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Calendrier fiscal 2020

Le 31/01/2020

Pour la première fois, le contribuable devra déclarer cette année ses revenus déjà imposés à la source. Voici quelques dates à retenir pour ne pas faire de faux pas et surtout ne pas se retrouver avec des prélèvements que l'on n'avait pas vus venir...

Concernant les crédits et les réductions d'impôt

  • 15 janvier 2020 : versement de l'acompte de 60 % sur les crédits et réductions d'impôt 2019 (montant estimé d'après les dépenses engagées en 2018).
  • Fin juillet 2020 : versement des crédits et réductions d'impôt de 2019 (dont le solde des crédits et réductions d'impôt ayant donné lieu à acompte en janvier)

Concernant votre déclaration sur le revenu

8 avril 2020 : ouverture du service de déclaration des revenus 2019 par internet
14 mai 2020 : date limite de déclaration 2020 sur les revenus 2019 en version papier

  • Départements 1 à 19 : date limite de déclaration 2020 sur les revenus 2019 par internet le 19 mai 2020
  • Départements 20 à 49 : date limite de déclaration 2020 sur les revenus 2019 par internet le 26 mai 2020
  • Départements 50 à 976 : date limite de déclaration 2020 sur les revenus 2019 par internet le 2 juin 2020

Fin juillet 2020 : vous recevrez votre avis d'impôt 2020 d'après votre déclaration sur les revenus 2019
Précisons que c'est au moment où vous ferez votre déclaration de revenus 2019 que vous connaîtrez votre taux de prélèvement à la source applicable à partir de septembre 2020.

Concernant le prélèvement à la source

Le taux de prélèvement à la source calculé sur les revenus 2018, en tenant compte du nouveau barème fiscal applicable aux revenus 2020 est applicable du 1er janvier 2020 au 31 août 2020.
Les échéances de l'acompte trimestriel (pour les revenus sans tiers collecteur comme les revenus fonciers ou les revenus des idépendants par exemple) sont les suivantes :

  • 1er acompte trimestriel : 17 février 2020
  • 2e acompte trimestriel : 15 mai 2020
  • 3e acompte trimestriel : 17 août 2020
  • 4e acompte trimestriel : 16 novembre 2020

L'option pour le paiement par acomptes trimestriels s'applique à tous les acomptes du foyer, y compris ceux concernant les revenus du conjoint marié ou pacsé. Par conséquent, il est impossible de payer par acomptes mensuels pour certains revenus et par acomptes trimestriels pour d'autres.

Concernant les impôts locaux

Pour la taxe d'habitation (pour ceux qui la paieront encore) :

  • À partir du 1er octobre 2020 : mise en ligne de l'avis de taxe d'habitation (envoi postal à partir du 30 septembre)
  • 16 novembre 2020 : date limite de paiement de la taxe d'habitation en cas de paiement non dématérialisé
  • 20 novembre 2020 : date limite de paiement de la taxe d'habitation en cas de paiement dématérialisé (par internet ou smartphone)


Pour la taxe sur les locaux vacants :

  • 16 décembre 2020 : date limite de paiement de la taxe d'habitation sur les logements vacants en cas de paiement non dématérialisé
  • 21 décembre 2020 : date limite de paiement de la taxe d'habitation sur les logements vacants en cas de paiement dématérialisé (par internet ou smartphone)


Pour la taxe foncière :

  • À partir du 24 août 2020 : mise en ligne de l'avis de taxe foncière (envoi postal à partir du 31 août)
  • 15 octobre 2020 : date limite de paiement de la taxe foncière en cas de paiement non dématérialisé
  • 21 octobre 2020 : date limite de paiement de la taxe foncière en cas de paiement dématérialisé (par internet ou smartphone)

 
Sous réserve de la parution du calendrier officiel.

Escroqueries à la SCPI

Le 30/01/2020

Le vif succès des SCPI auprès des investisseurs français suscite une convoitise malsaine et entraîne la multiplication d'arnaques financières autour de ce type de placement. Le phénomène a explosé en 2019, dans un contexte de taux d'intérêts au plus bas et de faibles rendements des produits classiques. Comment se prémunir contre une escroquerie à la SCPI ?

Les rendements canon de la pierre papier

En 2019, le rendement moyen des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) a atteint 4,51%*, une performance supérieure à celle de 2018 (4,35%). C'est la première fois en dix ans que les SCPI affichent une rémunération en hausse. Le meilleur taux de rendement revient aux SCPI diversifiées (5,19%), suivies des SCPI spécialisées (4,95%), des SCPI de commerces (4,75%) et des SCPI de bureaux (4,26%). Les Français ne s'y sont pas trompés et ont investi massivement en 2019 dans ce placement d'épargne, communément appelé "pierre papier" : avec un total de 4,3 milliards d'euros, la collecte nette a grimpé de près de 60% sur un an à la fin du premier semestre 2019.

Pour mémoire, une SCPI est une société de gestion qui a en charge l'acquisition, la rénovation, l'entretien, la valorisation et la location d'un patrimoine immobilier. Les investisseurs achètent des parts de la SCPI et chacun reçoit les résultats sous forme de dividendes au prorata de sa mise, avec un rendement identique pour tout le monde, petit ou gros investisseur. Il existe aujourd'hui 180 SCPI (chiffres à fin juin 2019), réparties en 92 SCPI "entreprise" et 80 SCPI "résidentiel". 11 nouvelles SCPI ont vu le jour en 2019. L'an dernier, près de la moitié des nouvelles souscriptions de parts de SCPI concernaient les SCPI de bureaux.

Pourquoi un tel appétit pour les SCPI ? La belle régularité du rendement est la force des SCPI. En 30 ans, le taux de rendement n'est jamais descendu sous les 4%. À côté de la rémunération de l'assurance vie, en érosion constante depuis 10 ans, et à celle du Livret A, réduite à la portion congrue à compter de février 2020 (0,50%), le choix des SCPI s'avère pertinent, même si la garantie en capital n'existe pas.

Escroqueries à la SCPI

Et comme chaque fois qu'un produit rencontre le succès, les escrocs s'invitent sur le marché. De nombreuses arnaques se sont développées en 2019, mettant en scène le plus souvent des usurpateurs qui ont utilisé les noms de réels consultants opérant sur des sites professionnels autorisés pour se faire passer pour des experts de la SCPI et soutirer des fonds à leurs victimes. Plusieurs investisseurs ont été floués après avoir versé plusieurs milliers d'euros (jusqu'à 300 000€ !) sur des comptes à l'étranger, pensant avoir affaire à un distributeur agréé (à noter : nécessairement Conseil en Investissements Financiers, immatriculé en tant que tel à l'ORIAS).

L'usurpation d'identité est la stratégie des malfaiteurs pour s'entourer de crédibilité. Et pour prouver leur "bonne foi", ils incitent leurs victimes à vérifier les registres officiels. Dans un communiqué de presse en novembre dernier, l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) appelle les particuliers à la plus grande vigilance face à la recrudescence des cas d'usurpation, à la suite de nombreux signalements de la part d'investisseurs et de sociétés de gestion. En avril 2019, le régulateur avait déjà attiré l’attention des internautes sur deux sites frauduleux qui utilisaient abusivement son nom et son logo pour proposer des simulateurs d’investissement dans des SCPI. Au cours de l’année 2019, AMF Épargne Info Service a reçu 250 plaintes relatives à de fausses SCPI, dont 43 uniquement pour le mois de novembre. 30% des réclamations émanaient de particuliers ayant perdu de l'argent. Le préjudice moyen serait de plus de 63 000 euros ! « La victime est mise en relation avec un faux conseiller dont le discours manipulatoire, mêlant des informations avérées et mensongères, vise à crédibiliser sa société, sa démarche et à mettre en confiance son interlocuteur », explique l’AMF.

Sur quels arguments les victimes ont-elles été grugées ? sur des promesses de rendements improbables et des promesses d'absence de frais de souscription : évidemment les rendements à deux chiffres sont une chimère et il faut savoir que les frais des SCPI ne sont pas négociables : quel que soit le distributeur, y compris la SCPI elle-même, le prix de souscription est identique !

Les points à vérifier quand on investit dans une SCPI

Premier réflexe, pensez à consulter le tableau des fausses sociétés, acteurs et sites non autorisés sur le site de l'AMF (https://amf-france.org/Epargne-Info-Service/Proteger-son-epargne/Listes-noires). Cette liste noire est mise à jour régulièrement, mais n’est malheureusement pas exhaustive, les escrocs, c’est bien connu, ont toujours une longueur d’avance.

Vous devez être attentif aux points suivants :

  • l'opérateur doit avoir le statut de CIF (Conseiller en Investissement Financier), qui implique d'être agréé par l'AMF, d'être immatriculé auprès de l'ORIAS, de souscrire une assurance de responsabilité civile, d'adhérer à une association professionnelle et de suivre des formations obligatoires et enfin d'être contrôlé ;
  • ne donnez jamais suite si vous avez été contacté par téléphone ou par mail ;
  • le RIB du compte bancaire de la SCPI doit se trouver en France : méfiance si, comme dans les cas relatés, le paiement doit se faire sur un compte à l'étranger ;
  • le virement se fait uniquement sur le compte de la SCPI : les CIF et les cabinets de gestion de patrimoine ne sont pas autorisés à recevoir de fonds autres que la rémunération de leur activité de conseil en investissements financiers ;
  • vérifiez l'agrément de la SCPI sur la base Geco (https://geco.amf-france.org/Bio/?lang=fr) : cette base de données permet de s’informer sur les sociétés de gestion agréées, de connaître notamment leur programme d’activité et les instruments qu’elles sont autorisées à traiter ;
  • si le doute persiste, faites une demande de renseignements auprès de l'AMF en remplissant le questionnaire en ligne (https://www.amf-france.org/Formulaires-et-declarations/Contact?lst_select_form_theme_id=renseignement).

Vous pouvez également contacter Abe.infoservice.fr, une plateforme commune mise en place par la Banque de France, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et par l’AMF, qui a pour mission la protection des consommateurs dans les secteurs de la banque, de l’assurance et des services financiers.

Assurance-vie : fonds €uros à 2,80 % en 2019

Le 29/01/2020

Le contrat d’assurance-vie SERENIPIERRE, assuré par Suravenir, et distribué par votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE se distingue cette année encore avec un rendement du fonds en euros SECURITE PIERRE EURO (SPE) parmi les meilleurs du marché.

Anne de Lanversin

Au titre de l’année 2019, le fonds en euros SECURITE PIERRE EURO (SPE) affiche une performance de 2,80 % (1), tout en renforçant la réserve constituée chaque année depuis sa création. Dans un environnement de marché où le rendement des fonds en euros est sous pression, la performance de SPE demeure très attractive alors que la PPB (Provision pour Participation aux Bénéfices), qui représente 1,7% des encours, reste un gage de pérennité pour les rendements futurs.

SPE est investi majoritairement en immobilier tertiaire (Bureau, Commerce, Santé) et également en immobilier résidentiel, via un OPCI dédié et via des supports immobiliers collectifs – SCI, SCPI et OPCI.

En 2019, la stratégie d’investissement est restée en ligne avec les années précédentes, à savoir des bureaux neufs ou récents sécurisés par des baux fermes, des commerces de proximité, des actifs dédiés à la santé et l’éducation ainsi que des actifs résidentiels.

Comme le précise Latifa Kamal, Directrice Développement Produits du groupe Primonial : « Nous nous félicitons de ce rendement 2019 qui place une nouvelle fois Sécurité Pierre Euro parmi les meilleurs fonds en euros du marché. Avec un fort ADN Immobilier, Sécurité Pierre Euro, délivre, cette année encore, un taux attractif alors même que les fonds en euros traditionnels, principalement obligataires font face à des conditions de marchés moins favorables. Cette performance s’inscrit dans la durée, et cela depuis la création en 2012 de Sécurité Pierre Euro, grâce à la sélection des actifs et une diversification à la fois géographique (France – Europe) et sectorielle (Bureau – Commerce – Santé - Résidentiel) ».

 

dnca sommes nous a la veille d'un changement de cycle ?

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Prolongation du "Malraux"

Le 27/01/2020

A vos côtés dans la lutte contre la non-assurance automobile

Le 23/01/2020

Le 15 octobre dernier, le Ministère de l’Intérieur et le FGAO nous ont annoncé le renforcement du dispositif de détection des véhicules non assurés.

En complément du Fichier des Véhicules Assurés (FVA) qui, depuis janvier 2019, permet aux forces de l’ordre de vérifier si un véhicule est assuré ou non en cas de contrôle, les radars automatiques de détection des excès de vitesse ou de franchissements de feux rouges permettent aussi de vérifier si les véhicules flashés sont assurés ou non.

1ère étape: la prévention

Dans un premier temps, un courrier de sensibilisation est envoyé par le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO) et la Délégation à la Sécurité Routière (DSR) aux contrevenants pour lesquels un défaut d’assurance est constaté. Ce courrier les invite à régulariser leur situation au plus vite. La mise en place de ce dispositif concernerait jusqu’à 30 000 courriers envoyés par mois.

2ème étape: la sanction

Le défaut d’assurance constitue un délit qui peut coûter très cher. L’amende prévue par le Code de la Route est de 3 750 € et peut même atteindre 7 500 € en cas de nouvelle infraction. D’autres sanctions peuvent en outre s’ajouter aux pénalités financières (suspension ou annulation du permis de conduire, travail d’intérêt général, confiscation du véhicule...).

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Loi de finances 2020 : à noter

Le 23/01/2020

 
Adoptée par l’Assemblée nationale le 19 décembre 2019, la loi de finances 2020 apporte plusieurs évolutions fiscales notables. Tour d’horizon des principales mesures concernant les particuliers et les entreprises.

 

Particuliers : Du nouveau en assurance-vie et dans le régime d’apport-cession

Changement dans les anciens contrats d’assurance vie. Les contrats souscrits avant 1983 (les plus anciens), bénéficiaient auparavant d’un régime fiscal dit avantageux en cas de rachat. De fait, les gains occasionnés étaient exonérés d’impôt sur le revenu. Désormais la nouvelle loi de finances met un terme à ce régime puisque les contrats seront soumis au régime de droit commun des contrats de plus de huit ans. En effet, même si l’assurance-vie figure toujours parmi les placements préférés des Français, la fiscalité qui lui est applicable évolue.

Régime de l’apport-cession. Le dispositif du report d’imposition des plus-values est aménagé dans le cadre de réinvestissements au profit de structures de capital-investissement. La loi de finances pour 2020 introduit la faculté de dissocier :

- L’engagement de souscription de titres auprès de la structure d’investissement (dans le délai général de 2 ans suivant la cession des titres détenus par le holding).

- De la libération des fonds (dans un délai de 5 ans à partir de l'engagement de souscription), et lorsque le « fonds professionnel » prévoit la possibilité d'appel progressif des capitaux. 

Les conditions liées à la composition des actifs de la structure d'investissement sont aussi adaptées : en plus du respect de la quote-part de 75 % dans les sociétés éligibles, le fonds doit investir au moins 50 % dans des sociétés non cotées et les participations majoritaires ne sont plus exigées. Enfin, en cas de donation des titres reçus en rémunération de l'apport, le délai de conservation par le donataire passe de 18 mois à 5 ans, voire à 10 ans en cas de réinvestissement dans des structures de capital- investissement.

Loi de finances et lutte contre la fraude fiscale

Entrée en vigueur du « mini abus de droit fiscal ». Ce dispositif va permettre à l’administration fiscale de dénoncer comme abusives des opérations ayant un but « principalement fiscal ». Le délai de mise en œuvre a été fixé au 1er janvier 2021 de façon à laisser aux contribuables le temps d’intégrer la nouvelle donne afin d’agir en pleine connaissance de cause. Pour répondre aux craintes exprimées sur ce nouveau dispositif, il est précisé par exemple que l’intention du législateur n’est pas de restreindre le recours aux démembrements de propriété dans les opérations de transmissions anticipées de patrimoine. La nouvelle définition de l’abus de droit ne semble pas de nature à entraîner la remise en cause des transmissions anticipées de patrimoine et notamment celles pour lesquelles le donateur se réserve l’usufruit du bien transmis, sous réserve bien entendu que les transmissions concernées ne soient pas fictives. L’administration appliquera, à compter de 2021, de manière mesurée cette nouvelle faculté conférée par le législateur, sans chercher à déstabiliser les stratégies patrimoniales des contribuables.

Collecte et traitement des données personnelles. L'article 154 de la loi de finances 2020 permet désormais à l'administration fiscale et aux douanes de collecter et traiter massivement les données personnelles rendues publiques sur les réseaux sociaux, mais également sur toutes les autres plateformes de mises en relation comme Airbnb ou encore Leboncoin. Cette disposition, adoptée « à titre expérimental », est valable pour une durée de trois ans. L'objectif affiché par le gouvernement est donc de « mieux cibler les contrôles fiscaux et douaniers » grâce à des algorithmes.

A noter :

Une proposition de loi récente d’initiative sénatoriale, préconisait l’abrogation pure et simple de tout régime de faveur et l’intégration pure et simple les sommes perçues par les bénéficiaires dans l’assiette des droits de succession (V. Proposition de loi visant à adapter la fiscalité de la succession et de la donation aux enjeux démographiques, sociétaux et économiques du XXIe siècle ; Doc. Sénat, n° 710, 9 sept. 2019, art. 7 de la proposition de loi).

Evoqué lors des travaux préparatoires, le bornage temporel de l’article 990 I du CGI a été écarté en raison du risque de « déstabiliser le secteur » qu’il aurait engendré.

Les parlementaires ont préféré lui substituer la rédaction d’un rapport d’évaluation destiné, à évaluer ce régime pour pouvoir décider de « la poursuite de la réduction, voire de la suppression, de l’avantage successoral de l’assurance-vie en fonction des résultats de l’évaluation demandée par le présent amendement ».

L’article 180 de la loi de finances précise ainsi que le Gouvernement devra remettre au Parlement, au plus tard le 30 septembre 2021, « un rapport sur l’évaluation du dispositif prévu à l’article 990 I du code général des impôts, présentant notamment l’impact économique de ce dispositif, l’évolution de son coût et du nombre de ses bénéficiaires ainsi que les éventuelles perspectives d’évolution permettant d’en renforcer l’efficience ».

Notre conclusion : si vous n'avez pas encore ouvert d'assurance-vie, il est temps de le faire et d'aller aux plafonds ; si réforme il doit y avoir, il est fort probable que les nouvelles dispositions ne s'appliquent pas aux assurances-vie souscrites avant la réforme.

Défiscalisation Girardin : lancement de la campagne 2020 !

Le 22/01/2020

La défiscalisation dans les DOM-COM : la bonne idée du début d’année

La loi Girardin industriel est un dispositif de défiscalisation dit « de trésorerie », permettant de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu supérieure à la somme versée (CGI. art. 199 undecies B). La Girardin industriel s’adresse aux contribuables situés en métropole qui souhaitent obtenir un avantage fiscal tout en réalisant un investissement responsable. En effet, le dispositif a pour objectif de contribuer au développement économique des départements et collectivités d’Outre-Mer.

Le dispositif Girardin industriel permet de financer des projets industriels en compensant pour l'entreprise bénéficiaire les surcoûts liés à l'éloignement géographique et l'insularité.

Créé en 2003, ce dispositif a été prorogé jusqu'au 31 décembre 2025 pour continuer de participer au développement économique pour l'ensemble des départements et collectivités d'outre-mer.

Quel est l'avantage fiscal attendu ?

La loi prévoit pour les personnes privées soumises à l'impôt sur le revenu, un avantage fiscal, en contrepartie de l'investissement réalisé à fonds perdus dans une opération en Girardin industriel.

L'investisseur bénéficiera en année N+1, d'une réduction d'impôt supérieur à son investissement.

En effet, l'avantage fiscal des opérations Girardin industriel réside uniquement dans le taux de rendement affiché, généralement compris entre 10% et 15% de la somme versée.

Exemple :

Monsieur DURAND est imposé à hauteur de 11 200 euros. Il décide en 2020 d'investir 10 000 euros au sein d'une opération en Girardin industriel qui affiche un taux de rendement de 12%.

L'année suivante, grâce à son investissement, il bénéficiera d'une réduction d'impôt fiscale à hauteur de 11 200 euros. Depuis l'entrée en vigueur du prélèvement à la source, les réductions d'impôts sont remboursées lors du solde de l'impôt. Ainsi Monsieur DURAND recevra-t-il un chèque de 11 200 € au mois de Septembre 2021.

Monsieur DURAND a donc obtenu un remboursement total de ses impôts et a donc réalisé un bénéfice net d'impôt de 1 200 euros. Il peut alors réinvestir une partie de la somme reçue, par exemple 10.000 €, pour réaliser une nouvelle opération Girardin à 12% en 2021 et ainsi réaliser de nouveau un placement sur un an à 12% net d'impôts.

Quand rentabilité rime avec risques

Ce n'est un secret pour personne, tout investissement affichant un taux de rentabilité important est un investissement comportant des risques importants.

Un investissement en Girardin industriel comporte deux types de risques :

Un risque juridique :

Il est essentiel que le montage du projet soit conforme aux règles imposées par la loi Girardin industriel sous faute de ne pas pouvoir obtenir une réduction d'impôt (type de matériel financé, secteur d'activité d'affectation...). Certains montages nécessitent également l'obtention d'un agrément fiscal.

Un risque économique :

En investissant au sein d'un montage Girardin industriel, l'investisseur souscrit au capital d'une société, généralement une SNC, une SARL, ou une SAS, dédiée au financement d'un projet industriel éligible dans un DOM ou un TOM. Cette société se portera acquéreur d'un matériel éligible destiné à être exploité pendant 5 ans sur le territoire en question.

Le risque est alors que la société en question dépose le bilan avant la fin des 5 années de location. Le matériel peut être replacé auprès d'une autre société exploitante. A défaut, l'administration peut être en droit de réclamer tout ou partie de l'avantage fiscal obtenu pour non-respect de l'engagement initial.

Les clefs d'un investissement sécurisé

Pour réaliser un investissement en loi Girardin industriel de façon sereine, il convient de faire attention à plusieurs points.

Il est important de se renseigner sur l'opérateur à l'origine du montage, pour s'assurer de son historique, sa renommée et son sérieux dans la sélection des opérations à financer.

De plus, il est préférable de sélection une opération offrant le maximum de garanties : assurances, clause de renonciation à recours contre les associés, garantie de bonne fin fiscale ...

Cette dernière, la garantie de bonne fin fiscale assure à l'investisseur que toute requalification fiscale, pour raison juridique ou économique, sera entièrement prise en charge par l'opérateur, et que l'investissement et la réduction d'impôts ne seront pas perdus.

Attention donc aux opérations Girardin avec des taux de rentabilité trop importants : ce type d'opérations ne rassemblent pas toutes les garanties pour un investissement serein. Sur le marché les meilleurs taux constatés pour des opérations sécurisées avec garantie de bonne fin fiscale se situent aux alentours de 11%.

Comment investir ?

L'investissement au sein d'une opération en Girardin industriel s'effectue en relation avec un Conseiller en Investissements Financiers (CIF).

Il apparaît essentiel d'être accompagné par un spécialiste de ce type de montage pour investir au sein d'opérations sécurisées où la rentabilité sera au rendez-vous.

Le début d'année est la période où les opérations en Girardin industriel affichent les meilleurs taux de rendement, alors n'attendez pas pour en profiter.