 09 81 48 61 15 ou par mail.

 

 

Sur quels placements investir en 2019 ?

Le 25/02/2019

Comment bien investir en 2019 ? Pour tenter de répondre à cette question, il faut revenir aux fondamentaux de l’investissement : quelle prise de risque êtes-vous prêt à accepter pour quel type de rendement espéré ?

En effet, chaque épargnant aura sa propre sensibilité au risque de perdre de l’argent, et chacun sait qu’on ne peut obtenir de rendement satisfaisant sur un placement sans un minimum de risque : «no risk, no return» comme disent les anglo-saxons.

Au-delà de cette règle de base que chaque épargnant doit s’appliquer à lui-même en fonction de son profil spécifique, avec bien sûr l'aide votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, vous devez aussi regarder ce que le marché a à offrir : certaines données sont intangibles et vont avoir un impact sur les choix d’investissement de tout épargnant.

Livrets bancaires et fonds en euros d'assurance-vie

Par exemple, il est incontestable aujourd’hui que certains placements ont perdu beaucoup de leur intérêt en raison du très faible rendement qu’ils procurent.

C’est le cas bien sûr pour les livrets bancvaires fiscalisés qui bien souvent donnent une rémunération inférieure à 0,5% avant fiscalité.

L’assurance vie n’est pas beaucoup mieux lotie avec un rendement moyen des fonds en €uros classiques qui devrait au mieux se stabiliser autour de 1,8% en 2019, ce qui revient à 1,49% après prélèvements sociaux, ces derniers ayant augmenté de plus de 10% début 2018, passant de 15,5% à 17,2%.

Les fonds en €uros immobilier font mieux : cf Sérénipierre, 3,20 % en 2018, 1er au classement depuis plus de 8 ans... mais ne permettent pas un investissement à 100 % sur le fonds en €uros ; cela nécessite une prise de risque sur la partie du contrat investie sur les unités de compte.

Le choix d’investissement plus rémunérateurs a pour contrepartie une prise de risque sur des placements non garantis en capital…

Les placements financiers

Les choix de placements financiers comportant une part de risque sont finalement assez peu nombreux : vous aurez le choix d’investir en Bourse, en direct sur des titres vifs ou sur des véhicules de gestion collective comme les SICAV ou Fonds communs de placement investis en actions cotées ou en obligations..

Sur les marchés obligataires, vous accepterez de prendre un risque de crédit sur des émetteurs privés (les entreprises) ou publics (les États), ou encore les marchés de devises, plus spéculatifs, peu recommandés pour des investisseurs non avertis.

Sur tous ces supports d’investissement, vous allez faire face à l’incertitude des marchés financiers, ce que les professionnels appellent la «volatilité» qui peut faire évoluer les prix fortement à la hausse comme à la baisse.

Et le choix de l’immobilier ?

Cette forte incertitude n’est pas du goût de nombreux épargnants qui sans exclure toute prise de risque, détestent l’idée d’avancer dans le brouillard.

C’est pour cela qu’un certain nombre d’entre eux fait le choix de l'immobilier. Même si aucune garantie n'est prévue, et qu'une perte en capital est envisageable avec des prix actuellement au plus haut, dès lors que l'emplacement est scrupuleusement choisi, ils escomptent un revenu minimum.

Dans l’univers immobilier, la SCPI, également appelée «pierre papier», a de l'intérêt puisqu’elle vous permet de vous débarrasser de tout souci de gestion.

Car en réalité, c’est bien là le principal défaut de cette classe d’actifs : contrairement à un placement financier, lorsque vous choisissez d'investir ans un bien immobilier «il faut s’en occuper», c’est-à-dire gérer des locataires, des travaux, payer la taxe foncière, etc…

Avec la pierre papier, on retrouve la sérénité de gestion d’un placement financier puisqu’on fait confiance à une société de gestion pour gérer les biens immobiliers présents dans un véhicule d’investissement collectif (SCPI, OPCI, SCI…).

Pour 2019, la SCPI risque à nouveau d’être en haut du podium, avec un taux de distribution qui devrait se stabiliser au-dessus de 4% pour la moyenne du marché, et des prix de parts qui devraient être assez stables, comme en 2018.

Certains gérants de SCPI laissent même entrevoir des progressions potentielles de distribution et de valorisation des parts pour 2019…

Patience toutefois car la solution doit s'envisager sur longue période. Les frais de souscription et le différé de jouissance neutralisent dans la pratique la rentabilité du placement sur au moins 2,5 ans au démarrage.

Pour les épargnants souhaitant sortir un peu des sentiers battus, la classe d’actif immobilière offre également une opportunité un peu confidentielle, mais propre à séduire certains investisseurs avertis : le «FILM» (Fonds d’Investissement en Location Meublée).

Tirant profit de la loi Macron d’août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, le FILM investit dans des biens mis en location meublée : il s’agit d’une nouvelle catégorie d’OPCI autorisés à investir pour une part dans du mobilier dédié à l’exploitation des immeubles (résidence d’affaires, de tourisme…).

Le régime fiscal de ces fonds est très avantageux puisqu’il permet d’imputer un amortissement annuel des immeubles sur les revenus locatifs générés.

Le rendement après impôt d’un FILM est donc dans la pratique très proche du rendement avant impôt, de l’ordre de 3% à 3,5% par an en prévisionnel.

Envie d'en savoir plus, de déterminer votre profil de risque, de faire un bilan sur votre situation et un point sur vos objectifs ? Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE !

 

GFV Champagne à partir de 6 000 € - à saisir !

GFV Champagne à partir de 16 800 € - 24 bouteilles par an

Le 20/02/2019

Pour information, nous avons actuellement des GFV sur plusieurs régions viticoles françaises.

Sur la Champagne :

A partir de 16 800 € (correspondant au ticket d'entrée de deux parts), vous recevez un rendement annuel en nature de 24 bouteilles par an.

A consommer avec modération, bien sûr !

Une maison centenaire qualitative - un vin de connaisseurs !

Nous vous rappelons les autres avantages des GFV : outre le fait que vous êtes propriétaire de la terre et que vous allez donc percevoir votre fermage en nature,

Vous êtes exonéré partiellement de l'IFI : pour ¾ de leur valeur jusqu'à 101.897 et pour 50% au-delà.

Et dans les mêmes limites, vos héritiers seront exonérés de droit de donation ou de succession !

Contactez-nous immédiatement au 09 81 48 61 15 ou par mail afin que nous vérifiions ensemble si ce type d'investissement, avec risque de perte en capital et revenus non garantis, correspond à votre situation personnelle et à vos objectifs.

Qu'est-ce que l'ingénierie patrimoniale ?

Le 20/02/2019

L'expert en stratégie patrimoniale AVENIR & SERENITE PATRIMOINE adopte une approche globale en analysant votre situation personnelle, professionnelle, familiale, patrimoniale, fiscale et juridique. De cette étude, émergent des préconisations de solutions financières et immobilières adaptées à votre situation et à vos objectifs patrimoniaux. 

A ce stade, aucune recommandation de solutions produit ne sera faite.

Disposant de l'agrément CJA "Conseil Juridique Approprié", nous pouvons vous donner des conseils patrimoniaux et fiscaux tels qu’un changement de régime matrimonial, la rédaction d’un testament ou la réalisation d’une donation. Ces études ne sauraient se substituer aux recommandations et à l’intervention de vos conseils habituels (notaire, avocat, expert-comptable…).

Nous répondons notamment aux questions suivantes :

Comment détenir, gérer, adapter, restructurer votre patrimoine personnel et/ou professionnel et selon les besoins de votre profession?

Optimiser votre impôt sur le revenu :

  • Optimisation de revenus catégoriels
  • Dispositifs d’exonération totale / partielle d’IR
  • Réduction / crédit d’impôt

Optimiser votre impôt sur la fortune immobilière en France :

  • Dispositifs d’exonération totale ou partielle d’IFI
  • Cas de réduction d’IFI
  • Régularisation des actifs à l’étranger en euros

Restructurer votre patrimoine professionnel :

  • Holding animatrice
  • LBO (Leverage Buy Out), LMBO (Leverage Management Buy Out), OBO (Owner Buy out)
  • Projets professionnels et/ou privés (structuration financière à planifier)

Comment transmettre votre patrimoine personnel et/ou professionnel à vos héritiers et/ou aux tiers et intégrer vos préoccupations ?

Anticipation de la transmission :

  • Etude de la restructuration du patrimoine
  • Optimisation fiscale des droits de donation et de succession
  • Protection du conjoint survivant, protection du concubin
  • Protection des enfants handicapés/incapables
  • Choix du meilleur outil de cession : dons manuels, donations simples, donations trans-générationnelles, pactes adjoints…

Ventes et successions :

  • Éléments substantiels de la vente
  • Optimisation de la fiscalité sur les plus-values en cas de vente (selon la nature)
  • Optimisation de la fiscalité des droits de succession au sein de la famille
  • Remploi des capitaux après le temps de la vente

Envie de bénéficier vous aussi de vrais services experts* ? Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE !

PERP et Travaux locatifs en 2019

Le 14/02/2019

Avec la mise en place du prélèvement à la source (PAS), en 2019, les revenus courants 2018 vont profiter d’un crédit d’impôt exceptionnel rendant ces revenus non imposables. Dans ce contexte, certains contribuables ont en 2018 interrompu leurs versements sur leur PERP et / ou différé les travaux pilotables de leur immobilier locatif. Un dispositif « anti-abus » a cependant été instauré pour limiter les reports. Voici ce qu’il faut savoir.

PERP : si vous avez interrompu vos versements en 2018, la solution du conjoint

Pour dissuader les contribuables d’interrompre leur PERP en 2018, le législateur a mis en place le dispositif transitoire suivant : concernant les PERP existants en 2017 et sur lesquels les versements 2018 auraient été inférieurs à ceux de 2017 et de 2019, seule la moyenne des versements effectués entre 2018 et 2019 serait déductible.

Prenons un exemple : si vous avez versé 5000 € sur votre PERP en 2017 mais, que vous n’avez effectué aucun versement en 2018, et que vous décidez de verser à nouveau 5000€ en 2019, seule la moyenne de vos versements 2018/2019, soit 2500€ sera déductible de votre revenu 2019. Dans cette hypothèse, si vous cherchez à déduire 100% des primes versées de vos revenus 2019, votre versement 2019 ne doit pas excéder votre versement 2018 !

Autre possibilité : si votre conjoint ou votre partenaire de PACS n’a pas de PERP, il peut en ouvrir un ! Dans ce cas, le dispositif « anti-abus » ne s’appliquera pas : votre foyer fiscal profitera d’une déduction correspondant à 100% des primes versées sur ce PERP en 2019. Votre conjoint ou partenaire de PACS pourra même faire un versement complémentaire correspondant au montant du versement que vous n’avez pas effectué en 2018. En effet, le PERP vous permet de récupérer, sur 3 ans, la quotité fiscale à laquelle vous avez droit et que vous n’avez pas utilisée vous, votre conjoint, ou votre partenaire de PACS.

Si vous effectuez, depuis au moins 2017, des versements sur votre PERP et que vous n’avez ni interrompu, ni diminué vos versements en 2018, votre versement 2019 sera totalement déductible quel que soit son montant ! Dans un tel cas, n’hésitez pas à reverser sur votre PERP.

Enfin, si vous avez ouvert votre PERP en 2018 ou en 2019, la totalité des versements effectués en 2019 sera déductible.

Déficit foncier : il faudra parfois attendre 2020

Avec la mise en place du PAS, les revenus fonciers 2018 vont profiter d’un crédit d’impôt exceptionnel (CIMR) les rendant non imposables.

Afin d’éviter un report massif des travaux de 2018 sur 2019, au risque de pénaliser les métiers du bâtiment, il a été mis en place un dispositif fiscal transitoire. Ce dernier prévoit que le montant des charges pour travaux déduit des revenus fonciers en 2019 sera calculé bien par bien et égal à la moyenne des travaux réalisés en 2018 et en 2019.

Si vous avez fait des travaux en 2018 et que vous ne réalisez pas de travaux en 2019, vous déduirez en 2019, de nouveau 50 % des travaux réalisés en 2018. Inversement, si vous n’avez eu aucune charge pour travaux en 2018, vous ne déduirez que 50% des travaux réalisés en 2019… Enfin, si vous avez entrepris des travaux en 2018 et 2019, vous déduirez la moyenne des travaux réalisés sur les 2 années. Dans cette hypothèse, il est préférable que le montant des travaux 2019 n’excède pas celui de 2018, si vous souhaitez en déduire la totalité

Prenons un exemple

Vous avez effectué des travaux dans votre immobilier locatif pour un montant de 5 000 € en 2018, vous faites à nouveau des travaux pour 12000€ en 2019, vous ne pourrez pas déduire 12000€ en 2019 mais 8500€ soit la moyenne des travaux réalisés entre 2018 et 2019.

Par conséquent, si les travaux envisagés en 2019 n’ont pas de caractère d’urgence, attendez 2020 pour les mettre en œuvre, vous pourrez ainsi les déduire en totalité.

Une exception importante : les biens acquis en 2019 ne sont pas concernés par ce dispositif, vous pouvez donc envisager l’acquisition de biens immobiliers en 2019 et décider d’entreprendre des travaux sans vous soucier de cette restriction fiscale temporaire.

Rendement SCPI 2018

Le 11/02/2019

Les données officielles, collectées par l’ASPIM et l’IEIF, ne seront disponibles que dans quelques jours. Seront alors notamment dévoilés le niveau de la collecte des SCPI et leur taux de distribution moyen en 2018. Ce dernier devrait tourner autour de 4,40%, en léger retrait donc par rapport à 2017 (4,44%).