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A vos côtés dans la lutte contre la non-assurance automobile

Le 23/01/2020

Le 15 octobre dernier, le Ministère de l’Intérieur et le FGAO nous ont annoncé le renforcement du dispositif de détection des véhicules non assurés.

En complément du Fichier des Véhicules Assurés (FVA) qui, depuis janvier 2019, permet aux forces de l’ordre de vérifier si un véhicule est assuré ou non en cas de contrôle, les radars automatiques de détection des excès de vitesse ou de franchissements de feux rouges permettent aussi de vérifier si les véhicules flashés sont assurés ou non.

1ère étape: la prévention

Dans un premier temps, un courrier de sensibilisation est envoyé par le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO) et la Délégation à la Sécurité Routière (DSR) aux contrevenants pour lesquels un défaut d’assurance est constaté. Ce courrier les invite à régulariser leur situation au plus vite. La mise en place de ce dispositif concernerait jusqu’à 30 000 courriers envoyés par mois.

2ème étape: la sanction

Le défaut d’assurance constitue un délit qui peut coûter très cher. L’amende prévue par le Code de la Route est de 3 750 € et peut même atteindre 7 500 € en cas de nouvelle infraction. D’autres sanctions peuvent en outre s’ajouter aux pénalités financières (suspension ou annulation du permis de conduire, travail d’intérêt général, confiscation du véhicule...).

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Loi de finances 2020 : à noter

Le 23/01/2020

 
Adoptée par l’Assemblée nationale le 19 décembre 2019, la loi de finances 2020 apporte plusieurs évolutions fiscales notables. Tour d’horizon des principales mesures concernant les particuliers et les entreprises.

 

Particuliers : Du nouveau en assurance-vie et dans le régime d’apport-cession

Changement dans les anciens contrats d’assurance vie. Les contrats souscrits avant 1983 (les plus anciens), bénéficiaient auparavant d’un régime fiscal dit avantageux en cas de rachat. De fait, les gains occasionnés étaient exonérés d’impôt sur le revenu. Désormais la nouvelle loi de finances met un terme à ce régime puisque les contrats seront soumis au régime de droit commun des contrats de plus de huit ans. En effet, même si l’assurance-vie figure toujours parmi les placements préférés des Français, la fiscalité qui lui est applicable évolue.

Régime de l’apport-cession. Le dispositif du report d’imposition des plus-values est aménagé dans le cadre de réinvestissements au profit de structures de capital-investissement. La loi de finances pour 2020 introduit la faculté de dissocier :

- L’engagement de souscription de titres auprès de la structure d’investissement (dans le délai général de 2 ans suivant la cession des titres détenus par le holding).

- De la libération des fonds (dans un délai de 5 ans à partir de l'engagement de souscription), et lorsque le « fonds professionnel » prévoit la possibilité d'appel progressif des capitaux. 

Les conditions liées à la composition des actifs de la structure d'investissement sont aussi adaptées : en plus du respect de la quote-part de 75 % dans les sociétés éligibles, le fonds doit investir au moins 50 % dans des sociétés non cotées et les participations majoritaires ne sont plus exigées. Enfin, en cas de donation des titres reçus en rémunération de l'apport, le délai de conservation par le donataire passe de 18 mois à 5 ans, voire à 10 ans en cas de réinvestissement dans des structures de capital- investissement.

Loi de finances et lutte contre la fraude fiscale

Entrée en vigueur du « mini abus de droit fiscal ». Ce dispositif va permettre à l’administration fiscale de dénoncer comme abusives des opérations ayant un but « principalement fiscal ». Le délai de mise en œuvre a été fixé au 1er janvier 2021 de façon à laisser aux contribuables le temps d’intégrer la nouvelle donne afin d’agir en pleine connaissance de cause. Pour répondre aux craintes exprimées sur ce nouveau dispositif, il est précisé par exemple que l’intention du législateur n’est pas de restreindre le recours aux démembrements de propriété dans les opérations de transmissions anticipées de patrimoine. La nouvelle définition de l’abus de droit ne semble pas de nature à entraîner la remise en cause des transmissions anticipées de patrimoine et notamment celles pour lesquelles le donateur se réserve l’usufruit du bien transmis, sous réserve bien entendu que les transmissions concernées ne soient pas fictives. L’administration appliquera, à compter de 2021, de manière mesurée cette nouvelle faculté conférée par le législateur, sans chercher à déstabiliser les stratégies patrimoniales des contribuables.

Collecte et traitement des données personnelles. L'article 154 de la loi de finances 2020 permet désormais à l'administration fiscale et aux douanes de collecter et traiter massivement les données personnelles rendues publiques sur les réseaux sociaux, mais également sur toutes les autres plateformes de mises en relation comme Airbnb ou encore Leboncoin. Cette disposition, adoptée « à titre expérimental », est valable pour une durée de trois ans. L'objectif affiché par le gouvernement est donc de « mieux cibler les contrôles fiscaux et douaniers » grâce à des algorithmes.

A noter :

Une proposition de loi récente d’initiative sénatoriale, préconisait l’abrogation pure et simple de tout régime de faveur et l’intégration pure et simple les sommes perçues par les bénéficiaires dans l’assiette des droits de succession (V. Proposition de loi visant à adapter la fiscalité de la succession et de la donation aux enjeux démographiques, sociétaux et économiques du XXIe siècle ; Doc. Sénat, n° 710, 9 sept. 2019, art. 7 de la proposition de loi).

Evoqué lors des travaux préparatoires, le bornage temporel de l’article 990 I du CGI a été écarté en raison du risque de « déstabiliser le secteur » qu’il aurait engendré.

Les parlementaires ont préféré lui substituer la rédaction d’un rapport d’évaluation destiné, à évaluer ce régime pour pouvoir décider de « la poursuite de la réduction, voire de la suppression, de l’avantage successoral de l’assurance-vie en fonction des résultats de l’évaluation demandée par le présent amendement ».

L’article 180 de la loi de finances précise ainsi que le Gouvernement devra remettre au Parlement, au plus tard le 30 septembre 2021, « un rapport sur l’évaluation du dispositif prévu à l’article 990 I du code général des impôts, présentant notamment l’impact économique de ce dispositif, l’évolution de son coût et du nombre de ses bénéficiaires ainsi que les éventuelles perspectives d’évolution permettant d’en renforcer l’efficience ».

Notre conclusion : si vous n'avez pas encore ouvert d'assurance-vie, il est temps de le faire et d'aller aux plafonds ; si réforme il doit y avoir, il est fort probable que les nouvelles dispositions ne s'appliquent pas aux assurances-vie souscrites avant la réforme.

Défiscalisation Girardin : lancement de la campagne 2020 !

Le 22/01/2020

La défiscalisation dans les DOM-COM : la bonne idée du début d’année

La loi Girardin industriel est un dispositif de défiscalisation dit « de trésorerie », permettant de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu supérieure à la somme versée (CGI. art. 199 undecies B). La Girardin industriel s’adresse aux contribuables situés en métropole qui souhaitent obtenir un avantage fiscal tout en réalisant un investissement responsable. En effet, le dispositif a pour objectif de contribuer au développement économique des départements et collectivités d’Outre-Mer.

Le dispositif Girardin industriel permet de financer des projets industriels en compensant pour l'entreprise bénéficiaire les surcoûts liés à l'éloignement géographique et l'insularité.

Créé en 2003, ce dispositif a été prorogé jusqu'au 31 décembre 2025 pour continuer de participer au développement économique pour l'ensemble des départements et collectivités d'outre-mer.

Quel est l'avantage fiscal attendu ?

La loi prévoit pour les personnes privées soumises à l'impôt sur le revenu, un avantage fiscal, en contrepartie de l'investissement réalisé à fonds perdus dans une opération en Girardin industriel.

L'investisseur bénéficiera en année N+1, d'une réduction d'impôt supérieur à son investissement.

En effet, l'avantage fiscal des opérations Girardin industriel réside uniquement dans le taux de rendement affiché, généralement compris entre 10% et 15% de la somme versée.

Exemple :

Monsieur DURAND est imposé à hauteur de 11 200 euros. Il décide en 2020 d'investir 10 000 euros au sein d'une opération en Girardin industriel qui affiche un taux de rendement de 12%.

L'année suivante, grâce à son investissement, il bénéficiera d'une réduction d'impôt fiscale à hauteur de 11 200 euros. Depuis l'entrée en vigueur du prélèvement à la source, les réductions d'impôts sont remboursées lors du solde de l'impôt. Ainsi Monsieur DURAND recevra-t-il un chèque de 11 200 € au mois de Septembre 2021.

Monsieur DURAND a donc obtenu un remboursement total de ses impôts et a donc réalisé un bénéfice net d'impôt de 1 200 euros. Il peut alors réinvestir une partie de la somme reçue, par exemple 10.000 €, pour réaliser une nouvelle opération Girardin à 12% en 2021 et ainsi réaliser de nouveau un placement sur un an à 12% net d'impôts.

Quand rentabilité rime avec risques

Ce n'est un secret pour personne, tout investissement affichant un taux de rentabilité important est un investissement comportant des risques importants.

Un investissement en Girardin industriel comporte deux types de risques :

Un risque juridique :

Il est essentiel que le montage du projet soit conforme aux règles imposées par la loi Girardin industriel sous faute de ne pas pouvoir obtenir une réduction d'impôt (type de matériel financé, secteur d'activité d'affectation...). Certains montages nécessitent également l'obtention d'un agrément fiscal.

Un risque économique :

En investissant au sein d'un montage Girardin industriel, l'investisseur souscrit au capital d'une société, généralement une SNC, une SARL, ou une SAS, dédiée au financement d'un projet industriel éligible dans un DOM ou un TOM. Cette société se portera acquéreur d'un matériel éligible destiné à être exploité pendant 5 ans sur le territoire en question.

Le risque est alors que la société en question dépose le bilan avant la fin des 5 années de location. Le matériel peut être replacé auprès d'une autre société exploitante. A défaut, l'administration peut être en droit de réclamer tout ou partie de l'avantage fiscal obtenu pour non-respect de l'engagement initial.

Les clefs d'un investissement sécurisé

Pour réaliser un investissement en loi Girardin industriel de façon sereine, il convient de faire attention à plusieurs points.

Il est important de se renseigner sur l'opérateur à l'origine du montage, pour s'assurer de son historique, sa renommée et son sérieux dans la sélection des opérations à financer.

De plus, il est préférable de sélection une opération offrant le maximum de garanties : assurances, clause de renonciation à recours contre les associés, garantie de bonne fin fiscale ...

Cette dernière, la garantie de bonne fin fiscale assure à l'investisseur que toute requalification fiscale, pour raison juridique ou économique, sera entièrement prise en charge par l'opérateur, et que l'investissement et la réduction d'impôts ne seront pas perdus.

Attention donc aux opérations Girardin avec des taux de rentabilité trop importants : ce type d'opérations ne rassemblent pas toutes les garanties pour un investissement serein. Sur le marché les meilleurs taux constatés pour des opérations sécurisées avec garantie de bonne fin fiscale se situent aux alentours de 11%.

Comment investir ?

L'investissement au sein d'une opération en Girardin industriel s'effectue en relation avec un Conseiller en Investissements Financiers (CIF).

Il apparaît essentiel d'être accompagné par un spécialiste de ce type de montage pour investir au sein d'opérations sécurisées où la rentabilité sera au rendez-vous.

Le début d'année est la période où les opérations en Girardin industriel affichent les meilleurs taux de rendement, alors n'attendez pas pour en profiter.

Fonds immobiliers Primonial en grande forme

Le 21/01/2020

Primonial a publié, au titre de l’année 2019, les performances réalisées par les solutions d’épargne immobilières de Primonial REIM disponibles notamment dans les contrats d’assurance vie pour la SCI Capimmo (4.56%) et celle de l’OPCI PREIMIUM (5.17%).

Primonial confirme les bonnes performances 2019 de la SCI Capimmo (4.56%) et de l'OPCI PREIMIUM (5.17%)

Performances 2019 Primonial SCI Capimmo / OPCI Preimium © FranceTransactions.com/Primonial/stock.adobe.com

Des performances appréciées

Les unités de compte immobilières de Primonial, disponibles uniquement dans le cadre de contrats d’assurance-vie, affichent des performances 2019 appréciables :

  • 4,56% pour Primonial CAPIMMO,
  • 5,17% pour l’OPCI PREIMIUM.

D’après le gestionnaire Primonial REIM, ces résultats valident sa stratégie qui consiste à investir dans des immeubles de qualité, situés sur des marchés matures ou à fort potentiel et traduisent le travail d’asset management effectué par la Société de Gestion pour servir l’objectif de performance au bénéfice des épargnants.

PRIMONIAL CAPIMMO : 4,56%

La performance de Primonial CAPIMMO s’élève à 4,56% nette de frais pour l’année 2019 (4,20% en 2018). Cette performance* 2019 est due aux revenus récurrents générés par les actifs immobiliers « cash-flows » combinés à des actifs générateurs de plus-values et à un travail continu de valorisation du portefeuille.
L’univers d’investissement de CAPIMMO sélectionné par l’équipe de gestion permet de constituer un patrimoine très diversifié quant à ses modes de détention et ses sous-jacents (bureaux, commerces, santé, résidentiel) à la fois sur le plan géographique et locatif afin de mutualiser le risque dans une optique de placement long terme.

Au 31 décembre 2019, l’actif net réévalué de Primonial CAPIMMO atteint 4,9 milliards €. Investi à 95% en immobilier direct ou indirect, Primonial CAPIMMO tient depuis plus de 10 ans ses engagements de restitution de la performance immobilière au profit de ses épargnants.

OPCI PREIMIUM : 5,17%

La performance de PREIMium s’élève à 5,17% nette de frais pour l’année 2019 (3,80% en 2018). La société de gestion recherche une stabilité de la performance potentielle de l’OPCI PREIMium, via une allocation qui permet de capter des opportunités des marchés immobiliers (allocation de 60% min.). Elle met en œuvre une gestion déléguée de la poche financière avec pour objectif de maîtriser au maximum la volatilité (35% max. de l’allocation) et gère une poche de liquidité (5% min.).

Trois ans après son lancement, l’actif net de PREIMium atteint 303,5 M€ au 31 décembre 2019.

Les convictions de Primonial pour 2020

Primonial s’attend à une augmentation de la part des unités de compte immobilières dans l’assurance vie. Dans l’environnement actuel de taux directeurs négatifs qui rend extrêmement dilutive la souscription de placements dits « sans risques », les épargnants sont amenés, dans une perspective d’épargne longue, à diversifier leurs investissements. En tant que placement d’équilibre (risque 2 à 4 sur 7 sur l’échelle du SRRI) et de long terme, souscrire de l’immobilier collectif via les unités de compte immobilières dans les contrats d’assurance vie devient particulièrement intéressant. En effet, dans la mesure où il maintient une prime de risque suffisante, l’immobilier par ses performances joue un rôle de stabilisateur dans le marché de l’assurance vie et pour les placements des ménages en vue de leur retraite.

Nous vous rappelons que votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE commercialise les contrats d'assurance-vie PRIMONIAL, plus particulièrement :

- SERENIPIERRE

- et TARGET+

- ainsi qu'en version luxembourgeoise.

Les 7 nouveautés fiscales pour 2020

Le 15/01/2020

Baisse de l’impôt sur le revenu, suppression de la taxe d’habitation, modification du statut de loueur en meublé, déclaration des revenus simplifiée… nous vous dévoilons les principales nouveautés fiscales pour 2020 qui vous concernent.

1. Baisse de l’impôt sur le revenu

Jusqu’à présent, vos revenus étaient taxés à l’impôt sur le revenu selon un barème progressif qui comportait 5 tranches d’imposition : de 0 % à 45 %. A compter de l’imposition de vos revenus 2020, le gouvernement modifie ce barème pour abaisser l’impôt sur le revenu des Français les plus modestes. La tranche à 14 % est ramenée à 11 % et le mécanisme de la décote est renforcé. Selon le gouvernement, au total, environ 16,9 millions de foyers bénéficient de cette baisse, pour un montant de gain moyen estimé à environ 300 €. Cependant, si vous êtes imposé dans une tranche à 41 % ou 45 %, cela n’a aucun effet pour vous.
Si vous êtes concerné, vous pouvez constater l’éventuelle différence dès cette année car votre taux de prélèvement à la source tient compte de ces évolutions.

2. Suppression de la taxe d’habitation

Si vous faites partie des 80 % des ménages français les plus modestes, alors vous n’aurez plus de taxe d’habitation à payer à partir de 2020. Attention, si vous êtes mensualisé, pensez à supprimer le prélèvement ou à le moduler pour n’avoir que la redevance audiovisuelle à payer.
Si vous ne profitez pas de l’exonération en 2020, vous bénéficierez d’un allègement de 30 % en 2021, puis de 65 % en 2022, pour voir cette taxe finalement supprimée à compter de 2023.

3. Modification du statut de loueur en meublé

Un loueur en meublé n’a plus besoin d’être inscrit au RCS (registre du commerce et des sociétés) pour être considéré comme professionnel. Vous pourriez ainsi « basculer » vers la location meublée professionnelle plus facilement qu’avant.
Ceci vous concerne si vous percevez plus de 23 000 € de loyers de vos locations meublées et que ces loyers sont supérieurs à vos autres revenus d’activités ou à vos pensions de retraites.
Bonne ou mauvaise nouvelle ? Ça dépend ! Ce statut peut vous permettre d’imputer des déficits sur votre revenu global. Néanmoins, vous serez soumis aux cotisations sociales (de 20 % à 43 %, avec une cotisation minimum de 1 127 € pour 2019), en lieu et place des prélèvements sociaux à 17,2 % et les conséquences en termes de plus-value à la revente peuvent être moins favorables.
Notez que vous pouvez parfois bénéficier d’une exonération d’IFI sur ces mêmes immeubles, sans être forcément loueur professionnel…

4. Déclaration des revenus simplifiée

A partir de cette année, il se peut que vous n’ayez plus de déclaration de revenus à établir. En effet, si votre déclaration pré-remplie ne nécessite ni complément, ni modification, alors vous n’aurez plus à transmettre, comme chaque année au printemps, votre déclaration aux impôts. Le simple fait de ne pas déclarer vaudra confirmation des informations pré-remplies.

5. Transformation du CITE

Jusqu’à présent, en qualité de propriétaire ou de locataire, lorsque vous effectuiez certaines dépenses d’économies d’énergie (isolation thermique ou production d’énergie) au sein de votre résidence principale, vous pouviez bénéficier d’un crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).
Dorénavant, ce dispositif est remplacé par une prime, réservée uniquement aux propriétaires du logement et qui ont de faibles ressources. Pour les autres, le CITE est encore applicable cette année mais les dépenses éligibles sont restreintes (système de charge pour véhicule électrique, dépenses d’isolation thermique des parois opaques).

6. Modification du dispositif de l’apport-cession

Si vous apportez les titres de votre société à une holding, vous bénéficiez, sous conditions, d’un report d’imposition de la plus-value latente jusqu’à la vente de la holding. Que se passe-t-il si vous donnez, dans l’intervalle, les titres de la holding à vos enfants ? Ils doivent conserver les titres reçus pour que la plus-value constatée à l’origine disparaisse définitivement. Ce délai était de 18 mois, il est désormais de 5 ans (voire 10 ans).

7. Aménagements pour certains dispositifs d’investissement immobilier locatif

Certains dispositifs fiscaux, qui vous permettent d’investir dans l’immobilier tout en réduisant vos impôts, sont prorogés. Il s’agit de la déduction Cosse ancien, de la réduction d’impôt Pinel-Denormandie, et de la réduction d’impôt Malraux.
Attention, deux aménagements doivent être notés :
– le dispositif Pinel-Denormandie est étendu car l’obligation d’investir dans le centre des communes a été supprimée et il est désormais possible de réaliser des travaux d’amélioration (en lieu et place des seuls travaux de rénovation) ;
– le dispositif Pinel « classique » sera recentré en 2021 uniquement sur les acquisitions d’appartements, donc la réduction d’impôt ne s’appliquera plus aux constructions de logements individuels et pavillonnaires.

La loi de Finances pour 2020 institue des mesures fiscales qui s’appliquent pour la plupart depuis le 1er janvier 2020. Nous vous avons présenté les principales mesures de façon non exhaustive. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller qui se tient à votre disposition.

Rédaction achevée par Fidroit au 02/01/2020 sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.

Une offre santé dédiée aux TNS, pourquoi faire ?

Le 13/01/2020

En cette nouvelle année, les Travailleurs Non Salariés auront la pleine intégration de la gestion de la sécurité sociale dans le régime général. Les procédures seront certes simplifiées, mais cela ne changera pas les prestations de base versées aux TNS par les régimes obligatoires, qui sont souvent insuffisantes. Il est donc recommandé à tous les professionnels indépendants de souscrire une complémentaire santé ou une mutuelle* qui protègera leurs revenus et leur activité en leur assurant une couverture des frais de santé, conformément à la réforme 100 % santé.

Pourquoi recourir à une offre santé ?

Le RSI donne droit à une indemnité journalière en cas de congé maladie ou d’accident, mais seulement après un an d’affiliation et dans des conditions moins favorables que pour les salariés (il impose notamment un délai de carence de sept jours en cas d’accident, contre trois jours seulement dans le régime général). Un minimum d’un an d’affiliation est également requis pour bénéficier des prestations de maternité.

Applicables aux TNS, les contrats Loi Madelin visent à diminuer les différences de protection sociale entre les salariés et les TNS, notamment en matière de couverture santé. Sous certaines conditions, une déduction fiscale des cotisations versées est également accordée au titre de ces contrats. Cette loi a pour objectif de pallier les lacunes du régime obligatoire des TNS qui pourront, grâce aux différents dispositifs Madelin, bénéficier d’une couverture santé, se constituer une retraite et souscrire des contrats prévoyance.

Les contrats Madelin viennent compenser les carences du régime obligatoire en matière de protection sociale. Pour les TNS souhaitant s’assurer un maintien de revenu en cas d’arrêt de travail ou protéger leurs familles en cas de décès ou d’invalidité, ils pourront bénéficier de compléments de pension de retraite et de compléments de garantie de prévoyance**.

Pourquoi est-ce si important d’avoir une mutuelle ou une complémentaire santé ?

Les TNS peuvent, grâce aux contrats santé de la Loi Madelin, bénéficier d’une complémentaire qui rembourse, en partie ou en totalité, les frais de santé engagés et non couverts par l’Assurance maladie. Selon le contrat souscrit, les garanties proposées par la complémentaire santé varient.
Certaines consultations médicales non remboursées par l’Assurance maladie (acupuncture, ostéopathie…) peuvent être prises en charge par une mutuelle souscrite dans le cadre d’un contrat santé Madelin. Il en existe deux types :

  • les contrats individuels qui ont l’avantage d’être souples et permettent à l’assuré de choisir les garanties de santé dont il a besoin
  • les contrats de groupe qui sont quant à eux réservés aux gérants majoritaires d’une entreprise.

Quels sont les critères à prendre en considération pour faire le bon choix ?

La nature des soins couverts et le montant des remboursements doivent également être pris en compte lors du choix d’une mutuelle. Cependant, en général, lorsque le tarif est important, l’assurance maladie complémentaire semble plus efficace.

Le travailleur non salarié doit se demander si la compagnie d’assurance choisie exerce le tiers payant ou non, si les soins dentaires et ophtalmiques sont pris en charge ou encore si elle pratique une période de carence pour certains soins.

Le choix peut s’avérer difficile, de nombreuses offres étant disponibles sur le marché.

Pour vous aider, vous pouvez faire appel à votre conseiller AVENIR & SERENITE PATIRMOINE, courtier en assurance. Ce professionnel pourra vous accompagner pas à pas dans vos recherches et trouver la meilleure offre par rapport à votre situation.

Et la Bourse ?

Le 09/01/2020


| Dividendes et rachats d’actions record
L’an dernier, les groupes du CAC 40 ont restitué 60,2 milliards d’euros à leurs actionnaires, sous la forme de dividendes ou de rachats d’actions. C’est 12 % de plus que l’année précédente et au-dessus des 57 milliards d’euros de 2007 (précédent record). Vivendi a été le meilleur distributeur : 8,5 % de sa capitalisation boursière a été rachetée et 2,7 % a été reversée en dividendes. En 2020, compte tenu des estimations de résultats sur 2019, la tendance globale ne devrait pas se ternir.

| Une idée reçue
Une entreprise qui verse des dividendes ou rachète ses actions ne le fait pas toujours au détriment de ses investissements. Pour la plupart des groupes du CAC 40, on observe même le contraire. En 2018 par exemple, ils distribuaient des sommes record et augmentaient conjointement leurs investissements de 9,7 % en moyenne.

| Le creux de la vague ?
La Banque mondiale a fait part de ses prévisions de croissance mondiale pour l’année. Ce sera +2,5 % en 2020 après +2,4 % en 2019. La croissance sera tirée par les pays émergents et en développement (+4,1 % attendus en 2020). Le redressement du commerce et des investissements aideront la timide reprise mondiale. Côté risque, l’institution fait part de ses inquiétudes sur la faible croissance de la productivité.