Blog

Modification du taux du prélèvement à la source

Le 03/09/2019

Neuf mois après son entrée en vigueur, les taux d’imposition vont être automatiquement recalculés. Un autre réajustement aura lieu en janvier 2020 pour prendre en compte les baisses d’impôts promises par le gouvernement.

Nouvelle étape pour le prélèvement à la source. En vigueur depuis le 1er janvier, le nouveau mode d’imposition continue à se mettre en place. Ainsi, au cours du mois de septembre, les taux de prélèvement seront actualisés, selon les revenus exceptionnels de 2018, en fonction de la déclaration du printemps dernier. Cela se fera en début de mois pour les pensions de retraite versées début septembre et en fin de mois pour les salaires. L’année 2018 étant une année blanche (les revenus réguliers d’une année sur l’autre ne sont pas imposés), seuls les revenus exceptionnels de l’an passé seront pris en compte.

Par conséquent, il n’est pas exclu que votre taux soit modifié, à moins que vos revenus imposables ou votre situation n’aient pas changé ces deux dernières années. Tout se fera automatiquement, avec les informations collectées précédemment et notamment en mai: il n’y aura donc aucune démarche à faire. Le nouveau taux apparaîtra ensuite sur votre prochaine fiche de paie et sera appliqué de septembre à août 2020, avant une nouvelle mise à jour dans un an et ce tous les ans à cette date.

Il est conseillé de vérifier ce nouveau taux, à côté de la ligne «impôt sur le revenu prélevé à la source». Il doit être identique à celui affiché sur l’avis d’imposition. Dans le cas contraire, il faut se rendre sur le site impots.gouv.fr pour suivre l’évolution des démarches. Un autre changement de cette nature surviendra le 1er janvier 2020. Cette fois, les taux seront rafraîchis pour prendre en compte la baisse d’impôts sur le revenu de cinq milliards d’euros, promise par le président de la République en avril dernier.

Bonne performance des SCPI

Le 02/09/2019

L’indice EDHEC-IEIF* des SCPI a progressé de 3,54 % depuis le début d’année, à fin Juillet 2019. C’est une performance très attractive pour un investissement doté d’une image de sécurité. Peut-on en tirer des perspectives sur l’avenir ?

L’examen de cet indice permet au moins de dissiper une illusion sur l’immobilier, et de discerner la qualité essentielle des SCPI pour aborder les prochaines années… peut-être turbulentes.

LES FAITS

SCPI : valeurs de parts et rendements

L’indice EDHEC-IEIF montre deux informations essentielles :

1- Les valeurs de parts : depuis le début de l’année 2019, donc sur sept mois, les valeurs de parts de SCPI ont progressé de 1,3%, à comparer aux 0,5% de l’année 2018 et aux 1,5% de l’année 2017.
2- Les rendements : ce sont les revenus distribués qui constituent l’essentiel de la performance globale des SCPI, qui s’établit à 3,54% sur les sept premiers mois de l’année, à comparer aux 4,9% de 2018 et aux 6% de 2017.

Ces résultats peuvent surprendre nombre d’épargnants français pour qui immobilier est synonyme de plus-value. De toute évidence, les parts de SCPI ne sont pas soulevées par des plus-values importantes ! Pourtant, les SCPI de l’indice, par leur taille et leur diversification, sont bien représentatives de la rentabilité réelle des immeubles loués à des entreprises, en majorité des bureaux, commerces et entrepôts logistiques. L’information est donc juste. Elle doit être expliquée.


L’ANALYSE

L’exception logement

Le logement en France, ou plus exactement le logement dans un certain nombre de villes françaises, a été dominé par :
– une pression démographique exceptionnellement forte
– et un rythme insuffisant de construction.
Les prix du logement, à Paris et dans plusieurs métropoles régionales, ont considérablement progressé au cours des vingt dernières années. On sait que le rendement du logement est très inférieur à celui de l’immobilier d’entreprise, mais l’effet plus-value a été indéniable.
Dans une optique de long terme, on peut considérer que, sauf situations particulières, le grand mouvement de hausse des prix du logement devrait s’essouffler, ne serait-ce que pour des raisons liées au pouvoir d’achat des ménages : les loyers ne pouvant pas monter jusqu’au ciel, les prix non plus…
Quoi qu’il en soit, le logement relevant de l’expérience de chacun, la notion de plus-value est inscrite dans la perception de l’immobilier. C’est ce qu’on appelle une «mémoire de marché» (vingt ans, c’est très long).

L’immobilier, investissement de rendement ou de plus-value

Sous le double assaut de la mondialisation et des technologies, l’économie se transforme rapidement. Les entreprises et les modes de travail changent. À cela, il faut ajouter les préoccupations nouvelles de réduction des dépenses énergétiques et plus globalement de responsabilité environnementale.
Dans l’immobilier d’entreprise d’aujourd’hui (bureaux, commerce, entrepôts logistiques, mais aussi hôtels et résidences pour personnes âgées, pour étudiants, etc.) il ne suffit plus d’acheter des immeubles et de les louer (l’immobilier « rente »), le propriétaire est devenu :

  • Un investisseur actif, qui doit sans cesse adapter ses immeubles, parfois les transformer, pour les maintenir à jour face aux demandes des entreprises et aux exigences environnementales

  • Un prestataire de services, qui n’a plus des locataire comme autrefois mais des clients, et des clients qui eux-mêmes changent, se transforment, n’ont plus les mêmes besoins.

Concrètement, cela veut dire que pour un investisseur immobilier « de détention », donc en particulier pour les SCPI, les loyers sont un chiffre d’affaires dont une part non négligeable est consacrée à « entretenir » le capital, c’est-à-dire les immeubles.
En ce sens, structurellement et pour longtemps, l’immobilier est plus un investissement de rendement, donc de revenu, qu’un investissement de plus-value. C’est ce qui se dessine clairement dans les chiffres de l’indice SCPI.


LA QUESTION QU’IL FAUT POSER

La question des taux d’intérêt

Les taux d’intérêt négatifs ou nuls ont pour conséquence une augmentation des liquidités qui entraîne à son tour une augmentation des valeurs d’actifs : obligations, actions, immobilier.
Ce phénomène général s’exprime pour l’immobilier à la fois par des investissements en fonds propres et par le recours à l’emprunt, ce qui constitue une pression favorable sur les prix.
Que se passerait-il si ces conditions venaient à changer ou, ce qui revient au même, si les flux d’investissement vers l’immobilier se raréfiaient ? L’abondance d’argent actuelle est comme une marée montante qui soulève les embarcations, la marée descendante ne manquera pas de produire l’effet inverse : faut-il s’inquiéter pour les prix de l’immobilier, et donc pour les valeurs de parts de SCPI ?
Deux éléments doivent être pris en compte :

  1. Tous les actifs : Dans l’éventualité où les taux viendraient à remonter, ou, pour l’énoncer de façon plus directe, le jour où ils remonteront, ce sera un choc pour tous les actifs simultanément. Les obligations seront touchées mécaniquement, les actions brutalement, et il ne serait pas sérieux de penser que l’immobilier pourrait échapper à une baisse des valeurs.
    Mais le sujet de l’investissement n’est pas celui du « bon » placement qui par miracle saurait échapper aux aléas de la conjoncture ! Outre l’élémentaire diversification, il s’agit plutôt de savoir comment tel investissement se comportera par rapport aux autres : mieux, ou moins bien ?

  2. La sécurité du revenu : L’immobilier d’entreprise, et les SCPI ne font pas exception, offre aujourd’hui un rendement de 3 à 4 % supérieur aux taux d’intérêt, les actions entre 2 et 3 %.
    Or il existe une règle qui se vérifie dans toutes les périodes de crise : en matière de prix il n’y a pas de résistance objective, en revanche le rendement est un parachute efficace qui limite la baisse. Par conséquent l’immobilier d’entreprise et les SCPI devraient souffrir moins que les actions en cas de remontée des taux d’intérêt.

Mais il y a plus à dire. En effet, le rendement n’est pas une donnée première, c’est juste un calcul entre le revenu et le prix. La réalité, c’est le revenu !
Or le revenu immobilier est le résultat d’une activité économique précise, à savoir le service rendu par l’investisseur actif à son client entreprise. Les taux n’ont pas d’impact direct sur le revenu. Celui-ci est ancré dans l’économie réelle. De ce fait, si l’investisseur en immobilier d’entreprise ou le souscripteur de parts de SCPI ont bien fondé leur choix sur une perspective de revenu et non de plus-value, leur stratégie d’investissement est pertinente dans un scénario de choc des taux d’intérêts.
Mais là aussi, il y a plus à dire. Une remontée des taux d’intérêts en effet s’accompagnerait vraisemblablement de difficultés économiques. Quelle serait la sécurité de l’immobilier d’entreprise dans un tel contexte ? Dans une logique bien entendu relative, les SCPI disposent de deux niveaux de sécurité : d’abord, l’immobilier d’entreprise est utile, et même indispensable à l’activité économique ; ensuite, par leur principe même de construction, les SCPI sont diversifiées sur de nombreux immeubles et de nombreux locataires. On peut donc penser que dans un univers d’investissement qui ne manquerait de souffrir globalement en cas de remontée des taux d’intérêts, les SCPI offrent un degré de résistance raisonnable.


LES POINTS À RETENIR

  1. L’immobilier d’entreprise doit désormais être considéré comme un investissement revenu. Les SCPI aussi

  2. En cas de remontée des taux d’intérêt, les valeurs de tous les actifs (obligations, actions, immobilier) seront touchées

  3. Le revenu (immobilier d’entreprise), appuyé sur une diversification (SCPI), résistera mieux que les valeurs.

* L’indice EDHEC-IEIF est composé de SCPI investies en immobilier d’entreprise, celles qui ont eu un marché secondaire de plus de 2 millions d’euros au cours de l’année précédente : soit une quarantaine de SCPI, représentant un peu plus de 40 milliards d’euros de capitalisation. Les performances observées par cet indice sont donc celles d’un échantillon bien représentatif des SCPI immobilier d’entreprise.

2019 : quel plafond pour votre PERP ?

Le 31/08/2019

En 2019, une information a disparu de l'avis d'impôt.

Pour la première fois, en 2019, l’avis d’imposition ne comprend aucune information relative à l’épargne retraite. Pour connaître la limite de déduction si vous alimentez un plan d’épargne retraite populaire (Perp), vous devez désormais envoyer un mail à l’administration fiscale pour connaître le plafond disponible pour la déduction des cotisations» aux plans d’épargne retraite populaires (Perp) et aux régimes de retraite complémentaires facultatifs de la fonction publique (Prefon, Corem, CRH).

Comment obtenir l'information ?

Pour connaître la limite de déduction si vous alimentez un Perp en 2019, envoyez un courriel à l’administration fiscale à partir de votre «Espace particulier» sur un impôts.gouv.fr.

Vous pouvez aussi la calculer vous-même. La limite de déduction est égale à 10% des revenus professionnels (après déduction des 10% pour frais professionnels) de 2018 dans la limite de 32.419 euros.

Si en 2016, 2017 et/ou 2018, vous n’avez pas ou peu alimenté votre Perp, le solde de déduction non utilisé fait l’objet d’un report et augmente votre «disponible fiscal». Le Perp ouvre droit à une «déduction fiscale» (les versements viennent en déduction de votre revenu imposable), pas à une réduction d’impôt.

Quel intérêt ?

Si vous aviez déjà un PERP et ne l'avez pas alimenté en 2018, vous n'avez aucun intérêt à l'alimenter en 2019 ; en revanche, en ouvrir un en 2019 peut être une bonne opportunité.

Parlez-en à votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.

Quelle pérennité?

Dans le cadre de la réforme de l’épargne retraite prévue par la loi Pacte du 22 mai 2019, le Perp a vocation à être remplacé par le plan d’épargne retraite individuel (Perin).

Mais on ne dispose d’aucune précision sur le régime fiscal des versements réalisés en 2019. Si vous envisagez de souscrire un Perp avant le 31 décembre, ne tardez pas trop. Aucun avantage fiscal n’est éternel.

Encadrement des loyers

Le 23/08/2019

Le dispositif reconduit dans 28 agglomérations impose une nouvelle contrainte énergétique

Le dispositif d’encadrement des loyers qui touche certains logements en zone tendues a été reconduit dans 28 agglomérations depuis le 1er août dernier. Il impose une nouvelle condition aux propriétaires souhaitant augmenter leur loyers.

Le décret précisant les règles du jeu 2019 est sorti

Le décret du 26 juillet 2019 publié au Journal officiel du 28 juillet reconduit le dispositif d’encadrement de certains loyers depuis le 1er août 2019 et jusqu’au 31 juillet 2020  dans un certain nombre d’agglomérations situées en zones tendues.

L’encadrement des loyers concerne  les contrats de location de logements nus ou meublés. Il s’applique  aux nouvelles locations et aux renouvellement de baux.

Quelles sont les villes concernées par l’encadrement des loyers ?

Le dispositif s’applique en zones d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel. Un montant maximum d’évolution des loyers en cas de relocation ou de renouvellement du bail est alors fixé par décret.

Les 28 agglomérations concernées sont :  Ajaccio, Annecy, Arles, Bastia,Bayonne, Beauvais, Bordeaux, Draguignan,Fréjus, Genève Annemasse, Grenoble, La Rochelle, La Teste-de-Buch Arcachon, Lille, Lyon, Marseille-Aix, Meaux, Menton Monaco, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Saint Nazaire, Sète, Strasbourg, Thonon les Bains, Toulon, Toulouse.

Les logements vacants sont exclus du dispositif d’encadrement des loyers

Certaines locations ne sont néanmoins pas soumises à ce dispositif d’encadrement, il s’agit des logements vacants faisant l’objet d’une première location ; inoccupés par un locataire depuis plus de 18 mois ; ayant bénéficié de travaux d’amélioration depuis moins de 6 mois pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer pratiqué.

Les dérogations à la limitation de l’évolution des loyers valent jusqu’à la fin 2019

En cas de loyer manifestement sous-évalué ou de travaux, la loi par ailleurs certaines dérogations à la limitation de l’évolution du loyer.

Loyer sous-évalué. Si le bailleur prouve que le loyer du dernier locataire était manifestement sous-évalué, il pourra décider, sous certaines conditions, d’une revalorisation des loyers supérieure l’Indice de référence des loyers (IRL). 

Travaux. Si le bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou de mise en conformité liés à la décence du logement pour un montant au moins égal à la moitié de la dernière année de loyer, il peut aussi décider d’une revalorisation des loyers supérieur à l’IRL. A condition que l’augmentation du loyer annuel ne dépasse pas 15% du coût réel des travaux TTC.

De nouvelles obligations énergétiques à compter du 1er janvier 2020

Le décret stipule qu’en cas de travaux ou de loyer manifestement sous-évalué, à compter du 1er janvier 2020, l’augmentation de loyer, elle même encadrée, ne pourra être appliquée que si la consommation en énergie primaire du logement est inférieure à 331 kWh par mètre carré et par an (le cas échéant, à l’issue des travaux). Autrement dit, le texte exclue les logements les plus énergivores, ceux qui disposent d’une étiquette énergétiques F ou G dans le cadre du DPE (diagnostic de performance énergétique).

Avez-vous regardé de près votre assurance emprunteur ?

Le 22/08/2019

Avez-vous reçu le conseil adapté à votre situation et pertinent ?
 
Dans 99 % des cas, l'offre d'assurance emprunteur est balayée en quelques secondes par votre conseiller bancaire alors que de longues discussions et d'âpres négociations de taux retiennent toute votre attention...
 
Et vous, dans la plupart des cas, vous prenez ce que votre banquier vous propose ; parfois, vous allez au-delà et cherchez une offre moins chère sur un site internet de comparateur, ce qui n'est pas bien difficile à obtenir, vu la marge prise par la banque !
 
OUI MAIS ?
Où est le conseil ? Vous payez une assurance mais que couvre-t-elle ?
Les accidents n'arrivent pas qu'aux autres...
 
Je rentre de vacances, l'un de mes clients, Michel, rentre aussi, lui, mais en bien piteux état... Sa femme vient de m'appeler.
 
Clairement, se pose la question d'une Invalidité Permanente et Totale (IPT) et donc de la garantie de ce risque sur leurs emprunts en cours :
 
La garantie IPT intervient lorsque l’assuré se trouve, à la suite d’un accident ou d’une maladie, dans l’incapacité d’exercer sa profession.
 
Déjà quelques subtilités :
- il n'y a pas de barême légal ! Autant de compagnies, autant d'appréciations !
-  selon les contrats, la profession peut être celle déclarée lors de la souscription ou celle réellement exercée lors de l'accident...., certains contrats prévoient même toute profession... (mais bien sûr, pourquoi ne pourriez-vous pas faire de la vente à distance, alors que vous étiez marin pêcheur ...!) ;
- le taux d’invalidité est au minimum égal à 66 % (soit une incapacité totale de locomotion), mais certains contrats exigent un taux supérieur...
- certains contrats prennent en compte 100 % de l'échéance de prêt, d'autres appliquent un rapport avec le taux d'invalidité...
 
Cette garantie est imposée par les organismes prêteurs en cas d’achat d’une résidence principale. Elle est en revanche facultative en cas d’investissement locatif car les établisements bancaires considèrent que même si vous cessiez votre activité, les loyers perçus permettraient de rembourser l’emprunt.
Et pourtant, depuis la hausse continue des prix de l'immobilier depuis 30 ans, cela fait bien longtemps que les loyers ne couvrent plus les mensualités de prêt !
 
Cela ne vous suffit pas encore pour avoir des frissons dans le dos ? Continuons...
 
Se pose encore la question de la quotité assurée dans le couple : 50/50, 70/30 ou chacun 100 % ?
 
Et cerise sur le gâteau, se pose la question de la durée de la prise en charge par l'assurance : nombre de contrats ne versent une indemnité mensuelle que jusqu'à la retraite ! Et l'âge légal, bien sûr ! Ce qui oblige de facto à prendre sa retraite à l'âge légal avec la décote !
 
Si vous continuez de penser que l'assurance emprunteur est une assurance anodine, nous ne pouvons rien faire pour vous... pour Michel, c'est trop tard.
 
Mais si vous prenez conscience qu'il est peut être utile de vérifier SI VOUS ETES CORRECTEMENT ASSURE, contactez-nous, faisons un point :
 
Vous payez une assurance, sans doute déjà très cher, or, il est très vraisemblable que nous vous trouvions mieux et pour moins cher !

Transfert de votre contrat d'assurance-vie : attendez un peu

Le 21/08/2019

On pourra prochainement changer de contrat d'assurance vie, en conservant son ancienneté fiscale. Mais pour le moment, rien n'est prêt !

Le dispositif, adopté dans le cadre de la loi Pacte du 22 mai 2019, provient d’un amendement porté par le député des Yvelines, Jean-Noël Barrot, et voté à la dernière minute par l’Assemblée nationale. En principe, les épargnants peuvent désormais changer leur contrat d’assurance vie, tout en conservant son ancienneté fiscale. Seule contrainte : le nouveau contrat doit être souscrit auprès de la même compagnie d’assurances. Il n’est donc pas possible de prendre la tangente pour loger son épargne chez un autre assureur que vous jugeriez plus performant.

Les assureurs ne jouent pas encore le jeu

Pouvez-vous pour autant transférer un ancien contrat vers un autre, plus moderne et plus rémunérateur ? Pour l’heure, la réponse est résolument négative. il semble clair que les compagnies voient d’un mauvais œil cette mesure et ne font preuve d’aucun zèle pour la mettre en place. Et personne ne semble d’accord pour indiquer comment ces transferts pourraient s’organiser.

Il nous semble prématuré de demander à changer de contrat. Les assurés qui procéderaient au rachat de leur vieux contrat pour investir dans un plus récent pourraient se heurter à un refus de prendre en compte l’historique fiscal. Mieux vaut être certain de la capacité de l’assureur à mener à bien le transfert prévu par la loi.

Une bouffée d’air pour les épargnants

Une fois que le dispositif de transfert sera mis en œuvre, il constituera une vraie bouffée d’air frais pour les épargnants qui retrouveront ainsi une certaine liberté de mouvement. Il n’est pas rare, en effet, que des assureurs maltraitent d’anciens contrats au profit de plus récents, bien conscients que leurs vieux clients sont condamnés à les garder pour en conserver l’antériorité.

Vous aurez alors d’autant plus intérêt à vous poser la question de la qualité de votre contrat actuel et de chercher à identifier les meilleurs.

Pour vous aider à y voir plus clair dans ce maquis, contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE !

Transfert : ce que prévoit la loi

La possibilité de transférer une assurance vie est inscrite à l’article 72 II 2° de la loi Pacte (n° 2019-486 du 22.5.19). Le texte est clair : tout assuré non satisfait de son contrat peut en demander la « transformation partielle ou totale  » au profit d’un autre, pourvu qu’il soit multisupport. La loi précise également que la transformation « n’entraîne pas les conséquences fiscales d’un dénouement  », autrement dit qu’il ne s’agit pas d’un rachat taxable. « Cette transformation s’effectue soit par avenant au bon ou contrat, soit par la souscription d’un nouveau bon ou contrat auprès de la même entreprise d’assurances. » Aucune autre condition n’est fixée pour pouvoir bénéficier du maintien des avantages fiscaux. Il n’est question ni d’ancienneté du contrat, ni d’une contrainte d’investissement en unités de compte, ni de souscription auprès d’un même distributeur. Il est donc tentant de penser que si l’assureur ne propose pas lui-même ce transfert, l’assuré peut l’effectuer de sa propre initiative, ce que nous vous déconseillons à l’heure actuelle. Le texte est officiellement entré en vigueur le 24 mai 2019.

Identifier le contrat qui vous convient

Évidemment, tous les épargnants n’ont pas les mêmes besoins et de même aucun contrat n'est la panacée pour tous..

C’est pourquoi l'assistance de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, qui est courtier et distribue plusieurs assureurs,dont il a scrupuleusement analysé toutes les conditions générales, est indispensable, et ce, quelle que soit votre situation :

- si vous n’avez pas encore souscrit d’assurance vie et désirez vous lancer en choisissant un contrat de qualité ;

- mais aussi si vous disposez déjà d’une assurance vie et que vous souhaitez en ouvrir une ou plusieurs autres, afin de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier. Rien ne vous interdit en effet de détenir plusieurs contrats. Ils pourront également vous être d’un grand secours lorsque les conditions de la transférabilité seront établies avec certitude.

L'assurance-vie : un marché inégalitaire

Le 15/08/2019

L’assurance vie cache de très fortes disparités de traitement, selon les assureurs, d’un épargnant à l'autre.

1 – Les banques et les autres

Selon l’ACPR, les banques rémunèrent leurs fonds en euros à 1,71% en 2018, contre 2% en moyenne pour les assureurs « traditionnels » non liés à un groupe bancaire.

Selon le régulateur bancaire, cet écart de rémunération est, aussi, une conséquence de l’importance des frais de gestion annuels ponctionnés par les banques, « les plus élevés » du marché. Or les bancassureurs concentrent 61% de l’épargne investie en assurance vie. La force du réseau de distribution, même si les contrats sont moins rentables.

2 – Les clients « patrimoniaux » favorisés au détriment du grand public

La rémunération 2018 des contrats grand public stagne à 1,56% quand les rendements des contrats patrimoniaux (1,82%) et gestion privée (1,87%) restent bien mieux rémunérés. L’expression consacrée à cette pratique favorisant les clients haut de gamme : « Déshabiller Pierre pour habiller Paul. » Les assureurs sont effet tenu de reverser la majeure partie (85%) des bénéfices financiers de leur fonds en euros à leurs clients, mais la loi leur laisse toute latitude quant à la répartition des gains. Ce qui explique qu’une banque peut livrer un rendement de 1,25% à ses clients « standard » et 1,90% aux clients de sa banque privée.

3 – Les jeunes plutôt que les « vieux » contrats

Dernière inégalité concernant la répartition de la rémunération sur les fonds en euros : les épargnants sont plus ou moins bien lotis selon la date à laquelle ils ont souscrit leur contrat. Ainsi les fonds en euros des contrats les plus récents (ouverts depuis 2010) sont rémunérés en moyenne à 1,91% selon l’ACPR, contre 1,73% pour ceux ouverts lors de la décennie précédente. Objectif des assureurs : mettre en avant la bonne rémunération du contrat actuellement en « tête de gondole ». En revanche, les contrats les plus anciens (ouverture avant 1980) sont les mieux rémunérés (2,29% en 2018) grâce à aux engagements contractuels des assureurs (des taux garantis élevés notamment) qui les contraignent à livrer de meilleures rémunérations.

4 – La gestion pilotée « active » doublée par la gestion « passive »

Les banques et assureurs traditionnels poussent de plus en plus leurs clients vers la gestion sous mandat. L’objectif premier : les inciter à investir sur l’autre grande famille de supports de l’assurance vie, les unités de compte (UC), plus risquée, potentiellement plus rentable pour l’épargnant, et plus facile à gérer pour l’assureur en matière de solvabilité. Or la gestion sous mandat, ou gestion pilotée, permet aux épargnants de déléguer leurs arbitrages en UC à des experts. Plus rassurant… mais parfois moins rentable ! Les assureurs vie affichent des performances « globalement décevantes » : sur 5 ans (2014-2018), les gestions profilées « prudente » et « modérée » affichent un rendement annualisé inférieur à celui du fonds en euros : respectivement 1,22% par an, 1,59% et 1,96% selon les calculs du cabinet. Loin derrière une gestion orientée à 100% sur les actions françaises (6,12% par an) ou un investissement immobilier en SCPI (4,67%).

5 - Un placement de moins en moins « populaire » ?

Plus de la moitié de l’épargne en gestion appartient désormais à des clients « patrimoniaux » ou en gestion privée. La dérive est constante depuis que le secteur ne peut plus, ou ne veut plus, vendre de fonds en euros », le support le plus accessible de l’assurance vie.

Que pouvez-vous en tirer comme conclusion ?

1 - Tout d'abord que les contrats vendus par les réseaux bancaires sont de loin les moins performants et les plus chargés en frais ;

2 - La gestion sous mandat enrichit la société de gestion, pas vous !

Vu la faiblesse des taux d'intérêt et la baisse constante qui en résulte pour le fonds en €uros, il est temps de voir ce que propose la concurrence.

Consultez sans attendre votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE !

 

(1) Autorité de contrôle prudentiel et de résolution

 

Finalisation du PER

Le 15/08/2019

Avec la publication d’un arrêté le 11 août au Journal officiel, le dispositif réglementaire nécessaire au lancement du nouveau Plan d’épargne retraite (PER) en octobre 2019 est désormais complet. Cet arrêté livre notamment les contours de la gestion pilotée s'appliquant par défaut sur les futurs PER.

Vous comptez ouvrir un PER, dans sa version individuelle ou collective ? Sauf « demande expresse » de votre part, le gestionnaire (assureur, gestionnaire d’actifs, etc.) devra appliquer la gestion pilotée par défaut, avec une sécurisation progressive des avoirs à l’approche de la retraite. Ce principe de la gestion pilotée par défaut prévaut déjà pour le plan d’épargne salariale orienté retraite, le Perco : il va ainsi être généralisé à l’ensemble des familles de PER.

Dans l’arrêté publié le 11 août au Journal officiel, Bercy précise les contours de cette gestion pilotée, en définissant le risque envisageable sur trois profils type d'allocation d'actifs. Le gestionnaire ne pourra ainsi qualifier un profil de « prudent horizon retraite » que si son allocation prévoit un minimum de 30% sur des actifs « à faible risque ». Puis le seuil d’actifs sans risque augmente progressivement passé le cap des 10 ans avant la « date de liquidation envisagée par le titulaire ». Plus concrètement, la date de liquidation du PER est l’âge théorique de départ à la retraite, mais l’arrêté précise que le titulaire du plan peut modifier « à tout moment » la date de liquidation envisagée.

Voici les seuils d’investissement en actifs sans risque pour les profils « prudent horizon retraite », « équilibré horizon retraite » et « dynamique horizon retraite ». Faute de choix de la part du souscripteur, c'est le profil « équilibré horizon retraite » qui s'applique.

Délai avant la retraite Profil « prudent » Profil « équilibré » Profil « dynamique »
Plus de 10 ans 30% Allocation libre Allocation libre
5 à 10 ans 60% 20% Allocation libre
2 à 5 ans 80% 50% 30%
Moins de 2 ans 90% 70% 50%
 

Précisions sur le transfert et l’information annuelle

L’arrêté précise par ailleurs le délai s’appliquant en cas de demande de transfert d’un PER d’un gestionnaire vers un autre : le gestionnaire « sortant » devra s’exécuter dans un délai de 2 mois après réception de l’ensemble des pièces justificatives nécessaires.

L’arrêté détaille aussi les éléments qui devront figurer dans le document d’information annuelle fourni aux détenteurs de PER : performance globale de l’actif, frais de gestion prélevés, frais ayant donné lieu à des rétrocessions au profil de distributeurs, performance finale servie au détenteur du plan, etc.

×