[2] Berenberg, 10/10/2019, « Carbon : raising target for 17 reasons »
[3] World Bank, 2020, “Carbon pricing dashboard”
[4] Centre for Climate and Energy Solutions “California Cap and Trade”, 2020
La finance verte - ISR - GreenFin
Le 07/02/2020
La loi PACTE s’invite fortement dans l’univers de la finance puisqu’elle vient bousculer les usages : désormais, entre autres choses, les produits d’épargne de type assurance-vie proposés aux épargnants devront compter parmi leur rang des unités de comptes labellisées ISR ou GreenFin.
Ce n'est pas d'hier que votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE s'investit, et fait investir ses clients dans la finance "Investissement Socialement Responsable".
Les initiatives sont nombreuses et de plus en plus de fonds sont labellisés et proactifs, à l'instar de l’initiative Climate Action 100+, première coalition d’investisseurs mondiaux à l’origine d’engagements collaboratifs avec les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre du monde. Le but de cette initiative est d’inciter ces entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris, à améliorer leur gouvernance climatique et accroître la transparence de leur reporting climatique.
Cette initiative réunit à ce jour 410 investisseurs (41 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion) engagés dans un dialogue direct avec 160 entreprises représentant 80% des émissions industrielles mondiales. Climate Action+ a notamment été lancée avec le soutien des Principes pour l’investissement responsable des Nations-Unies (UN PRI)*,
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, dans le cadre des mandats de gestion que lui délèguent ses clients, a toujours pris en compte en amont de toute analyse financière les pratiques et les politiques des entreprises en matière sociales, environnementales et de gouvernance d’entreprise.
Ce qui était initialement une approche personnelle éthique et de conviction a été confortée par les faits : l'approche ISR est de nature à impacter sur le long terme la performance des fonds que nous gérons pour nos clients.
Ce qui nécessitait de notre part, il y a encore quelques années, une approche volontariste contre les préjugés de nos clients ("c'est bien, d'accord, mais est-ce que c'est rentable ?") a clairement contribué à la performance financière de leurs placements, en plus d'être gratifiant sur le plan humain.
Notre approche, en ce début d'année 2020 sera encore plus précisément axée sur la finance verte qui est l'une des composantes de l'Investissement Socialement Responsable.
Bien entendu, la bonne tenue sociétale et de gouvernance gardent toute leur importance dans notre sélection mais les catastrophes naturelles qui s'enchaînent nous imposent leur urgence.
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Climat, taxe carbone, green deal
Le 04/02/2020
Ursula von der Leyen a réaffirmé les ambitions de son «Green Deal» à Davos.
Elle souligne que l’Union européenne envisage la mise en œuvre d’une taxe carbone à la frontière applicable aux pays qui ne partageraient pas les ambitions climatiques de la région. Ainsi, affirme-elle, l’action en faveur du climat se fera avec équité, et non pas au détriment de la compétitivité des entreprises européennes.
«Il est inutile de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans notre pays si nous augmentons les importations de CO2 de l’étranger, ajoute-t-elle. C’est une question d’équité envers nos entreprises, nos travailleurs, et nous les protégerons contre la concurrence déloyale.»
Source: Bloomberg, du 28.12.2012 au 23.01.2020, Berenberg, juillet 2019, «Carbon: 2020 deficit could be 40% to 670% worse»
Une telle initiative sera de toute évidence très controversée, notamment parce qu’elle pourrait enfreindre les règles de l’Organisation mondiale du commerce et attiser les tensions commerciales avec les Etats-Unis et la Chine. Mais la réunion de Davos l’a démontré, les Etats prennent progressivement conscience du risque climatique, et des politiques environnementales plus agressives et mieux coordonnées sont à l’agenda.
En 2005, l’Europe avait soumis 11 000 installations industrielles liées aux centrales électriques, aux réseaux de chauffage, aux aciéries, aux cimenteries, aux usines de raffinage, aux verreries, à la production de papier et à la chimie, représentant 45% des émissions de l’Union européenne, à un système de droits d’émission de CO21.
Les installations sélectionnées reçoivent un quota d’émissions, en quelque sorte un «droit à polluer», et peuvent ensuite échanger ce quota sur le marché du carbone. Jusqu’en 2012, la quasi-totalité des quotas étant allouée gratuitement, et le prix de la tonne de carbone est resté proche de 5 euros. Puis, comme on peut le voir sur le graphique, l’Union européenne a limité l’offre gratuite et a mis une partie des quotas aux enchères. La tonne de CO2 est alors passée de 5 à 25 euros. La pénalité pour non-délivrance de droits atteignant aujourd’hui 108 dollars la tonne, les prix pourraient augmenter encore2.
D’après la Banque mondiale, 46 gouvernements à travers le monde font payer aux entreprises les émissions de gaz à effet de serre, soit par l’acquisition de droits, soit par le paiement de taxes, pour un total de 20% des émissions mondiales3.
Aux Etats-Unis, chez le climato-sceptique Donald Trump, neuf états du Nord-Est ont fixé des maxima d’émissions pour le secteur de l’énergie. La Californie a mis en place un mécanisme très complet de tarification du carbone, couvrant 85% des émissions de gaz à effet de serre4. Elle a de plus passé des accords avec le Québec et l’Ontario pour l’échange de quotas. Des accords trans-frontaliers sont donc possibles. Et tous les candidats démocrates à l’élection de 2020 ont inscrit la lutte contre le réchauffement climatique au centre de leurs propositions. La Chine a également fait les premiers pas vers la mise en place d’un système de tarification du carbone.
L’idée de pénaliser les entreprises en fonction de leurs émissions de CO2 se généralise donc, ce qui favorise les solutions visant à économiser l’énergie ou à produire une énergie renouvelable.
Le 03/02/2020
Le 31/01/2020
8 avril 2020 : ouverture du service de déclaration des revenus 2019 par internet
14 mai 2020 : date limite de déclaration 2020 sur les revenus 2019 en version papier
Fin juillet 2020 : vous recevrez votre avis d'impôt 2020 d'après votre déclaration sur les revenus 2019
Précisons que c'est au moment où vous ferez votre déclaration de revenus 2019 que vous connaîtrez votre taux de prélèvement à la source applicable à partir de septembre 2020.
Le taux de prélèvement à la source calculé sur les revenus 2018, en tenant compte du nouveau barème fiscal applicable aux revenus 2020 est applicable du 1er janvier 2020 au 31 août 2020.
Les échéances de l'acompte trimestriel (pour les revenus sans tiers collecteur comme les revenus fonciers ou les revenus des idépendants par exemple) sont les suivantes :
L'option pour le paiement par acomptes trimestriels s'applique à tous les acomptes du foyer, y compris ceux concernant les revenus du conjoint marié ou pacsé. Par conséquent, il est impossible de payer par acomptes mensuels pour certains revenus et par acomptes trimestriels pour d'autres.
Pour la taxe d'habitation (pour ceux qui la paieront encore) :
Pour la taxe sur les locaux vacants :
Pour la taxe foncière :
Sous réserve de la parution du calendrier officiel.
Le 30/01/2020
Le vif succès des SCPI auprès des investisseurs français suscite une convoitise malsaine et entraîne la multiplication d'arnaques financières autour de ce type de placement. Le phénomène a explosé en 2019, dans un contexte de taux d'intérêts au plus bas et de faibles rendements des produits classiques. Comment se prémunir contre une escroquerie à la SCPI ?
En 2019, le rendement moyen des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) a atteint 4,51%*, une performance supérieure à celle de 2018 (4,35%). C'est la première fois en dix ans que les SCPI affichent une rémunération en hausse. Le meilleur taux de rendement revient aux SCPI diversifiées (5,19%), suivies des SCPI spécialisées (4,95%), des SCPI de commerces (4,75%) et des SCPI de bureaux (4,26%). Les Français ne s'y sont pas trompés et ont investi massivement en 2019 dans ce placement d'épargne, communément appelé "pierre papier" : avec un total de 4,3 milliards d'euros, la collecte nette a grimpé de près de 60% sur un an à la fin du premier semestre 2019.
Pour mémoire, une SCPI est une société de gestion qui a en charge l'acquisition, la rénovation, l'entretien, la valorisation et la location d'un patrimoine immobilier. Les investisseurs achètent des parts de la SCPI et chacun reçoit les résultats sous forme de dividendes au prorata de sa mise, avec un rendement identique pour tout le monde, petit ou gros investisseur. Il existe aujourd'hui 180 SCPI (chiffres à fin juin 2019), réparties en 92 SCPI "entreprise" et 80 SCPI "résidentiel". 11 nouvelles SCPI ont vu le jour en 2019. L'an dernier, près de la moitié des nouvelles souscriptions de parts de SCPI concernaient les SCPI de bureaux.
Pourquoi un tel appétit pour les SCPI ? La belle régularité du rendement est la force des SCPI. En 30 ans, le taux de rendement n'est jamais descendu sous les 4%. À côté de la rémunération de l'assurance vie, en érosion constante depuis 10 ans, et à celle du Livret A, réduite à la portion congrue à compter de février 2020 (0,50%), le choix des SCPI s'avère pertinent, même si la garantie en capital n'existe pas.
Et comme chaque fois qu'un produit rencontre le succès, les escrocs s'invitent sur le marché. De nombreuses arnaques se sont développées en 2019, mettant en scène le plus souvent des usurpateurs qui ont utilisé les noms de réels consultants opérant sur des sites professionnels autorisés pour se faire passer pour des experts de la SCPI et soutirer des fonds à leurs victimes. Plusieurs investisseurs ont été floués après avoir versé plusieurs milliers d'euros (jusqu'à 300 000€ !) sur des comptes à l'étranger, pensant avoir affaire à un distributeur agréé (à noter : nécessairement Conseil en Investissements Financiers, immatriculé en tant que tel à l'ORIAS).
L'usurpation d'identité est la stratégie des malfaiteurs pour s'entourer de crédibilité. Et pour prouver leur "bonne foi", ils incitent leurs victimes à vérifier les registres officiels. Dans un communiqué de presse en novembre dernier, l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) appelle les particuliers à la plus grande vigilance face à la recrudescence des cas d'usurpation, à la suite de nombreux signalements de la part d'investisseurs et de sociétés de gestion. En avril 2019, le régulateur avait déjà attiré l’attention des internautes sur deux sites frauduleux qui utilisaient abusivement son nom et son logo pour proposer des simulateurs d’investissement dans des SCPI. Au cours de l’année 2019, AMF Épargne Info Service a reçu 250 plaintes relatives à de fausses SCPI, dont 43 uniquement pour le mois de novembre. 30% des réclamations émanaient de particuliers ayant perdu de l'argent. Le préjudice moyen serait de plus de 63 000 euros ! « La victime est mise en relation avec un faux conseiller dont le discours manipulatoire, mêlant des informations avérées et mensongères, vise à crédibiliser sa société, sa démarche et à mettre en confiance son interlocuteur », explique l’AMF.
Sur quels arguments les victimes ont-elles été grugées ? sur des promesses de rendements improbables et des promesses d'absence de frais de souscription : évidemment les rendements à deux chiffres sont une chimère et il faut savoir que les frais des SCPI ne sont pas négociables : quel que soit le distributeur, y compris la SCPI elle-même, le prix de souscription est identique !
Premier réflexe, pensez à consulter le tableau des fausses sociétés, acteurs et sites non autorisés sur le site de l'AMF (https://amf-france.org/Epargne-Info-Service/Proteger-son-epargne/Listes-noires). Cette liste noire est mise à jour régulièrement, mais n’est malheureusement pas exhaustive, les escrocs, c’est bien connu, ont toujours une longueur d’avance.
Vous devez être attentif aux points suivants :
Vous pouvez également contacter Abe.infoservice.fr, une plateforme commune mise en place par la Banque de France, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et par l’AMF, qui a pour mission la protection des consommateurs dans les secteurs de la banque, de l’assurance et des services financiers.
Assurance-vie : fonds €uros à 2,80 % en 2019
Le 29/01/2020
Le contrat d’assurance-vie SERENIPIERRE, assuré par Suravenir, et distribué par votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE se distingue cette année encore avec un rendement du fonds en euros SECURITE PIERRE EURO (SPE) parmi les meilleurs du marché.
Au titre de l’année 2019, le fonds en euros SECURITE PIERRE EURO (SPE) affiche une performance de 2,80 % (1), tout en renforçant la réserve constituée chaque année depuis sa création. Dans un environnement de marché où le rendement des fonds en euros est sous pression, la performance de SPE demeure très attractive alors que la PPB (Provision pour Participation aux Bénéfices), qui représente 1,7% des encours, reste un gage de pérennité pour les rendements futurs.
SPE est investi majoritairement en immobilier tertiaire (Bureau, Commerce, Santé) et également en immobilier résidentiel, via un OPCI dédié et via des supports immobiliers collectifs – SCI, SCPI et OPCI.
En 2019, la stratégie d’investissement est restée en ligne avec les années précédentes, à savoir des bureaux neufs ou récents sécurisés par des baux fermes, des commerces de proximité, des actifs dédiés à la santé et l’éducation ainsi que des actifs résidentiels.
Comme le précise Latifa Kamal, Directrice Développement Produits du groupe Primonial : « Nous nous félicitons de ce rendement 2019 qui place une nouvelle fois Sécurité Pierre Euro parmi les meilleurs fonds en euros du marché. Avec un fort ADN Immobilier, Sécurité Pierre Euro, délivre, cette année encore, un taux attractif alors même que les fonds en euros traditionnels, principalement obligataires font face à des conditions de marchés moins favorables. Cette performance s’inscrit dans la durée, et cela depuis la création en 2012 de Sécurité Pierre Euro, grâce à la sélection des actifs et une diversification à la fois géographique (France – Europe) et sectorielle (Bureau – Commerce – Santé - Résidentiel) ».
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE distribue l'ensemble de la gamme PRIMONIAL.
Le 27/01/2020
L'article 160 de la loi de finances pour 2020 proroge de trois ans l'application du dispositif « Malraux » dans l'ancien dégradé prévu à l'article 199 tervicies du CGI.
Sont visées par la mesure les opérations de restauration d'immeubles situés dans un quartier bénéficiaire du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (quartiers PNRQAD dont la liste est fixée par le décret 2019-1780 du 31 décembre 2009) ou dans un quartier présentant une concentration élevée d'habitat ancien dégradé (quartiers NPNRU dont la liste est fixée par l'arrêté du 19 janvier 2018).
Pour ces opérations, le dispositif, qui devait initialement prendre fin pour les dépenses supportées à compter de 2020, va donc pouvoir continuer à s'appliquer pour les dépenses supportées jusqu'au 31 décembre 2022.
Pour rappel : Le dispositif « Malraux » permet aux particuliers qui investissent, directement ou via une SCPI, dans la restauration complète d'immeubles bâtis situés dans un site patrimonial remarquable ou dans certains quartiers anciens dégradés de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu lorsque les immeubles sont affectés, après travaux, à l'habitation et destinés à la location. La réduction s'élève, selon le cas, à 22 %ou à 30 % des dépenses supportées (dépenses de travaux imposés ou autorisés par l'autorité publique, charges foncières de droit commun et frais d'adhésion à une association foncière urbaine de restauration), retenues dans la limite de 400 000 € sur une période de quatre ans.