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Dépendance: il pourrait y avoir 4 millions de seniors en perte d'autonomie en 2050

Le 26/07/2019

  • Par  Le Figaro avec AFP
  • Mis à jour

Le nombre de seniors en perte d'autonomie, qui était de 2,5 millions en 2015, pourrait atteindre 4 millions en 2050, soit une hausse de 60% sur la période, selon des projections de l'Insee.

«Si les tendances démographiques et l'amélioration de l'état de santé se poursuivaient, la France hors Mayotte compterait 4 millions de seniors en perte d'autonomie en 2050, soit 16,4% des seniors» contre 15,3% en 2015, estime l'Insee dans une étude publiée jeudi. «La perte d'autonomie concerne surtout les âges élevés», notent les deux auteurs de l'étude. «Ainsi, 30,2% des individus de 75 ans ou plus sont en perte d'autonomie, contre 6,6% des individus âgés de 60 à 74 ans».

Les auteurs de l'étude observent d'importantes disparités entre départements. En 2015, 11,6% des personnes de 60 ans et plus étaient en perte d'autonomie à Paris, contre 20,9% dans la Creuse, le département où le phénomène était le plus prévalent. Les départements d'outre-mer (DOM) sont également fortement touchés par la perte d'autonomie des seniors, puisque dans les DOM, «19,1% de seniors en moyenne, et même jusqu'à 20,6% en Guadeloupe» sont en situation de perte d'autonomie.

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Quelle est la meilleure SCPI pour investir quand on est senior ?

Le 26/07/2019

Lorsque l'on est senior, on s’imagine souvent qu’il est trop tard pour se lancer dans un investissement immobilier. C’est pourtant un moyen intéressant de financer sa retraite. Une personne de plus de 50 ans a tout intérêt à investir dans la pierre pour se constituer des revenus complémentaires.

Pour améliorer son niveau de vie après la cessation d’activité, elle peut encore acheter des parts de SCPI. Elle se crée ainsi une rente trimestrielle pour compléter sa pension. Quelle meilleure SCPI devrait-elle choisir ?

Focus sur la meilleure SCPI pour investir quand on est senior.

Vous souhaitez vous renseigner sur les SCPI ?
Mettez-vous en relation avec votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE qui vous accompagne dans votre démarche gratuitement.

Pour connaître la meilleure SCPI pour un senior, il importe avant tout de déterminer les différents types existants de SCPI sur le marché, ainsi que la cohérence de leurs particularités avec vos objectifs.

Point de mire sur la SCPI de plus-value

 Il y a d'abord la SCPI de plus-value. Parmi les plus rares, elle acquiert les biens selon leur potentiel de revalorisation mais elle n’a pas pour objectif de distribuer continuellement des revenus. Elle permet surtout de profiter d’une forte progression du capital immobilier entre la date de souscription et celle de revente de ses parts. Autrement dit, elle convient plus précisément aux seniors souhaitant générer de la plus-value à une échéance déterminée, notamment pour financer un projet ultérieur.

Gros plan sur la SCPI fiscale

Elle investit la plupart du temps dans l’immobilier résidentiel, ce qui permet de réduire les impôts sur le revenu.

Elle est parfaite pour le senior qui ne dispose pas encore d'un capital : la réduction d'impôt lui permet de se constituer un patrimoine grâce à la réduction d'impôt. Il pourra ultrieurement arbitrer ce capital dans des SCPI de rendement, lorsqu'il aura besoin de compléter sa pension :

– La SCPI déficit foncier est un produit qui favorise le mécanisme de déficit foncier en réduisant l’impôt et les prélèvements sociaux. La structure investit dans des biens à rénover.

– La SCPI Malraux permet à un senior de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 22 à 30 %, avec toutefois, un engagement de conservation de parts de 9 ans.

Ces deux SCPI sont particulièrement destinées aux seniors qui disposent déjà de revenus fonciers.

– La SCPI Pinel offre à une personne à l’approche ou déjà à la retraite une réduction d’impôt sur le revenu jusqu’à 21 % du montant que cette dernière a investi. En revanche, le senior doit s’engager à garder ses parts sur les 12 ans à venir. Après cela, le contrat sera dissous avec la SCPI pour ensuite vendre les biens.

Cette SCPI s'adressera plus particulièrement à un senior qui ne dispose pas déjà de revenus fonciers.

Meilleure SCPI : Focus sur la SCPI de rendement

Lorsque le senior dipose d'un capital ou d'une possibilité d'endettement, c'est incontestablement la meilleure solution.

Compte tenu de la rentabilité actuelle de ces SCPI au regard du taux des prêts, les revenus sont nettement suffisants pour rembourser en peu de temps l'investissement. Ainsi, un senior devient le propriétaire d’un parc immobilier locatif dont les loyers lui sont reversés trimestriellement, en complément de sa pension.

La gestion locative est totalement prise en charge par une société de gestion.

– La SCPI classique diversifiée investit dans différentes classes d’actifs (murs de bureaux, locaux commerciaux, entrepôts…) pour offrir des performances régulières.

– La SCPI de commerces investit dans des murs de commerces, des galeries et des magasins en choississant les meilleurs emplacements.

– La SCPI de bureaux acquiert des biens au sein des quartiers d’affaires.

– La SCPI régionale se focalise sur une palette d’actifs dans une zone géographique dynamique.

– La SCPI spécialisée applique une stratégie d’investissement concentrée sur un secteur d’activité : santé, tourisme, éducatif…

La gestion se fait facilement sans aucune intervention de la part du senior. La mutualisation locative réduit considérablement les éventuels risques possibles, et les rendements sont élevés.

Il est bien entendu possible de panacher en fonction de la situation personnelle de chacun.

Prenez conseil auprès de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE sans tarder, les taux de prêt sont vraiment attractifs !

Assurance vie : les contrats des bancassureurs… loin d’être les plus rentables !

Le 25/07/2019

Les contrats d’assurance vie commercialisés par les bancassureurs, pourtant très prisés des Français, sont les moins rémunérateurs du marché. Explications.

Ce sont les contrats d’assurance vie les plus souscrits par les Français. Et pourtant, ils sont loin d’être les plus intéressants en termes de rendement du fonds en euros… Les contrats des bancassureurs* concentrent, en effet, 61% des encours de l’assurance vie à fin 2018, d’après la dernière analyse de l’assurance vie individuelle faite par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui a passé au crible plus de 24.000 contrats individuels de 89 organismes différents.

Il faut dire que les Français choisissent très souvent les produits d’épargne recommandés par leur conseiller. Ces produits étant tout simplement… ceux commercialisés par leur banque.

Des frais élevés qui pèsent sur le rendement

Premier bémol : les contrats d’assurance vie proposés par les bancassureurs sont les plus chargés en frais du marché. Selon l’ACPR, le taux de chargement** moyen sur les contrats des bancassureurs est de 0,64% en 2018, contre 0,45% pour les assureurs traditionnels (Axa, Allianz, Aviva…) et 0,32% pour les mutuelles (GMF, MACSF, MMA, Mutavie…).

Ces frais viennent logiquement grignoter la performance des fonds en euros renfermés dans les contrats des bancassureurs. D’ailleurs, ces derniers sont les moins rémunérateurs du marché, malgré une légère hausse par rapport à 2017 (1,67%). Ainsi, l’an dernier, ils ont délivré un rendement moyen de 1,71% (net de frais et avant impôts). A titre de comparaison, le taux moyen servi par les assureurs classiques sur leurs fonds en euros est ressorti à 2% en 2018, celui des mutuelles à 2,61% et celui de l’ensemble du marché à 1,83%.

Plus de réserves

L’ACPR relativise tout de même la faible rémunération des contrats proposés par les bancassureurs. En fait, les compagnies d’assurance vie peuvent mettre de côté, chaque année, une partie de la performance de leurs fonds en euros, à condition qu’elle soit reversée aux assurés dans les huit ans.

Ces réserves (aussi appelées dans le jargon “provisions pour participation aux bénéfices”), qui permettent aux organismes “de lisser dans le temps les taux servis”, sont plus élevées chez les bancassureurs que chez les assureurs traditionnels, indique le régulateur, sans donner de chiffres. Autrement dit, les bancassureurs ont un matelas de sécurité plus important que le reste du marché pour les années à venir. De quoi leur permettre de soutenir le rendement de leurs fonds en euros, dans le cas où les taux d’intérêt venaient à remonter brusquement, par exemple. Une situation qui n’est toutefois pas près d’arriver...

(*) Parmi les bancassureurs, on retrouve ACMN Vie (filiale du Crédit Mutuel Nord Europe), Banque Populaire, BNP Paribas Cardif, BPCE Vie (filiale de Natixis Assurances), Caisse d’Epargne, CNP Assurances (qui distribue des contrats de La Banque Postale, Caisse d’Epargne et Banque Populaire), Crédit Mutuel Arkéa, HSBC Assurances, La Banque Postale Assurances, LCL, Predica (filiale de Crédit Agricole Assurances), Prépar-Vie, Sogécap (filiale de Société Générale Insurance)...

(**) Rapport entre les frais de gestion du contrat et les provisions mathématiques moyennes (l’ensemble des réserves constituées par les compagnies d’assurance vie, qui comprennent notamment la provision pour participation aux bénéfices).

Investir avec civisme

Le 24/07/2019

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies constituent un cadre de référence permettant aux investisseurs et aux gérants d’actifs de vérifier l’alignement de leurs portefeuilles avec les grands principes du développement durable. Cette grille de lecture fixe 17 objectifs à atteindre d’ici 2030 par les Etats du monde entier et prévoit une contribution importante du secteur privé.

Regardez autour de vous. Qui peut encore douter de la nécessité de mettre en place un nouvel écosystème plus durable, plus équitable et plus résilient pour les générations futures ?

Envie d'investir en donnant du sens à votre placement ?

Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE !

 

Retraite - et maintenant ?

Le 19/07/2019

Quelles sont ces annonces ? Qu'est-ce que cela implique pour votre future retraite ?

Bonus/ malus avec un âge pivot à 64 ans

Emmanuel Macron l'avait promis pendant sa campagne présidentielle, l'âge légal de départ reste fixé à 62 ans. 
Le Haut-commissaire à la réforme des retraites a assuré la création d'un "âge d'équilibre" autour de l'âge de 64 ans pour la génération née en 1963. L'âge d'équilibre augmentera avec le niveau de l'espérance de vie. 

En pratique, cet âge d'équilibre de 64 ans signifie que ceux partant à la retraite avant 64 ans subiront une décote de 5 % par année d'écart sur leur pension de retraite. Celles et ceux désirant partir après 64 ans bénéficieront d'une pension revalorisée : la surcote permettra d'obtenir un rendement majoré de 5 % par an.

Le minimum retraite assuré !

Le premier ministre, Edouard Philippe, l'avait annoncé devant l'Assemblée Nationale lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée Nationale mi-Juin : le minimum retraite sera bien appliqué dans le cadre de la future réforme des retraites. En pratique, les retraité(e)s ayant cotisé toute leur carrière seront assuré(e)s de percevoir une pension représentant au moins 85 % du SMIC net.

Jean-Paul Delevoye précise que cette mesure "bénéficiera aux exploitants agricoles, aux artisans, commerçants et aux personnes, souvent des femmes, qui ont durablement travaillé à temps partiel." 

Une règle unique pour les pensions de réversions

13 règles différentes existent aujourd'hui pour le calcul des pensions de réversion. Dans le futur système, un dispositif unique sera instauré. Ce dispositif prévoit de garantir que les pensions de réversion représenteront 70 % du total des pensions perçues par le couple.

Une majoration de 5 % dès le 1er enfant

Les droits à la retraite dus à la maternité vont aussi changer. Aujourd'hui, les retraité(e)s parents de 3 enfants et plus touchent une majoration enfant de 10 %. Dans le nouveau système, le Haut-commissaire propose une majoration de 5 % par enfant et dès le premier enfant !

" Les femmes ont une pension moyenne inférieure de plus de 40 % à celles des hommes. [...] Elles devraient être les principales bénéficiaires des mesures de solidarité liées aux droits familiaux 

Jean-Paul Delevoye

Départ anticipé maintenu

Dans le cadre de la mesure portant sur l'âge d'équilibre de 64 ans, les carrières longues ne seront pas impactées par l'instauration du bonus/malus.

Les fonctionnaires de "catégorie active" (hospitaliers, police, pompiers, douaniers ... ) pourront toujours profiter de départs anticipés à la retraite. Cette catégorie de fonctionnaires pourra toujours partir à la retraite à 57 ans (voire 62 ans).

Le calcul des points dans le nouveau régime universel

La fusion des 42 régimes de retraite en un régime universel signifie que le calcul de votre pension de retraite va être unifié. Dans ce nouveau calcul, les salaires annuels moyens bruts (SAMB) pour les salarié(e)s du privé et les 6 derniers mois pour les fonctionnaires ne seront plus pris en compte. 

Alors, comment calculer le montant de votre future pension ?

Le rapport de Jean-Paul Delevoye donne des précisions sur le nouveau calcul.
10 € de cotisation vous permettront d'acquérir un point,  qui sera revalorisé tout au long de la carrière en fonction de l'évolution des salaires.
Par exemple,  100 € cotisés pendant la carrière permettront au retraité(e) de toucher 5.5 € par an pendant toute la retraite.

" Jean-Paul Delevoye devrait préconiser une indexation des retraites sur l'évolution des salaires, et non plus l'inflation. Mais ce point est très délicat et politique. "
LePoint.fr

 

Céder son entreprise en 2019

Le 19/07/2019

Vendre son entreprise en 2019, c’est bénéficier d’une conjonction de facteurs permettant de valoriser au mieux son prix de cession. C’est aussi disposer d’un large panel de solutions pour minimiser la fiscalité applicable à la plus-value issue de cette vente et maximiser ainsi les capacités de réemploi.

Après plusieurs années de baisse, le marché des transmissions d’entreprise est reparti à la hausse depuis 2017, tant en volume (nombre de transactions opérées) qu’en valeur (prix des cessions pratiqués). Un marché particulièrement favorable aux cédants comme le prouve l’évolution d’indicateurs tels que l’Ebitda : aujourd’hui, au niveau des multiples de valorisation pratiqués, on se situe environ entre 9 et 10 fois l’Ebitda, soit une hausse estimée de 20% par rapport à la moyenne pratiquée au cours des dix dernières années sur la zone euro.

Les raisons de cette évolution de marché sont multiples : dynamisme économique retrouvé, confiance ambiante, attractivité de notre pays pour les investisseurs étrangers etc. En outre, le faible niveau des taux d’intérêt (qui facilite l’emprunt et accroît les capacités des repreneurs), la bonne santé des fonds de capital-risque et l’assouplissement du dispositif du crédit-vendeur grâce à la loi Pacte (soutien financier pour le repreneur et sécurisation de l’opération pour le cédant) constituent des facteurs favorables à cette évolution positive du marché des cessions.  

Un cadre fiscal offrant de multiples possibilités d’optimisation de la plus-value de cession

Depuis 2018, les nouveautés se sont succédées et il est possible de réduire considérablement la facture fiscale en intervenant sur les modalités d’imposition ou par le biais de montages spécifiques.

A titre d’exemple, un premier arbitrage peut se faire entre le taux d’imposition unique à 30% (« flat tax ») et le cumul impôt sur le revenu + prélèvements sociaux. Il peut dans certains cas s’avérer plus intéressant de choisir cette dernière solution pour bénéficier des abattements prévus selon la durée de détention et réduire ainsi jusqu’à 85% la base taxable de l’opération. 

Une optimisation peut aussi se faire via des réinvestissements judicieux en recourant au mécanisme de l’apport-cession. Une technique qui intéressera tant le dirigeant qui part à la retraite que celui qui se lance dans une nouvelle aventure entrepreneuriale.

Schématiquement, les titres de la société sont placés au sein d’une holding qui se charge de les vendre et de réinvestir le cash-flow, à hauteur de 60% minimum, dans une ou plusieurs PME déterminée(s) ou dans des secteurs de « l’économie réelle » fixés par le législateur (promotion immobilière, hôtellerie, fonds de capital-risque, etc.). Cette opération permet d’obtenir un report de l’imposition de la plus-value jusqu’au moment de la revente de ces investissements qui par ailleurs n’ont plus à supporter d’impôt sur la fortune. Pour un chef d’entreprise cédant disposant d’une certaine appétence au risque, ce mécanisme peut offrir des rendements attractifs pendant plusieurs années. 

Certains investissements immobiliers, s’ils ne sont pas réservés aux cédants, sont cependant à envisager de près par le chef d’entreprise, au moment de la vente. Ils permettent de réduire de manière drastique l’imposition de l’année même, tout en se construisant un patrimoine de grande qualité. C’est le cas par exemple des dispositifs en loi Malraux ou Monuments Historiques.

Mentionnons également des placements tels que le Girardin Industriel ou les FIP (Fonds d’investissement de proximité) qui peuvent, en complément des dispositifs précédents, finir d’effacer totalement le montant de l’impôt dû.

 Enfin, selon la situation individuelle du chef d’entreprise, il peut être judicieux de créer une structure soumise à l’impôt sur les sociétés, de type SCI ou SARL : leur taux d’imposition est réduit à 15% jusqu’à 38 120 euros de bénéfices et à 28% au-delà, ce qui rend le dispositif intéressant pour les contribuables soumis aux tranches les plus élevées de l’impôt sur le revenu (IR). 

Dans ce contexte porteur, le chef d’entreprise qui vend sa société doit donc plus que jamais bien anticiper l’opération.

Ainsi, en recourant aux services de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, vous pourrez choisir, parmi la pléthore de solutions existantes, le traitement fiscal le plus adapté à votre situation personnelle.

Fiscalité : n'attendez pas la rentrée pour y penser !

Le 17/07/2019

La rentrée qui s’annonce ne pourra pas occulter les questions de fiscalité, en particulier celle des dispositifs de défiscalisation ou encore les étapes à venir en matière de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.

Concernant ce dernier, l’année blanche que nous venons de vivre a suscité de nombreuses interrogations de la part de nos clients, tout comme les nouveaux mécanismes de crédits et réductions d’impôts.

Tour d’horizon.

Le prélèvement à la source

Vous allez recevoir entre fin juillet et fin août, votre avis d’imposition 2019 (sur les revenus 2018) sur lequel sera inscrit le crédit d’impôt de modernisation au recouvrement (CIMR). Il permettra d’éviter un double paiement de l’impôt en 2019, au titre du PAS appliqué depuis le 1er janvier 2019 et au titre de l’impôt sur les revenus de 2018.

Par ailleurs, un nouveau taux de prélèvement entrera en application pour les contribuables en septembre. Son calcul a été fait sur la base de votre déclaration de revenus 2018, réalisée ce printemps dernier.

Il s’appliquera aux revenus perçus à partir de septembre 2019.

Niches fiscales

Un moment visée au cours du Grand Débat parmi d’autres avantages fiscaux, la Girardin Industrielle fait partie des dispositifs qui ne seront pas remis en cause. Tout d’abord, le Président de la République a confirmé sa pérennité lors d’une intervention télévisée fin avril, mettant fin à cette incertitude.

Ensuite, le dispositif Girardin (composé de quatre volets, dont le volet Industriel), initialement prévue pour terminer au 31 décembre 2017, le dispositif de la loi Girardin a été prorogé jusqu’au 31/12/2025 dans les DOM et les COM d’où une garantie de stabilité.

Les députés, conscients de l’utilité d’une telle mesure, ont prolongé le dispositif de défiscalisation jusqu’au 31 décembre 2025 dans les départements français d’Outre-mer (DOM) et dans les collectivités françaises d’Outre-mer (COM).

La Girardin Industrielle : un outil citoyen et un "placement" rémunérateur

Contrairement aux controverses qu’elle a pu susciter, la Girardin Industrielle est bien plus qu’une « niche ». C’est avant tout un véritable outil citoyen pour le développement économique des DOM-COM, mais aussi un “placement” intéressant de 10 à 24 % par an, selon la période de l'année et le niveau de risque toléré pour les résidents fiscaux français qui souscrivent.

En plus de favoriser le développement et la modernisation du matériel industriel des PME et TPE dans les DOM-COM, elle permet à tout investisseur de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu.

C’est une mesure profitable aux deux parties d’où son nom de «défiscalisation partagée».

D’un côté, les contribuables récupèrent leur réduction d’impôt, c’est une opération “one shot”, c’est-à-dire sans engagement de renouvellement d’une année sur l’autre –pour contribuer à l’essor économique et social des DOM-COM.

De l’autre, les PME et TPE ultramarines des secteurs considérés comme prioritaires, reçoivent une sorte de «subvention» pour le financement de leurs actifs industriels. Ce qui participe à leur développement, dans le contexte d’un niveau de chômage largement supérieur à celui de la Métropole.

Une stabilité recherchée par tous

Enfin, l’instauration d’une stabilité fiscale est primordiale aussi bien pour les entreprises insulaires que pour les contribuables métropolitains. Pour les premières, l’éloignement et l’isolement géographique constituent de véritables contraintes structurelles et financières pour elles. La Girardin Industrielle vient les compenser, faisant de ces investissements un acte citoyen, dont le but est de soutenir le financement de leurs projets.

Pour les seconds, gérer son patrimoine demande de pouvoir s’inscrire dans une démarche qui donne souplesse, vision, transparence et sécurité ; ce que procure la Girardin Industrielle. Cette stabilité est donc recherchée par tous. Elle permet à tous les investisseurs de continuer à investir sereinement pour soutenir les économies d’Outre-Mer et réinvestir les crédits et réductions d’impôts dans l’économie nationale.

Contactez sans tarder votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, dès réception de votre avis d'imposition.

Protégez votre conjoint

Le 15/07/2019

Vous êtes mariés, vous souhaitez que votre conjoint hérite de tous vos biens quand vous mourrez. C'est possible en modifiant votre régime matrimonial, pour intégrer par exemple, une maison ou un appartement que vous possédez.

Vous êtes marié et vous souhaitez que votre mari ou votre épouse puisse hériter de par exemple d'une maison ou d'un appartement à votre décès. Ce bien immobilier ne sera alors pas compté dans la succession, et vos enfants attendront la disparition de leurs deux parents pour en hériter. Jusqu'à présent, cette disposition se fait chez le notaire, mais sans être taxée par l'Etat. Mais dès l'an prochain, en 2020 donc cela va changer ! 

Une  nouvelle taxe apparait : une taxe de 0,715% très exactement, sur la valeur du bien immobilier. Si vous voulez y échapper, c'est maintenant qu'il faut modifier votre régime matrimonial, car les démarches durent près de quatre mois.

Qui a intérêt à changer de régime matrimonial, pour faire profiter son conjoint d'une maison ou d'un appartement ?  

D’abord il y a les époux qui ont intérêt à le faire et à le faire vite, avant que la taxe ne s’applique. Ce sont ceux qui vivent dans un logement qui appartient à l’un d’eux seulement, ou les couples qui ont des patrimoines très déséquilibrés. L’époux le mieux doté pourra davantage protéger son conjoint en lui donnant des droits sur une partie de ses biens.  

Mais de manière plus générale, tous les couples, bien établis, devraient s’interroger sur l’opportunité d’adapter leur régime à leur situation familiale et à leur patrimoine.

Un exemple : Le conjoint survivant doit partager la succession de son époux avec les enfants. Même s’il s’entend bien avec eux, il peut vouloir conserver son indépendance financière et ne pas avoir à demander leur accord pour vendre son logement.

La solution ? Rendre le survivant seul propriétaire de la résidence du couple. Pour cela, on établit un contrat de mariage et on y prévoit ce qu’on appelle – d’un nom assez barbare - une clause de préciput sur le logement. On peut faire jouer cette clause sur n’importe quel bien commun du couple. Un logement qu’il pourra occuper ou louer. Avec un double avantage : le conjoint survivant n’a pas à demander l’accord de ses enfants s’il veut vendre et surtout, il n’a pas à partager avec eux l’argent retiré de la vente.    

Une donation au dernier vivant ne suffit pas ?  

La donation permet d’augmenter la part d’héritage qui revient au conjoint survivant mais elle ne lui assure pas la disposition exclusive d’un bien. Quand on joue sur son régime matrimonial, on agit en amont en augmentant la part des biens du couple dont le survivant est propriétaire et qu’il n’a pas à partager avec les enfants.  

Autre différence de taille avec la donation au dernier vivant : pour modifier le régime matrimonial, il faut l’accord des deux époux. La donation au dernier vivant, elle, peut être révoquée à tout moment par l’un des époux, sans qu’il ait à en informer l’autre. Vous imaginez la mauvaise surprise.     

La majorité des couples mariés le sont sous le régime de la communauté légale. L'une des solutions pour protéger son conjoint, est de passer à la communauté universelle. Cela change quoi ?  

Avec la communauté universelle, la maison familiale dont on hérite ou la généreuse donation de ses parents tombent dans la communauté. Chaque époux en possède donc la moitié. Très souvent, les époux qui adoptent la communauté universelle vont plus loin en prévoyant aussi qu’en cas de décès, l’époux survivant recueillera la totalité des biens communs. Tout le patrimoine du couple lui revient alors en dehors de la succession.

Ce choix est radical car les enfants, dans ce cas, n’héritent de rien. Ils devront attendre le décès du parent survivant. Avec à la clé, des droits de succession beaucoup plus élevés sur le patrimoine parental qui leur est transmis en une seule fois. C’est d’ailleurs pour cela que la solution n’est pas conseillée aux couples qui ont des enfants.

Et elle est carrément déconseillée aux familles recomposées. Les beaux-enfants n’héritent en effet pas de leurs beaux-parents. Pour leur éviter d’être déshérités par ce moyen, la loi leur permet de réclamer la part d’héritage minimale qui doit leur revenir.    

On peut aussi décider "seulement" d'aménager le régime de communauté légale en ajoutant les biens immobiliers concernés ?  

Ça peut être très utile pour un couple qui envisage de construire un logement sur un terrain dont l’un d’eux a hérité. Dans ce cas, le terrain mais aussi le logement n’appartiennent qu’à lui, même si les travaux ont été financés à deux. Pour éviter cela, avant de construire, l’époux peut apporter son terrain à la communauté. Le logement devient ainsi lui aussi commun.  

Pour ménager les intérêts de l’époux apporteur, on peut tout à fait prévoir, qu’en cas de divorce, il sera indemnisé en tenant compte de la valeur du terrain apporté.   L’autre avantage de rendre le logement commun, c’est qu’on peut ensuite prévoir qu’il reviendra intégralement au conjoint en cas de décès, avec la fameuse clause de préciput.    

Si on est marié sous le régime de la séparation de biens, comment aménager le régime pour protéger le conjoint survivant ?  

Il existe une solution assez méconnue qui consiste à créer ce qu’on appelle une société d’acquêts entre les époux séparés de biens. Ce n’est pas vraiment une société. En réalité, on se crée une mini communauté avec laquelle on va acheter - ou à laquelle on va apporter - des biens communs. On se crée comme cela une poche de communauté dans un régime de séparation.  

Le régime de séparation de biens n’est d’ailleurs pas le seul régime adapté aux époux qui veulent financièrement rester indépendants ou se protéger de dettes professionnelles. Il existe aussi le régime de la participation aux acquêts. C’est un régime hybride qui offre la même indépendance financière que la séparation de biens mais avec un partage de l’enrichissement des époux à la fin du mariage, en cas de divorce ou de décès.  

Aujourd’hui, avant donc la taxe imposée par l’Etat l'an prochain, combien coûtent ces démarches ?  

Il faut compter un minimum de 800 €. C’est ce que coûte par exemple le fait de rendre le conjoint survivant seul propriétaire du logement avec une clause de préciput, si le bien est déjà commun. Mais, cela peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros s’il faut apporter un bien immobilier à la communauté. Plus le bien vaut cher, plus ça coûte.  

Dans tous les cas, il faut respecter la même procédure, qu’il s’agisse d’une simple adaptation ou d’un changement radical de régime matrimonial.

Cela nécessite deux à trois rendez-vous avec votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, puis un rendez-vous de signature chez un notaire, une fois le projet calé.

Il faut informer ses enfants majeurs et publier l’information dans un journal d’annonces légales pour avertir les éventuels créanciers. Les créanciers comme les enfants ont trois mois pour contester. S’ils le font, il faut prendre un avocat pour faire homologuer le changement par le juge. Et la facture grimpe avec les honoraires d’avocat.

Votre conseiller AVENIR é SERENITE PATRIMOINE sera force de propositions pour éviter le conflit et les frais inutiles. N'hésitez pas à le contacter.