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Finalisation du PER

Le 15/08/2019

Avec la publication d’un arrêté le 11 août au Journal officiel, le dispositif réglementaire nécessaire au lancement du nouveau Plan d’épargne retraite (PER) en octobre 2019 est désormais complet. Cet arrêté livre notamment les contours de la gestion pilotée s'appliquant par défaut sur les futurs PER.

Vous comptez ouvrir un PER, dans sa version individuelle ou collective ? Sauf « demande expresse » de votre part, le gestionnaire (assureur, gestionnaire d’actifs, etc.) devra appliquer la gestion pilotée par défaut, avec une sécurisation progressive des avoirs à l’approche de la retraite. Ce principe de la gestion pilotée par défaut prévaut déjà pour le plan d’épargne salariale orienté retraite, le Perco : il va ainsi être généralisé à l’ensemble des familles de PER.

Dans l’arrêté publié le 11 août au Journal officiel, Bercy précise les contours de cette gestion pilotée, en définissant le risque envisageable sur trois profils type d'allocation d'actifs. Le gestionnaire ne pourra ainsi qualifier un profil de « prudent horizon retraite » que si son allocation prévoit un minimum de 30% sur des actifs « à faible risque ». Puis le seuil d’actifs sans risque augmente progressivement passé le cap des 10 ans avant la « date de liquidation envisagée par le titulaire ». Plus concrètement, la date de liquidation du PER est l’âge théorique de départ à la retraite, mais l’arrêté précise que le titulaire du plan peut modifier « à tout moment » la date de liquidation envisagée.

Voici les seuils d’investissement en actifs sans risque pour les profils « prudent horizon retraite », « équilibré horizon retraite » et « dynamique horizon retraite ». Faute de choix de la part du souscripteur, c'est le profil « équilibré horizon retraite » qui s'applique.

Délai avant la retraite Profil « prudent » Profil « équilibré » Profil « dynamique »
Plus de 10 ans 30% Allocation libre Allocation libre
5 à 10 ans 60% 20% Allocation libre
2 à 5 ans 80% 50% 30%
Moins de 2 ans 90% 70% 50%
 

Précisions sur le transfert et l’information annuelle

L’arrêté précise par ailleurs le délai s’appliquant en cas de demande de transfert d’un PER d’un gestionnaire vers un autre : le gestionnaire « sortant » devra s’exécuter dans un délai de 2 mois après réception de l’ensemble des pièces justificatives nécessaires.

L’arrêté détaille aussi les éléments qui devront figurer dans le document d’information annuelle fourni aux détenteurs de PER : performance globale de l’actif, frais de gestion prélevés, frais ayant donné lieu à des rétrocessions au profil de distributeurs, performance finale servie au détenteur du plan, etc.

Épargne retraite : mieux vaut se lancer avant 35 ans

Le 09/08/2019

Sauf à devoir consentir de gros sacrifices une fois âgé, il faut épargner pour sa retraite avant 35 ans. Notre tableau le montre : pour obtenir 1.000 euros de rente à 65 ans, l’effort est deux fois moindre à 30 ans qu’à 45 ans (390 euros contre 830).

 

(1) Nos simulations sont réalisées avec un taux de rendement moyen de 3% l’an (profil d’investissement "prudent").

(2) Le taux de réversion de la rente sur le conjoint survivant est de 60% (les époux sont supposés avoir le même âge).

Rentrée 2019 : Transfert de votre contrat d'assurance-vie

Le 09/08/2019

Transfert de votre contrat d'assurance-vie

La loi Pacte, votée en avril 2019, ouvre droit pour chaque titulaire d’un contrat d’assurance vie à le troquer pour un autre (cliquez sur cette ligne pour en savoir plus)

L’opération peut s’avérer bénéfique pour les détenteurs de contrats aux performances poussives.

Les détenteurs d’un contrat médiocre ont une opportunité évidente d’investir dans une offre plus rentable.

 

Mutuelle : la réforme santé va faire grimper les prix !

Le 08/08/2019

Mesure phare du mandat d’Emmanuel Macron, le reste à charge zéro également connue sous le nom de réforme « 100% santé » promet de meilleurs remboursements des patients sur certains types de dispositifs médicaux. Cette réforme pourrait toutefois conduire à une augmentation des cotisations des mutuelles, notamment pour les seniors. 

Une augmentation des cotisations des mutuelles senior

Prévue dès le 1er janvier 2020, la réforme du reste à charge zéro prévoit un remboursement total de lunettes et prothèses dentaires, puis certaines prothèses auditives en 2021. Cette mesure devant être financée aux trois-quarts par la Sécurité Sociale, il est difficile de comprendre en quoi elle pourrait se traduire par une hausse significative des tarifs des complémentaires santé. D’après la Ministre de la Santé Agnès Buzyn, les organismes de mutuelle seraient d’ailleurs « largement capables d’assumer » leur participation sans avoir cependant à la répercuter sur leurs tarifs. Pourtant, les professionnels du secteur reconnaissent qu’une hausse des prix est à prévoir. Leur argument ? Il n’est pas possible d’offrir plus de garanties tout en proposant des cotisations minimes. Opportunisme de la part des mutuelles ou non, il y aura bien une augmentation des cotisations des mutuelles pour les seniors.

Une augmentation des tarifs d’en moyenne 2%

Selon les experts, les tarifs des complémentaires santé connaîtraient une augmentation moyenne de 2% mais pour certains assurés plus âgés, des hausses record pouvant aller jusqu’à 15% pourraient être constatées ! Quelque soit le pourcentage d’augmentation du prix des mutuelles suite au reste à charge zéro, certains organismes ne devraient pas hésiter à augmenter les cotisations des actifs pour les mettre à contribution et ainsi minimiser la hausse de celles des seniors et des retraités. A noter également que les mutuelles d’entreprise ne seraient pas épargnées.

Ce peut être le bon moment pour faire un audit de vos contrats.

Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE pour faire jouer la concurrence.

PEL, Livret A... : les rendements sont inférieurs à l'inflation

Le 08/08/2019

Depuis 2015, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne rapportent plus que 0,75%. Un taux de rendement gelé jusqu’en 2020… Si vous avez placé 22.950 euros (le plafond de versement autorisé) sur votre Livret A ou votre LDDS en 2018, vous vous êtes donc retrouvé à la tête d’un capital de 23.122 euros à la fin de l’année. Jusque-là, votre placement vous a donc rapporté 172 euros sur un an, grâce à la rémunération de 0,75%.

Mais, en prenant en compte l’inflation de 1,8% en 2018, votre capital placé sur ces livrets ne vaut, en réalité, plus que 22.705 euros*. En termes réels, vous avez donc perdu 245 euros (22.950-22.705) avec votre Livret A ou votre LDDS.

Prenons maintenant l’exemple du Livret d’épargne populaire (LEP), qui a rapporté 1,25% l’an dernier. Si vous y avez placé 7.700 euros (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 7796,25 euros au 31 décembre. Vous avez donc gagné 96,25 euros sur l’année. Mais, une fois l’inflation de 1,8% prise en compte, votre épargne ne s’élève plus qu’à 7.655 euros. Avec un LEP, vous avez donc perdu, en termes réels, 45 euros l’an dernier.

De même pour le Livret jeune, qui rémunère, de manière générale, à 1,50%. Avec 1.600 euros placés (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 1.624 euros à la fin de l’année. Mais, en termes réels (net d’inflation), il ne s’élève plus qu’à 1595 euros. Une fois l’inflation prise en compte, vous avez donc perdu 5 euros en plaçant votre argent sur un livret jeune.

Ces deux livrets réglementés (LEP et livret jeune) font donc moins perdre de pouvoir d’achat aux Français que le Livret A et le LDDS. Et pourtant, ils sont délaissés par les épargnants, puisqu’ils ont tous les deux accusé une décollecte nette de 800 millions et de 200 millions d’euros respectivement en 2018, contre 12,69 milliards d’euros placés sur le Livret A et le LDDS… La faute, sans doute, à leurs plafonds de versement moins élevés.

Autre produit d’épargne que les Français affectionnent particulièrement (pour le moment en tout cas) : le Plan épargne logement (PEL). Alors qu’il rapportait encore 2% en 2015, il ne rémunère plus qu’à 1% désormais. Et ce sans prendre en compte la fiscalité… Car les intérêts perçus sur le PEL sont soumis, au moment du versement, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%. Net d’imposition, le taux de rendement du PEL n’est donc plus que de 0,7%.

Si vous avez placé 10.000 euros sur votre PEL en 2018, votre capital s’élève donc à 10.070 euros à la fin de l’année, après application du PFU. Mais, en prenant en compte l’inflation, l’épargne placée sur votre PEL ne ressort en fait qu’à 9.888 euros au 31 décembre. Vous avez donc perdu 112 euros.

C’est simple : avec une hausse des prix de 1,8% en 2018, ces produits d’épargne réglementés vous ont fait perdre de l’argent l’an dernier. Et, même si l’inflation devrait ralentir en 2019 (à +1,3% selon les estimations de la Banque de France), elle restera nettement supérieure aux taux de rendement des différents livrets défiscalisés et du PEL…

Pour gagner du pouvoir d'achat, il faut désormais prendre plus de risques pour vos placements.

Vous avez un profil prudent ? Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE saura vous orienter, contactez-le !

Ouvrez un PERP en 2019

Le 07/08/2019

Le Plan d’épargne retraite populaire (Perp) permet de préparer sa retraite à son rythme. Avec un avantage fiscal très généreux en phase d’épargne.

2018 étant une année fiscale « blanche », nous vous avons conseillé de ne pas alimenter vos PERP existants, ni en 2018, ni en 2019, les pouvoirs publics ayant mis en place une règle anti-abus.

Bonne nouvelle, cette règle ne concerne pas les épargnants ouvrant leur premier Perp cette année. Pour eux, les règles ordinaires de déduction de l’épargne retraite restent applicables pour les versements faits en 2019.

Pour les nouveaux PERP, les sommes versées sont déductibles de vos revenus imposables, à hauteur d’un plafond égal à 10 % de vos revenus professionnels de l’année précédente.

Perp en 2019 : un impact non négligeable sur votre prélèvement à la source

A l’heure du prélèvement à la source, l’épargne retraite est doublement avantageuse si vous êtes fortement imposé. D’une part, les sommes épargnées sur votre plan d’épargne retraite populaire vous procurent une économie d’impôt proportionnelle à votre taux marginal d’imposition. D’autre part, elles vous permettent de diminuer votre revenu imposable et de réduire en conséquence votre taux de prélèvement à la source applicable à partir de septembre 2020. Vous avez donc encore plus intérêt à souscrire un Perp en 2019 pour préparer votre retraite… et faire tomber la pression fiscale !

Nous vous rappelons que la loi Pacte vient de créer un niouveau produit retraite, le PER. Certaines compagnies d'assurances pourront probablement commercialiser ce nouveau produit dès octobre 2019.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE sera vigilant sur ces propositions ; l'autre bonne nouvelle est qu'il sera possible de transférer son PERP sur le nouveau PER. Cela permettra de profiter de la défiscalisation avec un très bon PERP en prenant le temps de bien étudier la future offre disponible en PER.

Renégociez votre prêt !

Le 07/08/2019

Les records se succèdent, avec une régularité déconcertante. Les taux d’emprunts moyens des crédits immobiliers ont de nouveau chuté en juillet selon l’observatoire Crédit Logement CSA. Ils s'établissent en moyenne à 1,2% toute durée confondue. La durée d’emprunt la plus courante, 20 ans, permet même aux particuliers de financer l’achat de leur bien à seulement 1,14%. Et encore, il ne s’agit là que d’une moyenne, car dans les faits, plus de 25% des emprunteurs décrochent un taux inférieur à 1% sur 20 ans. Une proportion qui grimpe à plus de 50% sur 15 ans !

Si vous êtes déjà propriétaire, il vous est aussi possible de passer sous la barre symbolique de 1% en renégociant votre crédit immobilier. L’opération vaut même le coup pour des emprunts souscrits il y a tout juste deux ans…

S’il est naturel de se tourner tout d’abord vers son banquier pour négocier une remise, le plus simple sera souvent de se faire racheter son crédit par une banque concurrente. Pour que l'opération soit rentable, elle doit remplir trois critères. Le crédit à racheter doit au moins atteindre 75.000 euros. Le rachat doit par ailleurs être opéré durant le premier tiers de la durée du prêt - période durant laquelle le propriétaire rembourse majoritairement les intérêts au détriment du capital -, afin d’être rentable. Enfin, le taux du nouvel emprunt doit au minimum être inférieur de 0,7% par rapport à l’ancien crédit. De manière plus générale, plus l’emprunt est récent, moins la différence doit être significative.

Cas numéro 1 : un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans contracté en août 2017

Un couple a emprunté 200.000 euros sur 20 ans en août 2017 au taux - déjà canon - de 1,7%. Deux ans après, en août 2019, ce même couple se fait racheter son crédit alors qu’il lui reste environ 168.000 euros à rembourser. Aujourd’hui, il décrocherait un taux de 1%. La différence est suffisante pour faire gagner de l’argent à notre profil. Au choix, la nouvelle banque peut lui proposer de raccourcir de neuf mois sa durée de crédit et ainsi générer environ 9.200 euros d’économies, ou bien de faire baisser ses mensualités de 39 euros pour lui donner davantage de marges financières. La deuxième option est tout de même moins avantageuse, car elle ne permettrait d’économiser que 8.500 euros.

Cas numéro 2 : un emprunt de 300.000 euros sur 25 ans contracté en août 2017

Le constat est encore plus flagrant pour des sommes plus importantes. Un couple ayant contracté un prêt de 300.000 euros à la même date - août 2017 - sur 25 ans bénéficiait alors d’un taux moyen de 2%. Après renégociation, il parvient à décrocher un nouveau crédit bien plus avantageux à 1,2%, soit 0,8% de moins que le financement initial. Il pourrait alors au choix bénéficier d’une durée de prêt raccourcie d’un an et huit mois pour un gain colossal net de 25.120 euros ! Il peut aussi choisir de diminuer ses mensualités de 80 euros pour arriver à gain net de 22.031 euros.

Cas numéro 3 : un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans contracté en 2015

La donne change légèrement pour un emprunteur ayant contracté de 200.000 de prêt sur 20 ans en 2015. Celui-ci décide de se faire racheter son crédit en août 2019 - soit quatre ans après - et divise ainsi son taux par plus de de trois, passant de 2,55% à 0,8% ! Une méga promo supérieure aux deux autres profils ? Pas vraiment, car l’opération n’est pas aussi juteuse qu’elle aurait pu l’être quelques années auparavant. Pour preuve : le gain est similaire au deuxième profil - environ 20.000 euros -, et ce malgré un énorme écart de taux. La raison est simple : c’est en début de prêt que l'on rembourse le plus d'intérêts. C’est donc durant cette période que le levier de la renégociation est le plus fort !. Les gains sont tout de même substantiels et grimpent à 22.500 euros si l’emprunteur opte pour la réduction de la durée d’emprunt. En conséquence, les acheteurs qui n’ont pas encore renégocié et dont le prêt sur 20 ans a dépassé son cinquième anniversaire devraient commencer à s’y atteler. Car le bénéfice d’un tel changement commence à fondre sérieusement.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE est courtier en financements, contactez-le pour une simulation personnalisée.

 

Le taux du Livret A attendu à 0.50% au 1er février 2020

Le 02/08/2019

A seulement 6 mois de la prochaine détermination du taux du livret A, sauf décision contraire du gouvernement, pour circonstances exceptionnelles, comme si souvent invoquées par le passé, le taux du livret A devrait tomber à son nouveau taux plancher, à savoir 0.50%. Et ce, quel que soit le niveau de l’inflation le 15 janvier 2020, date de l’application de la nouvelle formule de calcul.