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Épargne retraite : mieux vaut se lancer avant 35 ans
Le 09/08/2019
Sauf à devoir consentir de gros sacrifices une fois âgé, il faut épargner pour sa retraite avant 35 ans. Notre tableau le montre : pour obtenir 1.000 euros de rente à 65 ans, l’effort est deux fois moindre à 30 ans qu’à 45 ans (390 euros contre 830).
(1) Nos simulations sont réalisées avec un taux de rendement moyen de 3% l’an (profil d’investissement "prudent").
(2) Le taux de réversion de la rente sur le conjoint survivant est de 60% (les époux sont supposés avoir le même âge).
Rentrée 2019 : Transfert de votre contrat d'assurance-vie
Le 09/08/2019
Transfert de votre contrat d'assurance-vie
L’opération peut s’avérer bénéfique pour les détenteurs de contrats aux performances poussives.
Les détenteurs d’un contrat médiocre ont une opportunité évidente d’investir dans une offre plus rentable.
Mutuelle : la réforme santé va faire grimper les prix !
Le 08/08/2019
Mesure phare du mandat d’Emmanuel Macron, le reste à charge zéro également connue sous le nom de réforme « 100% santé » promet de meilleurs remboursements des patients sur certains types de dispositifs médicaux. Cette réforme pourrait toutefois conduire à une augmentation des cotisations des mutuelles, notamment pour les seniors.
Une augmentation des cotisations des mutuelles senior
Prévue dès le 1er janvier 2020, la réforme du reste à charge zéro prévoit un remboursement total de lunettes et prothèses dentaires, puis certaines prothèses auditives en 2021. Cette mesure devant être financée aux trois-quarts par la Sécurité Sociale, il est difficile de comprendre en quoi elle pourrait se traduire par une hausse significative des tarifs des complémentaires santé. D’après la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, les organismes de mutuelle seraient d’ailleurs « largement capables d’assumer » leur participation sans avoir cependant à la répercuter sur leurs tarifs. Pourtant, les professionnels du secteur reconnaissent qu’une hausse des prix est à prévoir. Leur argument ? Il n’est pas possible d’offrir plus de garanties tout en proposant des cotisations minimes. Opportunisme de la part des mutuelles ou non, il y aura bien une augmentation des cotisations des mutuelles pour les seniors.
Une augmentation des tarifs d’en moyenne 2%
Selon les experts, les tarifs des complémentaires santé connaîtraient une augmentation moyenne de 2% mais pour certains assurés plus âgés, des hausses record pouvant aller jusqu’à 15% pourraient être constatées ! Quelque soit le pourcentage d’augmentation du prix des mutuelles suite au reste à charge zéro, certains organismes ne devraient pas hésiter à augmenter les cotisations des actifs pour les mettre à contribution et ainsi minimiser la hausse de celles des seniors et des retraités. A noter également que les mutuelles d’entreprise ne seraient pas épargnées.
Ce peut être le bon moment pour faire un audit de vos contrats.
Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE pour faire jouer la concurrence.
PEL, Livret A... : les rendements sont inférieurs à l'inflation
Le 08/08/2019
Depuis 2015, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne rapportent plus que 0,75%. Un taux de rendement gelé jusqu’en 2020… Si vous avez placé 22.950 euros (le plafond de versement autorisé) sur votre Livret A ou votre LDDS en 2018, vous vous êtes donc retrouvé à la tête d’un capital de 23.122 euros à la fin de l’année. Jusque-là, votre placement vous a donc rapporté 172 euros sur un an, grâce à la rémunération de 0,75%.
Mais, en prenant en compte l’inflation de 1,8% en 2018, votre capital placé sur ces livrets ne vaut, en réalité, plus que 22.705 euros*. En termes réels, vous avez donc perdu 245 euros (22.950-22.705) avec votre Livret A ou votre LDDS.
Prenons maintenant l’exemple du Livret d’épargne populaire (LEP), qui a rapporté 1,25% l’an dernier. Si vous y avez placé 7.700 euros (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 7796,25 euros au 31 décembre. Vous avez donc gagné 96,25 euros sur l’année. Mais, une fois l’inflation de 1,8% prise en compte, votre épargne ne s’élève plus qu’à 7.655 euros. Avec un LEP, vous avez donc perdu, en termes réels, 45 euros l’an dernier.
De même pour le Livret jeune, qui rémunère, de manière générale, à 1,50%. Avec 1.600 euros placés (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 1.624 euros à la fin de l’année. Mais, en termes réels (net d’inflation), il ne s’élève plus qu’à 1595 euros. Une fois l’inflation prise en compte, vous avez donc perdu 5 euros en plaçant votre argent sur un livret jeune.
Ces deux livrets réglementés (LEP et livret jeune) font donc moins perdre de pouvoir d’achat aux Français que le Livret A et le LDDS. Et pourtant, ils sont délaissés par les épargnants, puisqu’ils ont tous les deux accusé une décollecte nette de 800 millions et de 200 millions d’euros respectivement en 2018, contre 12,69 milliards d’euros placés sur le Livret A et le LDDS… La faute, sans doute, à leurs plafonds de versement moins élevés.
Autre produit d’épargne que les Français affectionnent particulièrement (pour le moment en tout cas) : le Plan épargne logement (PEL). Alors qu’il rapportait encore 2% en 2015, il ne rémunère plus qu’à 1% désormais. Et ce sans prendre en compte la fiscalité… Car les intérêts perçus sur le PEL sont soumis, au moment du versement, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%. Net d’imposition, le taux de rendement du PEL n’est donc plus que de 0,7%.
Si vous avez placé 10.000 euros sur votre PEL en 2018, votre capital s’élève donc à 10.070 euros à la fin de l’année, après application du PFU. Mais, en prenant en compte l’inflation, l’épargne placée sur votre PEL ne ressort en fait qu’à 9.888 euros au 31 décembre. Vous avez donc perdu 112 euros.
C’est simple : avec une hausse des prix de 1,8% en 2018, ces produits d’épargne réglementés vous ont fait perdre de l’argent l’an dernier. Et, même si l’inflation devrait ralentir en 2019 (à +1,3% selon les estimations de la Banque de France), elle restera nettement supérieure aux taux de rendement des différents livrets défiscalisés et du PEL…
Pour gagner du pouvoir d'achat, il faut désormais prendre plus de risques pour vos placements.
Vous avez un profil prudent ? Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE saura vous orienter, contactez-le !
Le 07/08/2019
Le Plan d’épargne retraite populaire (Perp) permet de préparer sa retraite à son rythme. Avec un avantage fiscal très généreux en phase d’épargne.
2018 étant une année fiscale « blanche », nous vous avons conseillé de ne pas alimenter vos PERP existants, ni en 2018, ni en 2019, les pouvoirs publics ayant mis en place une règle anti-abus.
Bonne nouvelle, cette règle ne concerne pas les épargnants ouvrant leur premier Perp cette année. Pour eux, les règles ordinaires de déduction de l’épargne retraite restent applicables pour les versements faits en 2019.
Pour les nouveaux PERP, les sommes versées sont déductibles de vos revenus imposables, à hauteur d’un plafond égal à 10 % de vos revenus professionnels de l’année précédente.
Perp en 2019 : un impact non négligeable sur votre prélèvement à la source
A l’heure du prélèvement à la source, l’épargne retraite est doublement avantageuse si vous êtes fortement imposé. D’une part, les sommes épargnées sur votre plan d’épargne retraite populaire vous procurent une économie d’impôt proportionnelle à votre taux marginal d’imposition. D’autre part, elles vous permettent de diminuer votre revenu imposable et de réduire en conséquence votre taux de prélèvement à la source applicable à partir de septembre 2020. Vous avez donc encore plus intérêt à souscrire un Perp en 2019 pour préparer votre retraite… et faire tomber la pression fiscale !
Nous vous rappelons que la loi Pacte vient de créer un niouveau produit retraite, le PER. Certaines compagnies d'assurances pourront probablement commercialiser ce nouveau produit dès octobre 2019.
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE sera vigilant sur ces propositions ; l'autre bonne nouvelle est qu'il sera possible de transférer son PERP sur le nouveau PER. Cela permettra de profiter de la défiscalisation avec un très bon PERP en prenant le temps de bien étudier la future offre disponible en PER.
Le 07/08/2019
Les records se succèdent, avec une régularité déconcertante. Les taux d’emprunts moyens des crédits immobiliers ont de nouveau chuté en juillet selon l’observatoire Crédit Logement CSA. Ils s'établissent en moyenne à 1,2% toute durée confondue. La durée d’emprunt la plus courante, 20 ans, permet même aux particuliers de financer l’achat de leur bien à seulement 1,14%. Et encore, il ne s’agit là que d’une moyenne, car dans les faits, plus de 25% des emprunteurs décrochent un taux inférieur à 1% sur 20 ans. Une proportion qui grimpe à plus de 50% sur 15 ans !
Si vous êtes déjà propriétaire, il vous est aussi possible de passer sous la barre symbolique de 1% en renégociant votre crédit immobilier. L’opération vaut même le coup pour des emprunts souscrits il y a tout juste deux ans…
S’il est naturel de se tourner tout d’abord vers son banquier pour négocier une remise, le plus simple sera souvent de se faire racheter son crédit par une banque concurrente. Pour que l'opération soit rentable, elle doit remplir trois critères. Le crédit à racheter doit au moins atteindre 75.000 euros. Le rachat doit par ailleurs être opéré durant le premier tiers de la durée du prêt - période durant laquelle le propriétaire rembourse majoritairement les intérêts au détriment du capital -, afin d’être rentable. Enfin, le taux du nouvel emprunt doit au minimum être inférieur de 0,7% par rapport à l’ancien crédit. De manière plus générale, plus l’emprunt est récent, moins la différence doit être significative.
Cas numéro 1 : un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans contracté en août 2017
Un couple a emprunté 200.000 euros sur 20 ans en août 2017 au taux - déjà canon - de 1,7%. Deux ans après, en août 2019, ce même couple se fait racheter son crédit alors qu’il lui reste environ 168.000 euros à rembourser. Aujourd’hui, il décrocherait un taux de 1%. La différence est suffisante pour faire gagner de l’argent à notre profil. Au choix, la nouvelle banque peut lui proposer de raccourcir de neuf mois sa durée de crédit et ainsi générer environ 9.200 euros d’économies, ou bien de faire baisser ses mensualités de 39 euros pour lui donner davantage de marges financières. La deuxième option est tout de même moins avantageuse, car elle ne permettrait d’économiser que 8.500 euros.
Cas numéro 2 : un emprunt de 300.000 euros sur 25 ans contracté en août 2017
Le constat est encore plus flagrant pour des sommes plus importantes. Un couple ayant contracté un prêt de 300.000 euros à la même date - août 2017 - sur 25 ans bénéficiait alors d’un taux moyen de 2%. Après renégociation, il parvient à décrocher un nouveau crédit bien plus avantageux à 1,2%, soit 0,8% de moins que le financement initial. Il pourrait alors au choix bénéficier d’une durée de prêt raccourcie d’un an et huit mois pour un gain colossal net de 25.120 euros ! Il peut aussi choisir de diminuer ses mensualités de 80 euros pour arriver à gain net de 22.031 euros.
Cas numéro 3 : un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans contracté en 2015
La donne change légèrement pour un emprunteur ayant contracté de 200.000 de prêt sur 20 ans en 2015. Celui-ci décide de se faire racheter son crédit en août 2019 - soit quatre ans après - et divise ainsi son taux par plus de de trois, passant de 2,55% à 0,8% ! Une méga promo supérieure aux deux autres profils ? Pas vraiment, car l’opération n’est pas aussi juteuse qu’elle aurait pu l’être quelques années auparavant. Pour preuve : le gain est similaire au deuxième profil - environ 20.000 euros -, et ce malgré un énorme écart de taux. La raison est simple : c’est en début de prêt que l'on rembourse le plus d'intérêts. C’est donc durant cette période que le levier de la renégociation est le plus fort !. Les gains sont tout de même substantiels et grimpent à 22.500 euros si l’emprunteur opte pour la réduction de la durée d’emprunt. En conséquence, les acheteurs qui n’ont pas encore renégocié et dont le prêt sur 20 ans a dépassé son cinquième anniversaire devraient commencer à s’y atteler. Car le bénéfice d’un tel changement commence à fondre sérieusement.
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE est courtier en financements, contactez-le pour une simulation personnalisée.
Le taux du Livret A attendu à 0.50% au 1er février 2020
Le 02/08/2019
A seulement 6 mois de la prochaine détermination du taux du livret A, sauf décision contraire du gouvernement, pour circonstances exceptionnelles, comme si souvent invoquées par le passé, le taux du livret A devrait tomber à son nouveau taux plancher, à savoir 0.50%. Et ce, quel que soit le niveau de l’inflation le 15 janvier 2020, date de l’application de la nouvelle formule de calcul.
Les nouveaux produits épargne retraite
Le 27/07/2019
Dans l’ordonnance, publiée ce jeudi 25 juillet au Journal officiel, la fiscalité et le fonctionnement des trois nouveaux produits d’épargne retraite sont précisés. Ces plans seront accessibles à compter du 1er octobre.
Allez-vous être séduit par les nouveaux produits d’assurance retraite ? C’est en tout cas l’objectif affiché par le gouvernement. Désormais, trois types de produits seront proposés. Un plan d’épargne retraite individuel et deux plans d’épargne retraite d’entreprise. Le plan d’épargne retraite individuel succédera au plan d’épargne retraite populaire (Perp) et au contrat Madelin (destiné aux travailleurs non-salariés). Il pourra s’agir soit d’un compte-titres soit d’un contrat d’assurance comme c’est déjà le cas aujourd’hui. Ces produits pourront être distribués par des banques, des assureurs ou par des organismes spécifiques comme Préfon pour les agents publics.
Concernant les plans d’épargne d’entreprise, il existera deux déclinaisons. Tout d’abord, le plan d’épargne retraite d’entreprise collectif sera ouvert à tous et prendra la succession du Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco). Ensuite, un autre produit sera réservé à certaines catégories de salariés et prendra la suite des contrats “article 83”. L’ordonnance laisse la possibilité aux entreprises de regrouper ces deux produits en un seul plan d’épargne retraite.
Quel que soit le plan que vous choisirez, vous pourrez procéder à un déblocage anticipé pour l’achat de votre résidence principale. Et opter, au moment de votre départ à la retraite pour une sortie en rente ou en capital.
Les transferts facilités
La facilité des transferts d’un plan d’épargne retraite à l’autre mais aussi de l’assurance vie vers l’épargne retraite est l’un des leviers utilisé par le gouvernement pour vous diriger vers ces nouveaux produits. Ainsi, si vous disposez déjà d’un produit d’épargne retraite, vous pourrez le transférer facilement vers les nouveaux produits proposés. La fin de la commercialisation des anciens produits est fixée au plus tard au 1er décembre 2020. Toutefois l’ordonnance précise qu’il pourront continuer à être commercialisés s’ils se mettent en conformité avec les nouvelles règles. Ensuite, ces produits pourront vous suivre tout au long de votre carrière que vous soyez salarié, fonctionnaire ou encore indépendant.
Une fiscalité attractive sera aussi mise en place pour inciter les transfert des fonds de l’assurance vie vers l’épargne retraite. Ainsi, jusqu’au 1er janvier 2023, tout rachat d’un contrat d’assurance vie de plus de 8 ans verra l’avantage fiscal doublé, soit 9.200 euros d’exonération sur les plus values pour un célibataire et 18.400 euros pour un couple. Pour en profiter, il faut que les sommes soient réinvesties dans un plan d’épargne retraite et que le rachat soit effectué au moins 5 ans avant le départ en retraite.
La fiscalité et les prélèvements sociaux
Comme c’est le cas aujourd’hui, la fiscalité dépendra de l’origine des sommes épargnées plutôt que du support sur lequel vous les versez. Ainsi, les versements volontaires et obligatoires seront déductibles de l'assiette de l'impôt sur le revenu à l'entrée dans la limite de plafonds de déductibilité (généralement 10%). À la sortie, vos versements déduits de l’impôt sur le revenu seront soumis à l’impôt sur le revenu, que vous choisissiez de sortir en rente comme en capital. Pour la part versée n’ayant pas fait l’objet d’une déduction de l’impôt sur le revenu au départ, à la sortie, seules les plus-values obtenues seront fiscalisées.
Le mécanisme est différent pour les sommes issues de l’épargne salariale c’est-à-dire provenant de l’intéressement, de la participation ou encore s’il y a un abondement de votre employeur. Elles continueront à être exonérées fiscalement. En ce qui concerne les prélèvements sociaux, les versements à l’entrée en resteront exonérés. A la sortie, les gains obtenus seront soumis au Prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % pour une sortie en capital.
Pour la succession
Aujourd’hui, lorsque le titulaire d’un plan épargne retraite décède, ses héritiers continuent à percevoir une rente sur la durée qui était prévue. Cette somme est exonérée de droits de transmission. Avec les nouveaux produits, la succession pourra se faire sous forme de sortie en capital. Dans ce cas, tout dépend du type de produit souscrit. S’il s’agit d’un produit bancaire (compte-titres), le capital sera intégré à l’actif successoral. Dans le cas de d’un produit assurantiel, deux possibilités existeront. En cas de décès avant 70, un abattement de 152.500 euros sera appliqué. Si le décès est après 70 ans, l’abattement sera de 30.500 euros.
Dans tous les cas, pour sélectionner le meilleur produit, n'hésitez pas à en parler à votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.
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Mise en œuvre du forfait social réduit sur le nouveau plan d’épargne retraite d’entreprise
Un décret publié au Journal officiel du 1er août 2019 concrétise l’application du forfait social à 16 % au futur plan d’épargne retraite d’entreprise (PERE), dès lors que l'épargne est orientée vers le financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) :
Au 1er octobre 2019, la réforme de l’épargne retraite entrera en vigueur avec notamment la mise en place du nouveau « plan d’épargne retraite », qui unifie le cadre juridique des différents produits d’épargne retraite existants, tant individuels que collectifs (PERCO, régimes de retraite supplémentaire « art. 83 », etc.) (c. mon. et fin. art. L. 224-1 et s.).
Le décret d’application de la réforme de l'épargne retraite prévue par la loi PACTE, et mise en œuvre par l'ordonnance 2019-766 du 24 juillet 2019, a été publié au Journal officiel du 1er août 2019.
Entre autres mesures, le décret met en application le dispositif du forfait social réduit sur les versements des employeurs en épargne retraite d’entreprise, à condition que l'épargne soit orientée vers le financement des petites et moyennes entreprises (c. séc. soc. art. D. 137-1 modifié).
La loi PACTE a en effet généralisé l’application du taux réduit de 16 % à l’ensemble des dispositifs qui entrent dans le cadre du PERE, à condition que l’épargne en « gestion pilotée » soit affectée à l’acquisition de parts de fonds dont au moins 10 % des titres sont éligibles au plan d’épargne en actions destiné au financement des PME et ETI (PEA-PME) (c. séc. soc. art. L. 137-16).
Le taux de 16 % concerne les sommes suivantes, lorsqu’elles sont affectées sur un PERE : participation, intéressement, abondements et versements unilatéraux de l’employeur aux plans d’épargne salariale, droits inscrits au CET (ou en son absence, dans certaines limites, correspondant à des jours de repos non pris), versements obligatoires du salarié et de l'employeur aux plans d’épargne retraite d’entreprise à adhésion obligatoire.
Décret 2019-807 du 30 juillet 2019, art. 6, 1er août