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PEL, Livret A... : les rendements sont inférieurs à l'inflation

Le 08/08/2019

Depuis 2015, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne rapportent plus que 0,75%. Un taux de rendement gelé jusqu’en 2020… Si vous avez placé 22.950 euros (le plafond de versement autorisé) sur votre Livret A ou votre LDDS en 2018, vous vous êtes donc retrouvé à la tête d’un capital de 23.122 euros à la fin de l’année. Jusque-là, votre placement vous a donc rapporté 172 euros sur un an, grâce à la rémunération de 0,75%.

Mais, en prenant en compte l’inflation de 1,8% en 2018, votre capital placé sur ces livrets ne vaut, en réalité, plus que 22.705 euros*. En termes réels, vous avez donc perdu 245 euros (22.950-22.705) avec votre Livret A ou votre LDDS.

Prenons maintenant l’exemple du Livret d’épargne populaire (LEP), qui a rapporté 1,25% l’an dernier. Si vous y avez placé 7.700 euros (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 7796,25 euros au 31 décembre. Vous avez donc gagné 96,25 euros sur l’année. Mais, une fois l’inflation de 1,8% prise en compte, votre épargne ne s’élève plus qu’à 7.655 euros. Avec un LEP, vous avez donc perdu, en termes réels, 45 euros l’an dernier.

De même pour le Livret jeune, qui rémunère, de manière générale, à 1,50%. Avec 1.600 euros placés (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 1.624 euros à la fin de l’année. Mais, en termes réels (net d’inflation), il ne s’élève plus qu’à 1595 euros. Une fois l’inflation prise en compte, vous avez donc perdu 5 euros en plaçant votre argent sur un livret jeune.

Ces deux livrets réglementés (LEP et livret jeune) font donc moins perdre de pouvoir d’achat aux Français que le Livret A et le LDDS. Et pourtant, ils sont délaissés par les épargnants, puisqu’ils ont tous les deux accusé une décollecte nette de 800 millions et de 200 millions d’euros respectivement en 2018, contre 12,69 milliards d’euros placés sur le Livret A et le LDDS… La faute, sans doute, à leurs plafonds de versement moins élevés.

Autre produit d’épargne que les Français affectionnent particulièrement (pour le moment en tout cas) : le Plan épargne logement (PEL). Alors qu’il rapportait encore 2% en 2015, il ne rémunère plus qu’à 1% désormais. Et ce sans prendre en compte la fiscalité… Car les intérêts perçus sur le PEL sont soumis, au moment du versement, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%. Net d’imposition, le taux de rendement du PEL n’est donc plus que de 0,7%.

Si vous avez placé 10.000 euros sur votre PEL en 2018, votre capital s’élève donc à 10.070 euros à la fin de l’année, après application du PFU. Mais, en prenant en compte l’inflation, l’épargne placée sur votre PEL ne ressort en fait qu’à 9.888 euros au 31 décembre. Vous avez donc perdu 112 euros.

C’est simple : avec une hausse des prix de 1,8% en 2018, ces produits d’épargne réglementés vous ont fait perdre de l’argent l’an dernier. Et, même si l’inflation devrait ralentir en 2019 (à +1,3% selon les estimations de la Banque de France), elle restera nettement supérieure aux taux de rendement des différents livrets défiscalisés et du PEL…

Pour gagner du pouvoir d'achat, il faut désormais prendre plus de risques pour vos placements.

Vous avez un profil prudent ? Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE saura vous orienter, contactez-le !

Ouvrez un PERP en 2019

Le 07/08/2019

Le Plan d’épargne retraite populaire (Perp) permet de préparer sa retraite à son rythme. Avec un avantage fiscal très généreux en phase d’épargne.

2018 étant une année fiscale « blanche », nous vous avons conseillé de ne pas alimenter vos PERP existants, ni en 2018, ni en 2019, les pouvoirs publics ayant mis en place une règle anti-abus.

Bonne nouvelle, cette règle ne concerne pas les épargnants ouvrant leur premier Perp cette année. Pour eux, les règles ordinaires de déduction de l’épargne retraite restent applicables pour les versements faits en 2019.

Pour les nouveaux PERP, les sommes versées sont déductibles de vos revenus imposables, à hauteur d’un plafond égal à 10 % de vos revenus professionnels de l’année précédente.

Perp en 2019 : un impact non négligeable sur votre prélèvement à la source

A l’heure du prélèvement à la source, l’épargne retraite est doublement avantageuse si vous êtes fortement imposé. D’une part, les sommes épargnées sur votre plan d’épargne retraite populaire vous procurent une économie d’impôt proportionnelle à votre taux marginal d’imposition. D’autre part, elles vous permettent de diminuer votre revenu imposable et de réduire en conséquence votre taux de prélèvement à la source applicable à partir de septembre 2020. Vous avez donc encore plus intérêt à souscrire un Perp en 2019 pour préparer votre retraite… et faire tomber la pression fiscale !

Nous vous rappelons que la loi Pacte vient de créer un niouveau produit retraite, le PER. Certaines compagnies d'assurances pourront probablement commercialiser ce nouveau produit dès octobre 2019.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE sera vigilant sur ces propositions ; l'autre bonne nouvelle est qu'il sera possible de transférer son PERP sur le nouveau PER. Cela permettra de profiter de la défiscalisation avec un très bon PERP en prenant le temps de bien étudier la future offre disponible en PER.

Renégociez votre prêt !

Le 07/08/2019

Les records se succèdent, avec une régularité déconcertante. Les taux d’emprunts moyens des crédits immobiliers ont de nouveau chuté en juillet selon l’observatoire Crédit Logement CSA. Ils s'établissent en moyenne à 1,2% toute durée confondue. La durée d’emprunt la plus courante, 20 ans, permet même aux particuliers de financer l’achat de leur bien à seulement 1,14%. Et encore, il ne s’agit là que d’une moyenne, car dans les faits, plus de 25% des emprunteurs décrochent un taux inférieur à 1% sur 20 ans. Une proportion qui grimpe à plus de 50% sur 15 ans !

Si vous êtes déjà propriétaire, il vous est aussi possible de passer sous la barre symbolique de 1% en renégociant votre crédit immobilier. L’opération vaut même le coup pour des emprunts souscrits il y a tout juste deux ans…

S’il est naturel de se tourner tout d’abord vers son banquier pour négocier une remise, le plus simple sera souvent de se faire racheter son crédit par une banque concurrente. Pour que l'opération soit rentable, elle doit remplir trois critères. Le crédit à racheter doit au moins atteindre 75.000 euros. Le rachat doit par ailleurs être opéré durant le premier tiers de la durée du prêt - période durant laquelle le propriétaire rembourse majoritairement les intérêts au détriment du capital -, afin d’être rentable. Enfin, le taux du nouvel emprunt doit au minimum être inférieur de 0,7% par rapport à l’ancien crédit. De manière plus générale, plus l’emprunt est récent, moins la différence doit être significative.

Cas numéro 1 : un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans contracté en août 2017

Un couple a emprunté 200.000 euros sur 20 ans en août 2017 au taux - déjà canon - de 1,7%. Deux ans après, en août 2019, ce même couple se fait racheter son crédit alors qu’il lui reste environ 168.000 euros à rembourser. Aujourd’hui, il décrocherait un taux de 1%. La différence est suffisante pour faire gagner de l’argent à notre profil. Au choix, la nouvelle banque peut lui proposer de raccourcir de neuf mois sa durée de crédit et ainsi générer environ 9.200 euros d’économies, ou bien de faire baisser ses mensualités de 39 euros pour lui donner davantage de marges financières. La deuxième option est tout de même moins avantageuse, car elle ne permettrait d’économiser que 8.500 euros.

Cas numéro 2 : un emprunt de 300.000 euros sur 25 ans contracté en août 2017

Le constat est encore plus flagrant pour des sommes plus importantes. Un couple ayant contracté un prêt de 300.000 euros à la même date - août 2017 - sur 25 ans bénéficiait alors d’un taux moyen de 2%. Après renégociation, il parvient à décrocher un nouveau crédit bien plus avantageux à 1,2%, soit 0,8% de moins que le financement initial. Il pourrait alors au choix bénéficier d’une durée de prêt raccourcie d’un an et huit mois pour un gain colossal net de 25.120 euros ! Il peut aussi choisir de diminuer ses mensualités de 80 euros pour arriver à gain net de 22.031 euros.

Cas numéro 3 : un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans contracté en 2015

La donne change légèrement pour un emprunteur ayant contracté de 200.000 de prêt sur 20 ans en 2015. Celui-ci décide de se faire racheter son crédit en août 2019 - soit quatre ans après - et divise ainsi son taux par plus de de trois, passant de 2,55% à 0,8% ! Une méga promo supérieure aux deux autres profils ? Pas vraiment, car l’opération n’est pas aussi juteuse qu’elle aurait pu l’être quelques années auparavant. Pour preuve : le gain est similaire au deuxième profil - environ 20.000 euros -, et ce malgré un énorme écart de taux. La raison est simple : c’est en début de prêt que l'on rembourse le plus d'intérêts. C’est donc durant cette période que le levier de la renégociation est le plus fort !. Les gains sont tout de même substantiels et grimpent à 22.500 euros si l’emprunteur opte pour la réduction de la durée d’emprunt. En conséquence, les acheteurs qui n’ont pas encore renégocié et dont le prêt sur 20 ans a dépassé son cinquième anniversaire devraient commencer à s’y atteler. Car le bénéfice d’un tel changement commence à fondre sérieusement.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE est courtier en financements, contactez-le pour une simulation personnalisée.

 

Le taux du Livret A attendu à 0.50% au 1er février 2020

Le 02/08/2019

A seulement 6 mois de la prochaine détermination du taux du livret A, sauf décision contraire du gouvernement, pour circonstances exceptionnelles, comme si souvent invoquées par le passé, le taux du livret A devrait tomber à son nouveau taux plancher, à savoir 0.50%. Et ce, quel que soit le niveau de l’inflation le 15 janvier 2020, date de l’application de la nouvelle formule de calcul.

Les nouveaux produits épargne retraite

Le 27/07/2019

Dans l’ordonnance, publiée ce jeudi 25 juillet au Journal officiel, la fiscalité et le fonctionnement des trois nouveaux produits d’épargne retraite sont précisés. Ces plans seront accessibles à compter du 1er octobre.

Allez-vous être séduit par les nouveaux produits d’assurance retraite ? C’est en tout cas l’objectif affiché par le gouvernement. Désormais, trois types de produits seront proposés. Un plan d’épargne retraite individuel et deux plans d’épargne retraite d’entreprise. Le plan d’épargne retraite individuel succédera au plan d’épargne retraite populaire (Perp) et au contrat Madelin (destiné aux travailleurs non-salariés). Il pourra s’agir soit d’un compte-titres soit d’un contrat d’assurance comme c’est déjà le cas aujourd’hui. Ces produits pourront être distribués par des banques, des assureurs ou par des organismes spécifiques comme Préfon pour les agents publics.

Concernant les plans d’épargne d’entreprise, il existera deux déclinaisons. Tout d’abord, le plan d’épargne retraite d’entreprise collectif sera ouvert à tous et prendra la succession du Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco). Ensuite, un autre produit sera réservé à certaines catégories de salariés et prendra la suite des contrats “article 83”. L’ordonnance laisse la possibilité aux entreprises de regrouper ces deux produits en un seul plan d’épargne retraite.

Quel que soit le plan que vous choisirez, vous pourrez procéder à un déblocage anticipé pour l’achat de votre résidence principale. Et opter, au moment de votre départ à la retraite pour une sortie en rente ou en capital.

Les transferts facilités

La facilité des transferts d’un plan d’épargne retraite à l’autre mais aussi de l’assurance vie vers l’épargne retraite est l’un des leviers utilisé par le gouvernement pour vous diriger vers ces nouveaux produits. Ainsi, si vous disposez déjà d’un produit d’épargne retraite, vous pourrez le transférer facilement vers les nouveaux produits proposés. La fin de la commercialisation des anciens produits est fixée au plus tard au 1er décembre 2020. Toutefois l’ordonnance précise qu’il pourront continuer à être commercialisés s’ils se mettent en conformité avec les nouvelles règles. Ensuite, ces produits pourront vous suivre tout au long de votre carrière que vous soyez salarié, fonctionnaire ou encore indépendant.

Une fiscalité attractive sera aussi mise en place pour inciter les transfert des fonds de l’assurance vie vers l’épargne retraite. Ainsi, jusqu’au 1er janvier 2023, tout rachat d’un contrat d’assurance vie de plus de 8 ans verra l’avantage fiscal doublé, soit 9.200 euros d’exonération sur les plus values pour un célibataire et 18.400 euros pour un couple. Pour en profiter, il faut que les sommes soient réinvesties dans un plan d’épargne retraite et que le rachat soit effectué au moins 5 ans avant le départ en retraite.

La fiscalité et les prélèvements sociaux

Comme c’est le cas aujourd’hui, la fiscalité dépendra de l’origine des sommes épargnées plutôt que du support sur lequel vous les versez. Ainsi, les versements volontaires et obligatoires seront déductibles de l'assiette de l'impôt sur le revenu à l'entrée dans la limite de plafonds de déductibilité (généralement 10%). À la sortie, vos versements déduits de l’impôt sur le revenu seront soumis à l’impôt sur le revenu, que vous choisissiez de sortir en rente comme en capital. Pour la part versée n’ayant pas fait l’objet d’une déduction de l’impôt sur le revenu au départ, à la sortie, seules les plus-values obtenues seront fiscalisées.

Le mécanisme est différent pour les sommes issues de l’épargne salariale c’est-à-dire provenant de l’intéressement, de la participation ou encore s’il y a un abondement de votre employeur. Elles continueront à être exonérées fiscalement. En ce qui concerne les prélèvements sociaux, les versements à l’entrée en resteront exonérés. A la sortie, les gains obtenus seront soumis au Prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % pour une sortie en capital.

Pour la succession

Aujourd’hui, lorsque le titulaire d’un plan épargne retraite décède, ses héritiers continuent à percevoir une rente sur la durée qui était prévue. Cette somme est exonérée de droits de transmission. Avec les nouveaux produits, la succession pourra se faire sous forme de sortie en capital. Dans ce cas, tout dépend du type de produit souscrit. S’il s’agit d’un produit bancaire (compte-titres), le capital sera intégré à l’actif successoral. Dans le cas de d’un produit assurantiel, deux possibilités existeront. En cas de décès avant 70, un abattement de 152.500 euros sera appliqué. Si le décès est après 70 ans, l’abattement sera de 30.500 euros.

Dans tous les cas, pour sélectionner le meilleur produit, n'hésitez pas à en parler à votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.

 

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Mise en œuvre du forfait social réduit sur le nouveau plan d’épargne retraite d’entreprise

Un décret publié au Journal officiel du 1er août 2019 concrétise l’application du forfait social à 16 % au futur plan d’épargne retraite d’entreprise (PERE), dès lors que l'épargne est orientée vers le financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) :

Au 1er octobre 2019, la réforme de l’épargne retraite entrera en vigueur avec notamment la mise en place du nouveau « plan d’épargne retraite », qui unifie le cadre juridique des différents produits d’épargne retraite existants, tant individuels que collectifs (PERCO, régimes de retraite supplémentaire « art. 83 », etc.) (c. mon. et fin. art. L. 224-1 et s.).

Le décret d’application de la réforme de l'épargne retraite prévue par la loi PACTE, et mise en œuvre par l'ordonnance 2019-766 du 24 juillet 2019, a été publié au Journal officiel du 1er août 2019.

Entre autres mesures, le décret met en application le dispositif du forfait social réduit sur les versements des employeurs en épargne retraite d’entreprise, à condition que l'épargne soit orientée vers le financement des petites et moyennes entreprises (c. séc. soc. art. D. 137-1 modifié).

La loi PACTE a en effet généralisé l’application du taux réduit de 16 % à l’ensemble des dispositifs qui entrent dans le cadre du PERE, à condition que l’épargne en « gestion pilotée » soit affectée à l’acquisition de parts de fonds dont au moins 10 % des titres sont éligibles au plan d’épargne en actions destiné au financement des PME et ETI (PEA-PME) (c. séc. soc. art. L. 137-16).

Le taux de 16 % concerne les sommes suivantes, lorsqu’elles sont affectées sur un PERE : participation, intéressement, abondements et versements unilatéraux de l’employeur aux plans d’épargne salariale, droits inscrits au CET (ou en son absence, dans certaines limites, correspondant à des jours de repos non pris), versements obligatoires du salarié et de l'employeur aux plans d’épargne retraite d’entreprise à adhésion obligatoire.

Décret 2019-807 du 30 juillet 2019, art. 6, 1er août

Dépendance: il pourrait y avoir 4 millions de seniors en perte d'autonomie en 2050

Le 26/07/2019

  • Par  Le Figaro avec AFP
  • Mis à jour

Le nombre de seniors en perte d'autonomie, qui était de 2,5 millions en 2015, pourrait atteindre 4 millions en 2050, soit une hausse de 60% sur la période, selon des projections de l'Insee.

«Si les tendances démographiques et l'amélioration de l'état de santé se poursuivaient, la France hors Mayotte compterait 4 millions de seniors en perte d'autonomie en 2050, soit 16,4% des seniors» contre 15,3% en 2015, estime l'Insee dans une étude publiée jeudi. «La perte d'autonomie concerne surtout les âges élevés», notent les deux auteurs de l'étude. «Ainsi, 30,2% des individus de 75 ans ou plus sont en perte d'autonomie, contre 6,6% des individus âgés de 60 à 74 ans».

Les auteurs de l'étude observent d'importantes disparités entre départements. En 2015, 11,6% des personnes de 60 ans et plus étaient en perte d'autonomie à Paris, contre 20,9% dans la Creuse, le département où le phénomène était le plus prévalent. Les départements d'outre-mer (DOM) sont également fortement touchés par la perte d'autonomie des seniors, puisque dans les DOM, «19,1% de seniors en moyenne, et même jusqu'à 20,6% en Guadeloupe» sont en situation de perte d'autonomie.

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Quelle est la meilleure SCPI pour investir quand on est senior ?

Le 26/07/2019

Lorsque l'on est senior, on s’imagine souvent qu’il est trop tard pour se lancer dans un investissement immobilier. C’est pourtant un moyen intéressant de financer sa retraite. Une personne de plus de 50 ans a tout intérêt à investir dans la pierre pour se constituer des revenus complémentaires.

Pour améliorer son niveau de vie après la cessation d’activité, elle peut encore acheter des parts de SCPI. Elle se crée ainsi une rente trimestrielle pour compléter sa pension. Quelle meilleure SCPI devrait-elle choisir ?

Focus sur la meilleure SCPI pour investir quand on est senior.

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Pour connaître la meilleure SCPI pour un senior, il importe avant tout de déterminer les différents types existants de SCPI sur le marché, ainsi que la cohérence de leurs particularités avec vos objectifs.

Point de mire sur la SCPI de plus-value

 Il y a d'abord la SCPI de plus-value. Parmi les plus rares, elle acquiert les biens selon leur potentiel de revalorisation mais elle n’a pas pour objectif de distribuer continuellement des revenus. Elle permet surtout de profiter d’une forte progression du capital immobilier entre la date de souscription et celle de revente de ses parts. Autrement dit, elle convient plus précisément aux seniors souhaitant générer de la plus-value à une échéance déterminée, notamment pour financer un projet ultérieur.

Gros plan sur la SCPI fiscale

Elle investit la plupart du temps dans l’immobilier résidentiel, ce qui permet de réduire les impôts sur le revenu.

Elle est parfaite pour le senior qui ne dispose pas encore d'un capital : la réduction d'impôt lui permet de se constituer un patrimoine grâce à la réduction d'impôt. Il pourra ultrieurement arbitrer ce capital dans des SCPI de rendement, lorsqu'il aura besoin de compléter sa pension :

– La SCPI déficit foncier est un produit qui favorise le mécanisme de déficit foncier en réduisant l’impôt et les prélèvements sociaux. La structure investit dans des biens à rénover.

– La SCPI Malraux permet à un senior de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 22 à 30 %, avec toutefois, un engagement de conservation de parts de 9 ans.

Ces deux SCPI sont particulièrement destinées aux seniors qui disposent déjà de revenus fonciers.

– La SCPI Pinel offre à une personne à l’approche ou déjà à la retraite une réduction d’impôt sur le revenu jusqu’à 21 % du montant que cette dernière a investi. En revanche, le senior doit s’engager à garder ses parts sur les 12 ans à venir. Après cela, le contrat sera dissous avec la SCPI pour ensuite vendre les biens.

Cette SCPI s'adressera plus particulièrement à un senior qui ne dispose pas déjà de revenus fonciers.

Meilleure SCPI : Focus sur la SCPI de rendement

Lorsque le senior dipose d'un capital ou d'une possibilité d'endettement, c'est incontestablement la meilleure solution.

Compte tenu de la rentabilité actuelle de ces SCPI au regard du taux des prêts, les revenus sont nettement suffisants pour rembourser en peu de temps l'investissement. Ainsi, un senior devient le propriétaire d’un parc immobilier locatif dont les loyers lui sont reversés trimestriellement, en complément de sa pension.

La gestion locative est totalement prise en charge par une société de gestion.

– La SCPI classique diversifiée investit dans différentes classes d’actifs (murs de bureaux, locaux commerciaux, entrepôts…) pour offrir des performances régulières.

– La SCPI de commerces investit dans des murs de commerces, des galeries et des magasins en choississant les meilleurs emplacements.

– La SCPI de bureaux acquiert des biens au sein des quartiers d’affaires.

– La SCPI régionale se focalise sur une palette d’actifs dans une zone géographique dynamique.

– La SCPI spécialisée applique une stratégie d’investissement concentrée sur un secteur d’activité : santé, tourisme, éducatif…

La gestion se fait facilement sans aucune intervention de la part du senior. La mutualisation locative réduit considérablement les éventuels risques possibles, et les rendements sont élevés.

Il est bien entendu possible de panacher en fonction de la situation personnelle de chacun.

Prenez conseil auprès de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE sans tarder, les taux de prêt sont vraiment attractifs !

Assurance vie : les contrats des bancassureurs… loin d’être les plus rentables !

Le 25/07/2019

Les contrats d’assurance vie commercialisés par les bancassureurs, pourtant très prisés des Français, sont les moins rémunérateurs du marché. Explications.

Ce sont les contrats d’assurance vie les plus souscrits par les Français. Et pourtant, ils sont loin d’être les plus intéressants en termes de rendement du fonds en euros… Les contrats des bancassureurs* concentrent, en effet, 61% des encours de l’assurance vie à fin 2018, d’après la dernière analyse de l’assurance vie individuelle faite par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui a passé au crible plus de 24.000 contrats individuels de 89 organismes différents.

Il faut dire que les Français choisissent très souvent les produits d’épargne recommandés par leur conseiller. Ces produits étant tout simplement… ceux commercialisés par leur banque.

Des frais élevés qui pèsent sur le rendement

Premier bémol : les contrats d’assurance vie proposés par les bancassureurs sont les plus chargés en frais du marché. Selon l’ACPR, le taux de chargement** moyen sur les contrats des bancassureurs est de 0,64% en 2018, contre 0,45% pour les assureurs traditionnels (Axa, Allianz, Aviva…) et 0,32% pour les mutuelles (GMF, MACSF, MMA, Mutavie…).

Ces frais viennent logiquement grignoter la performance des fonds en euros renfermés dans les contrats des bancassureurs. D’ailleurs, ces derniers sont les moins rémunérateurs du marché, malgré une légère hausse par rapport à 2017 (1,67%). Ainsi, l’an dernier, ils ont délivré un rendement moyen de 1,71% (net de frais et avant impôts). A titre de comparaison, le taux moyen servi par les assureurs classiques sur leurs fonds en euros est ressorti à 2% en 2018, celui des mutuelles à 2,61% et celui de l’ensemble du marché à 1,83%.

Plus de réserves

L’ACPR relativise tout de même la faible rémunération des contrats proposés par les bancassureurs. En fait, les compagnies d’assurance vie peuvent mettre de côté, chaque année, une partie de la performance de leurs fonds en euros, à condition qu’elle soit reversée aux assurés dans les huit ans.

Ces réserves (aussi appelées dans le jargon “provisions pour participation aux bénéfices”), qui permettent aux organismes “de lisser dans le temps les taux servis”, sont plus élevées chez les bancassureurs que chez les assureurs traditionnels, indique le régulateur, sans donner de chiffres. Autrement dit, les bancassureurs ont un matelas de sécurité plus important que le reste du marché pour les années à venir. De quoi leur permettre de soutenir le rendement de leurs fonds en euros, dans le cas où les taux d’intérêt venaient à remonter brusquement, par exemple. Une situation qui n’est toutefois pas près d’arriver...

(*) Parmi les bancassureurs, on retrouve ACMN Vie (filiale du Crédit Mutuel Nord Europe), Banque Populaire, BNP Paribas Cardif, BPCE Vie (filiale de Natixis Assurances), Caisse d’Epargne, CNP Assurances (qui distribue des contrats de La Banque Postale, Caisse d’Epargne et Banque Populaire), Crédit Mutuel Arkéa, HSBC Assurances, La Banque Postale Assurances, LCL, Predica (filiale de Crédit Agricole Assurances), Prépar-Vie, Sogécap (filiale de Société Générale Insurance)...

(**) Rapport entre les frais de gestion du contrat et les provisions mathématiques moyennes (l’ensemble des réserves constituées par les compagnies d’assurance vie, qui comprennent notamment la provision pour participation aux bénéfices).