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Retraite - la réforme au 1er janvier 2019
Le 26/12/2018
Retraite : ce qui va changer pour vous
Article de Henri Réau dans "Le Revenu", 25 décembre 2018 :
La retraite est un enjeu majeur pour la société française et chacun de nous. Face à l’explosion du nombre de retraités et à l’accroissement de l’espérance de vie, des réformes structurelles sont inévitables.
Les mesures qui vont s’appliquer dès le 1er janvier touchent le traditionnel système de retraite par répartition et favorisent la retraite par capitalisation.
Fusion des régimes Agirc et Arrco
Le système de retraite complémentaire des salariés comporte actuellement deux régimes distincts : le régime Arrco, réservé aux salariés non cadres, et le régime AGIRC, destiné aux cadres (qui cotisent également à l’Arrco). Le 1er janvier 2019, les régimes Agirc et Arrco fusionneront en un seul et unique régime de retraite complémentaire : le régime Agirc-Arrco.
Cette fusion, décidée par les partenaires sociaux en 2015, se soldera par la transformation des points Agirc en points Arrco. Pour les non-cadres, soit plus de 80% des salariés, qui cotisent au seul régime Arrco, la réforme ne change rien.
Les cadres, en revanche, verront regrouper leurs points Arrco et leurs points Agirc. La formule de conversion des points Agirc garantit une stricte équivalence des droits. Il faut ainsi 2,875 points Agirc pour obtenir un point Arrco.
Afin de faciliter la lecture, un double affichage du nombre de points, avant et après la conversion, sera mis en place.
À compter de 2019, les cotisations Agirc-Arrco ne seront plus réparties que sur deux tranches de salaire pour l’ensemble des salariés français.
Leur prise en charge sera toujours de 60% par l’employeur et de 40% par le salarié. La part salariale de la cotisation sur la deuxième tranche sera augmentée au passage de 0,56 point (la hausse sera supportée intégralement par le salarié cadre et partagée avec l’employeur pour les non-cadres).
Cette hausse limitera le gain de revenus tiré de la baisse des cotisations salariales consécutif à la suppression des cotisations maladie et chômage.
Le taux d’appel, qui est une sorte de majoration sur les cotisations (qui ne créent aucun point supplémentaire pour le salarié) passe, lui, de 125 à 127%.
Aujourd’hui, les cadres qui gagnent annuellement moins de 43.978 euros brut (chiffre 2018) bénéficient du système de la garantie minimale de points (GMP), qui leur assure d’acquérir 120 points Agirc en contrepartie d’une cotisation supplémentaire.
Mais en 2019, la garantie minimale de points disparaîtra, et avec elle la cotisation (72,71 euros par mois en 2018). Cela aura pour effet de doper la fiche de paie, mais ce sont des points de retraite supplémentaires qui disparaissent.
Enfin, notons une évolution positive sur la réversion de la pension complémentaire. «L’harmonisation sur le régime de l’Arrco est favorable car celui-ci prévoit une réversion de 60% sans décote dès l’âge de 55 ans, contre 60 ans pour l’Agirc », souligne Valérie Batigne, présidente de Sapiendo-retraite.fr.
Mise en place d’un malus-bonus
"Dès 2019, la notion de taux plein pour les pensions ne signifiera plus réellement taux plein", observe Valérie Batigne. La cause ? La mise en place d’un malus-bonus qui touche les salariés et les cadres nés à partir du 1er janvier 1957 et qui liquident leur retraite complémentaire Arrco-Agirc entre 62 et 67 ans.
Un malus, appelé coefficient de solidarité, de 10% s’appliquera pendant trois ans sur votre retraite complémentaire. Le malus tombe à 5% si vous êtes soumis à une CSG à taux réduit et disparaît si vous en êtes exonéré.
Un coup dur pour les futurs retraités puisque la part Arrco-Agirc représente en moyenne un tiers de la pension totale des non-cadres et près des deux-tiers de celle des cadres.
Seule solution pour y échapper : reporter d’un an votre départ à la retraite après avoir obtenu le taux plein pour sa pension.
C’est aussi une façon de bénéficier sur votre retraite de base de la classique surcote de 1,25% par trimestre supplémentaire, dans la limite de quatre trimestres.
À noter : si vous n’avez pas acquis le droit à une pension à taux plein, la mesure ne s’applique pas.
«Ceux à qui il manque des trimestres peuvent en racheter et se limiter éventuellement à la durée d’assurance requise minorée d’un trimestre afin de ne pas avoir un taux plein. Dans ce cas, ils auront une décote viagère d'un trimestre mais échapperont au malus. Il faut faire des calculs», conseille Valérie Batigne.
Ceux qui ont déjà racheté tous leurs trimestres manquants se retrouvent en revanche pris au piège. Les personnes en retraite progressive qui bénéficient d’une fraction de leur retraite complémentaire ne sont pas non plus touchées par le malus.
Une piste à creuser pour certains d’entre vous. Pour rappel, les mandataires sociaux et les cadres employés au régime du forfait jours ne peuvent pas accéder à ce dispositif.
Enfin, si vous êtes concerné par cette mesure, il faudra vérifier que le malus ne frappe plus votre pension après trois ans. De mauvaises surprises sont toujours possibles.
Pour contrebalancer cette mesure très défavorable, un bonus sur votre retraite complémentaire peut vous être octroyé si vous attendez deux ans avant de partir à la retraite.
Il est de 10% pendant une année. Cette majoration est de 20% si vous retardez votre départ de trois ans et de 30% si vous le reportez de quatre ans. S’ajoute, là encore, la classique surcote du régime de base de 1,25% par trimestre.
Vers un régime universel de retraite en points
Dans son programme présidentiel, Emmanuel Macron proposait de mettre en place un système universel de retraite dans lequel, quel que soit votre métier et votre statut, un euro cotisé donnerait les mêmes droits.
Un projet ambitieux qui conduit à la refonte complète de notre système de retraite.
Depuis avril dernier, Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, organise avec les partenaires sociaux des concertations autour de six grands blocs thématiques. Un dispositif de participation citoyenne a aussi été lancé.
Vous pouvez désormais décortiquer, critiquer, amender et même compléter les différentes alternatives envisagées pour mettre en œuvre la réforme des retraites en vous rendant sur la plateforme de consultation en ligne Participez.reforme-retraite.gouv.fr.
Les orientations de la réforme pourraient donc être connues prochainement. La présentation d’un projet de loi au Parlement ne devrait, elle, pas avoir lieu avant l’été 2019.
Seules réelles certitudes à ce jour : la retraite demeurera collective et solidaire, et un système par points devrait voir le jour pour les régimes de retraite de base.
Davantage de souplesse pour l’épargne retraite
L’article 20 de la loi Pacte propose des mesures radicales pour l’épargne retraite supplémentaire.
«Cette réforme constitue un choc de simplification et d’attractivité», a déclaré Bruno Lemaire, ministre de l’Économie et des Finances.
Tout épargnant pourra, s’il le souhaite, regrouper son épargne retraite dans le produit de son choix, y compris un produit différent du produit souscrit.
Actuellement, seuls certains transferts sont autorisés : de Perp vers Perp, de Madelin vers Perp, de contrat Article 83 vers Perp (sous conditions), de Perco vers Perco…
Selon une information de Bercy, les frais de transfert sortant, actuellement plafonnés à 5% durant les dix premières années du plan et obligatoirement nuls passé ce délai, seraient limités à 3% pendant cinq ans et nuls après ce délai.
Un point très positif, qui relancerait la concurrence entre les acteurs.
Dans le bilan des assureurs, un compartiment spécifique aux versements volontaires (déductibles des revenus) sera créé, avec un cantonnement des actifs obligatoire, comme c’est déjà le cas avec le Perp.
Un vrai plus, puisque la richesse créée au sein du canton ne peut profiter qu’au seul canton. La gestion pilotée, qui tient compte du temps restant avant la date du départ prévisionnel à la retraite, deviendra l’option de gestion par défaut à la souscription du plan retraite.
Un verrou historique saute
Point majeur : comme sur l’actuel Perco, une sortie en capital sera autorisée en phase d’épargne (en sus des actuels cas exceptionnels comme l’invalidité, le surendettement…) pour l’acquisition de la résidence principale.
Encore mieux : une sortie en capital sans conditions sera aussi proposée au moment de la retraite. C’est un verrou historique au développement de ce marché qui saute puisque l’obligation de sortie en rente viagère disparaîtra.
Rappelons que le Perp propose déjà, sans conditions, une sortie partielle en capital à hauteur de 20% au moment de la retraite.
L’acquisition de la première résidence principale (il faut, plus exactement, ne pas en avoir été propriétaire lors des deux dernières années qui précèdent la retraite) est également un motif de sortie en capital du Perp.
Pour rappel, les rentes de faibles montants (moins de 480 euros par an) peuvent elles aussi être reversées sous la forme d’un capital. La fiscalité est en outre très avantageuse, avec le plus souvent un taux forfaitaire de 7,5%, sur une base de 90%, soit 6,75% (sans oublier les prélèvements sociaux de 9,1%).
Les modalités fiscales et sociales de la loi Pacte seront déterminées dans le projet de loi de finances et dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Malheureusement, c’est sur ce point que le bât blesse. Un statu quo serait prévu pour la sortie en rente viagère, qui est soumise à l'impôt sur le revenu après l’application d’un abattement forfaitaire de 10% (sans oublier les prélèvements sociaux de 9,1%).
Mais la sortie en capital serait, elle, fiscalement encore plus dissuasive. Selon une information de Bercy, tout le capital pourrait être soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (les prélèvements sociaux de 9,1% seraient aussi retenus).
Le risque est alors que l’avantage fiscal accordé à l’entrée (une déduction fiscale des versements) soit totalement perdu à la sortie. Pis, dans de nombreux cas, un montant important de capital retiré (100.000 euros par exemple) pourrait faire passer le contribuable dans une tranche marginale d’imposition supérieure à ce qu’elle était au moment de ses cotisations déductibles.
Il en résulterait un coût fiscal (et non un avantage) pour l’épargnant. Bercy envisagerait toutefois de donner la possibilité de piloter la sortie de son produit retraite sur plusieurs années afin de limiter cet effet. Affaire à suivre…
Le 20/12/2018
Longuement débattue, la loi pour l’Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Élan) a été adoptée en novembre dernier. Visant à la fois à améliorer la construction de logements neufs tout en répondant au mieux aux besoins, notamment en matière de cadre de vie, le texte apporte de nombreuses précisions pour les promoteurs et bailleurs immobiliers.
Voici la synthèse de ce qui va vous impacter à compter du 1er janvier 2019.
Avec un programme ambitieux en matière d’amélioration globale du logement, les 230 articles de la loi ELAN se consacrent principalement à la construction (mobilisation du foncier public, simplification des procédures d’urbanisme, permis de construire…). Au gré des articles, un certains nombre de mesures impactent toutefois directement la gestion de vos biens locatifs.
Création d’un bail mobilité pour les personnes en situation de mobilité contrainte
Parmi les mesures les plus remarquables, ce nouveau bail vous offre l’opportunité de signer des baux courts en dehors du cadre de la location touristique. Un contrat qui manquait jusqu’à présent pour faciliter la vie de bien des locataires en situation de transit plus ou moins long.
Le bail mobilité proposé par la loi ELAN est prévu pour une durée comprise entre 1 et 10 mois. Il est renouvelable une fois, dans la limite d’une durée totale de location de 10 mois maximum. A l’issue de cette période, le bail prend fin ou un nouveau bail de droit commun devra être signé avec votre locataire. Ce dernier est de son côté soumis à un préavis d’un mois.
A noter, en cas de poursuite de l’occupation des lieux par le locataire sans qu’un congé lui ait été signifié, on peut considérer d’après le texte de la loi ELAN que le bail se transforme tacitement en bail meublé de droit commun.
Pour éviter cette transformation tacite, vous devez donc signifier le congé à votre locataire à l’issue du bail par lettre recommandé avec AR.
Attention, tous les locataires ne peuvent pas signer un bail mobilité, celui-ci est réservé aux personnes subissant une mobilité contrainte liée aux activités temporaires suivantes :
- formation professionnelle,
- poursuite d’études supérieures,
- contrat d’apprentissage,
- stage,
- service civique,
- mutation professionnelle,
- mission temporaire dans le cadre d’une activité professionnelle.
Etant donné le caractère spécifique de ce bail, le contrat de bail devra bien faire mention du motif justifiant le recours au bail mobilité.
Un nouvel encadrement des loyers, en test pour 5 ans
La loi ELAN étend le dispositif d'encadrement des loyers introduit pa rla loi ALUR et testé à Paris et Lille avant d'être annulé par la justice en 2017. Le test est prévu pour 5 ans dans les zones tendues. Il consiste en une limitation de l’évolution du loyer lors de la mise ou remise en location d’un logement ou du renouvellement du contrat de location lorsque que celui-ci a été annulé par les tribunaux administratifs. L’encadrement des loyers sera mis en place sur la base des propositions des collectivités locales, sans que la totalité de l’agglomération y soit soumise.
L’encadrement des loyers ne sera proposé par votre collectivité locale qu’en cas de constat effectif de tensions en matière de logement. Il se peut donc qu’un bien locatif situé en zone tendue ne soit pas systématiquement soumis à l’encadrement des loyers.
Attention, il ne faut pas confondre ce dispositif encore en test et l’article 18 de la loi du 6 juillet 1989 portant sur l’augmentation des loyers des logements vacants et des contrats renouvelés dans les zones marquant un déséquilibre entre l’offre et la demande locative.
Vers un bail numérique qui simplifie les procédures de cautionnement
La loi ELAN prévoit l’instauration d’un bail numérique (art. 61) en autorisant le gouvernement à prendre par ordonnance les mesures créant un régime d’agrément développant l’établissement numérique des contrats de location.
Principal frein à la mise en place d’un bail digital, l’obligation d’un cautionnement manuscrit est dorénavant supprimée. Cela devrait faciliter considérablement la dématérialisation des procédures.
Les ordonnances relatives au bail numérique devraient être publiées courant 2019.
Une modification plus souple des règles de copropriété
La modification des règles de gouvernance des copropriétés par ordonnances du gouvernement sera dorénavant possible.
A noter également, le vote par correspondance lors des assemblées de copropriété sera autorisé aux copropriétaires ne pouvant se présenter à une AG (le vote pour se transformant automatiquement en contre lorsqu’une résolution subit une évolution substantielle).
Un renforcement des contrôles en matière de location touristique
La location touristique d’un logement meublé peut-être limitée dès lors que le bien est situé dans des villes de + de 200 000 habitants, dans des départements limitrophes à Paris ou dans certaines villes de plus de 50 000 habitants situées en zone tendue.
Certaines villes accordent des autorisations pour louer en meublé de tourisme sans mesure de compensation, toutefois en cas d’application, une limite concernant le nombre de biens peut être imposée. C’est le cas de la ville de Nantes par exemple, où un propriétaire peut offrir un seul logement en location courte durée toute l’année, sinon il est limité à 120 jours.
La limitation à 120 jours est une volonté forte du gouvernement. D’ailleurs, celui-ci a souhaité maintenir cette limite et renforce, via la loi ELAN, le contrôle du nombre de nuitées louées. Dès lors que la commune où se situe votre(vos) locations(s) touristique(s) de courte durée vous en fera la demande, vous aurez l’obligation de lui communiquer le décompte du nombre de nuitées louées pour l’année en cours.
Construction immobilière : des perspectives pour les promoteurs et professionnels de l’immobilier
- Côté constructeurs, une modification de l’obligation d’accessibilité des logements
La loi ELAN apporte un changement de taille en revoyant complètement l’obligation d’accessibilité des constructions neuves. Dorénavant, seulement 20 % des logements neufs devront être accessibles et 80 % évolutifs. Ces derniers devant pouvoir être transformés en logement accessibles en quelques travaux simples.
- Côté VEFA, les conditions de vente sont assouplies
Le contrat préliminaire pourra comprendre une clause dédiée aux travaux modificatifs que se réserve l’acquéreur. Il s’agit de travaux de finition ou d’installation d’équipements. Cette clause devra être très clairement rédigée pour mettre de manière apparente dans le contrat préliminaire la responsabilité endossée par l’acquéreur qui souhaite prendre en charge ces travaux.
Une nouvelle mention obligatoire doit donc être ajoutée dans l’acte authentique de VEFA. Celle-ci doit décrire la description précise des travaux dont l’acquéreur se réserve l’exécution.
Ce que votre Conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE peut faire pour vous
On l’a vu, si la loi ELAN se consacre pour une large part à la construction en vue de « construire plus, mieux et moins cher », un certain nombre de dispositions vous concernent directement en tant que bailleurs de logements meublés de longue durée ou pour de la location saisonnière.
Si vous avez le moindre doute quant à leur application dans la gestion de vos revenus locatifs meublés.
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Assurance vie : Primonial décline la gestion libre, pilotée et sous mandat dans ses contrats
Le 20/12/2018
Primonial mise sur la diversification des modes de gestion dans les contrats d’assurance vie. Le groupe s'appuie notamment sur la société de gestion bien connue LA FINANCIERE DE L'ECHIQUIER (LFDE) pour sa gestion pilotée et sous mandat.
L’avenir de l’assurance vie passe-t-il par davantage de choix dans les contrats entre tous les types de gestion ? C'est en tout cas ce que revendique le groupe Primonial qui propose désormais dans ses contrats d’assurance vie à la fois de la gestion libre, la gestion pilotée (ou mandat d’arbitrage) et la gestion sous mandat, trois modes de gestion qui se distinguent par le niveau de délégation croissant accordé par le client.
Illustration concrète : le contrat Sérénipierre (assuré par Suravenir filiale du Crédit Mutuel ARKEA ) est devenu « bi-compartiment », pour les nouvelles souscriptions comme pour les contrats existants. Autrement dit, il offre la possibilité de choisir, au sein du même contrat, entre gestion libre et mandat d’arbitrage (ou gestion pilotée) réalisée par La Financière de l'Echiquier ou les deux.
Investi à 100% en unités de compte, exclusivement en fonds La Financière de l’Echiquier, partenaire stratégique de Primonial, ce mandat se décline en deux profils :
- Perspectives 50 – 100% UC, dont 50% maximum en actions
- et Perspectives 75 - 100% UC, dont 75% maximum en actions.
Primonial propose aussi de la gestion sous mandat dans son contrat d’assurance vie Luxembourgeois Target + Lux (assuré par Oradea, filiale de la Société Générale). C’est là aussi La Financière de l’Echiquier qui réalise la stratégie d’investissement personnalisée selon les objectifs, profils et horizons de placement du client qui a totalement délégué la gestion de son contrat.
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE a fait le choix de distribuer les contrats d'assurance-vie du Goupe Primonial ; ces contrats ne sont distribués que par des conseils en gestion de patrimoine ;
Vous souhaitez en savoir plus sur les contrats d'assurance-vie Primonial ?
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Avance sur assurance-vie et revenus fonciers
Le 19/12/2018
Le Gouvernement vient d’apporter des précisions relatives au traitement des intérêts d’une avance consentie sur un contrat d’assurance vie en matière de revenus fonciers.
Pour mémoire, le souscripteur d’une assurance-vie peut demander à l’assureur une avance prélevée sur la provision mathématique du contrat représentative de ses droits.
L’avance sur police dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie est un prêt. Conformément aux dispositions de l’article L. 132-21 du code des assurances, ce prêt n’est possible que dans la limite de la valeur de rachat du contrat. Le souscripteur s’engage en contrepartie à verser à l’assureur des intérêts à un taux donné sur la somme qui lui a été avancée. Les produits capitalisés continuent à courir sur les sommes versées par le souscripteur. En conséquence, l’avance ne peut jamais venir en réduction de la provision mathématique.
L’avance peut être remboursée à tout moment par le contractant. Elle est déduite par l’assureur des sommes qu’il verse au bénéficiaire lorsque l’avance n’est pas remboursée à la date de dénouement du contrat.
L’avance n’est consentie que sur les contrats comportant une valeur de rachat et dans la limite de cette dernière.
Le député de la Dordogne Michel Delpon a demandé au Ministre de l’économie et des finances « si le contribuable qui utilise une avance pour acquérir un immeuble donné en location nue peut déduire de ses revenus fonciers les intérêts de l’avance consentie selon les principes de l’article 31 du code général des impôts (lequel autorise aux contribuables la déduction de leur revenu net foncier des intérêts de dettes contractés pour la conservation, l’acquisition, la (re)construction, l’agrandissement, la réparation ou l’amélioration des immeubles donnés en location) et, si tel est le cas, sous quelles conditions ».
Le Gouvernement vient de répondre positivement.
Les contribuables soumis au régime réel d’imposition peuvent déduire de leur revenu net foncier les intérêts des emprunts contractés pour la conservation, l’acquisition, la (re)construction, l’agrandissement, la réparation ou l’amélioration des immeubles donnés en location.
Les emprunts sont réputés contractés pour la conservation des immeubles lorsque les fonds empruntés sont utilisés par le propriétaire pour couvrir les dépenses se rapportant directement à ses immeubles et qu’il ne pourrait se dispenser d’assumer sans perdre tout ou partie de ses droits de propriété.
« Dès lors que l’avance consentie sur un contrat d’assurance-vie dans les conditions prévues par le deuxième alinéa de l’article L. 132-21 du code des assurances appelle un remboursement à échéance du capital avancé et le paiement d’intérêts à l’organisme créditeur, les intérêts payés à cette occasion, qui s’attachent au remboursement d’une dette, peuvent, à condition que l’avance soit effectivement remboursée à l’assureur au terme du prêt, être admis en déduction pour la détermination du revenu net foncier, dans les conditions prévues aux articles 13 et 31 du CGI. »
Dans ces conditions, et dès lors que la dette a été contractée pour la conservation, l’acquisition, la construction, la réparation ou l’amélioration d’immeubles donnés en location, les intérêts y afférents, dont le contribuable peut justifier le paiement au cours de l’année d’imposition, sont déductibles pour la détermination du revenu foncier net imposable à l’impôt sur le revenu.
L'avis de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE : Les avances doivent être remboursées dans des délais assez court (3 ans environ, selon le contrat) ; c'est donc une bonne solution pour du court terme et à condition d'avoir un très gros contrat d'assurance-vie.
RM Michel Delpon, JOAN du 18 décembre 2018, question n°11053
Le dispositif Cosse ancien amélioré par la loi « Elan »
Le 17/12/2018
La loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (dite loi "Elan") étend le dispositif de déduction fiscale dit Cosse ancien aux logements situés en zone C (y compris hors intermédiation locative) et relève le plafond de déficit imputable sur le revenu global.
Créé par l’article 46 de la loi 2016–1918 du 29 décembre 2016, le dispositif dit Cosse ancien (aussi dénommé « Louer abordable » par les pouvoirs publics), codifié à l’article 31, I-1°-o du CGI permet aux propriétaires de logements donnés en location dans le cadre d’une convention conclue avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019 de bénéficier d’une déduction spécifique sur les revenus fonciers dont le taux varie en fonction de la localisation géographique du bien et selon que la convention est conclue dans le secteur intermédiaire ou dans le secteur social ou très social.
Les logements doivent notamment être situés dans des communes classées dans les zones géographiques se caractérisant par un déséquilibre entre l’offre et la demande de logements locatifs. Ces zones correspondent aux zones A bis, A, B1 et B2 retenues pour l’application du dispositif dit Duflot-Pinel. Les logements situés dans la zone C, c’est à dire dans les zones géographiques les moins tendues, sont exclus du dispositif sauf lorsqu’ils sont donnés en mandat de gestion ou en location à un organisme d’intermédiation locative ou de gestion locative sociale public ou privé et agréé à ce titre et destinés à l’hébergement de personnes défavorisées. Dans ce cas ils peuvent ouvrir droit à une déduction d’impôt majorée (85 % des revenus bruts fonciers).
L’article 162 de la loi 2018–1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (loi « Elan ») aménage le dispositif Cosse ancien sur deux points.
D’une part, l’avantage fiscal est étendu aux logements situés en zone C hors intermédiation locative. Ainsi, pour les conventions signées à compter du 1er janvier 2019, les propriétaires-bailleurs, sous réserve que soient respectés les plafonds de ressources et de loyers, pourront bénéficier d’une déduction de 50 % des revenus bruts des logements donnés en location, à condition que le conventionnement Anah soit de type social ou très social et prévoit la réalisation de travaux d’amélioration, ce qui implique une obligation de location pendant neuf ans. Le dispositif existant d’incitation fiscale, y compris sans travaux d’amélioration, pour les opérations d’intermédiation locative demeure quant à lui inchangé, permettant de bénéficier de 85 % de déduction quelle que soit la localisation du logement.
D’autre part, à compter de l’imposition des revenus de l’année 2019, le plafond de déficit résultant de dépenses autres que les intérêts d’emprunt imputable sur le revenu global est porté à 15 300 € (au lieu de 10 700 €) pour l’ensemble du dispositif.
Christophe RICHARD-PARPAILLON
Editions Francis Lefebvre
Pour en savoir plus sur ce dispositif : voir Mémento Fiscal nos 27850 s.
Pour déterminer si ce nouveau régime peut être intéressant dans votre situation personnelle, contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE au 09 81 48 61 15 ou par mail (cliquez).
Plafonnement de l'IFI : quels revenus prendre en compte pour les monuments historiques ?
Le 13/12/2018
L'administration précise quels sont les revenus à prendre en considération par les propriétaires d’immeubles classés monuments historiques pour le plafonnement de l’IFI.
Dans un rescrit du 22 novembre 2018, l'administration apporte un certain nombre de précisions sur les revenus à prendre en considération par les propriétaires d’immeubles classés monuments historiques, ou inscrits à l’inventaire supplémentaire, pour le plafonnement de l’IFI, en distinguant selon que l’immeuble procure ou non des revenus.
Si l’immeuble ne procure pas de revenus, il ne permet pas de réaliser des déficits catégoriels fonciers et, par conséquent, les charges foncières assumées par le propriétaire de cet immeuble ne peuvent pas être déduites des revenus pris en considération pour le calcul du plafonnement d'IFI.
En revanche, si l’immeuble procure des revenus, les dispositions de l’article 156, I-3° du CGI prévoient que le déficit foncier constaté par le propriétaire d’un immeuble classé monument historique ou inscrit à l’inventaire supplémentaire est admis en déduction du revenu global sans limite de montant. L’excédent éventuellement constaté constitue un déficit global qui est imputable sur le revenu global des six années suivantes inclusivement.
Ainsi, selon l'administration, l'excédent de déficit foncier réalisé en N qui n'a pas pu être totalement imputé sur le revenu global généré cette même année devient un déficit global en N + 1 et non un déficit catégoriel dont l’imputation est permise par l’article 979 du CGI sur le revenu de l’année N + 1 pour le calcul du plafonnement d'IFI. Par conséquent, en N + 1, le revenu pris en considération pour la détermination du plafonnement d'IFI ne tient pas compte de l’imputation du déficit global qui a été effectuée sur le revenu global soumis à l’impôt sur le revenu.
Véronique JACQ
Pour en savoir plus sur le plafonnement de l'IFI : voir Mémento Fiscal nos 72150 s.
BOI-RES-000020
© Editions Francis Lefebvre - La Quotidienne
Dépendance : vers une loi sur la perte d’autonomie
Le 12/12/2018
Philippe Crevel
Directeur du Cercle de l'Épargne
Tiré de "Le courrier financier" du 12 décembre 2018
Annoncée à maintes reprises au cours de ces dix dernières années, la « grande loi » sur la prise en charge de la perte d’autonomie devrait être discutée en 2019. La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a engagé, début octobre, une consultation publique en vue de recueillir les avis et idées de citoyens sur la prise en charge des personnes âgées.À travers des formats distincts, elle a, par ailleurs, invité acteurs du secteur, experts et bénéficiaires des dispositifs existants à s’exprimer sur la gestion de nos aînés et le financement de leur prise en charge.
Dans cette perspective, la DREES a publié une série de travaux mettant en exergue l’acuité de la problématique, tout particulièrement à travers la question primordiale de l’hébergement dont le coût constitue une charge difficile à assumer pour nombre de ménages. Selon une enquête menée en 2016 par la DREES auprès de 3 300 seniors résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées (EPHAD), une personne placée en EPHAD sur trois se voit contrainte de puiser dans son épargne ou vendre une partie de son patrimoine pour assumer la prise en charge de sa perte d’autonomie. De fait, pour un résident sur deux en EPHAD, le coût médian mensuel de l’accueil en institution et des services et soins associés s’élève à 1 850 euros après perception des allocations et des contributions des obligés alimentaires. Le statut de l’établissement constitue par ailleurs un facteur pouvant renchérir le coût de l’hébergement. Ainsi, dans les établissements privés à but lucratif la participation financière médiane des bénéficiaires est de 2 420 euros contre, 1 790 euros dans les établissements publics hospitaliers et 1 730 euros dans les établissements publics non hospitaliers. Or, le montant moyen des pensions de droit direct s’est établi, en 2016, à 1 389 euros. De fait, nombre de ménages ne sont pas en mesure d’assumer, avec leurs seules ressources courantes, ces coûts importants. Ainsi, seuls 19 % des résidents, déclarent dans l’enquête DREES disposer de ressources personnelles suffisantes pour assumer les frais d’hébergement.
L’épargne financière au service de la perte d’autonomie
Les seniors misent prioritairement sur le recours à leur épargne pour assumer les coûts engendrés par un placement en EPHAD. 27 % des résidents de maisons de retraite déclarent, en 2016, avoir déjà dû puiser dans leur épargne pour payer les dépenses liées à la dépendance, sans avoir mobilisé d’autres ressources exceptionnelles. L’aide financière de l’entourage n’est citée que par 11 % des seniors quand seulement 5 % évoquent la vente de leur patrimoine, signe des réticences des résidents pour cette troisième solution. Pessimistes, seuls 36 % de l’ensemble des résidents estiment pouvoir, à l’avenir, financer leur dépendance avec leurs ressources courantes quand 50 % pensent qu’ils seront contraints de puiser dans leur épargne pour supporter le coût lié à leur perte d’autonomie. Par ailleurs, 16 % envisagent qu’ils seront tenus de demander une participation d’un proche et 11 % de vendre du patrimoine. Un résident en EPHAD sur quatre estime qu’il sera contraint en plus de ses ressources courantes de puiser dans son épargne ou de faire appel à des proches pour financer les dépenses de dépendance et d’hébergement.
Dépendance : les seniors mal préparés
D’ici à 2050, en raison de l’arrivée à un âge avancé des baby-boomers, la France comptera près de 5 millions de plus de 85 ans, contre 1,5 aujourd’hui. Le nombre de personnes confrontées au risque de la perte d’autonomie devrait dès lors doubler tout comme les coûts afférents. Or, comme le révèle l’enquête « Habiter le quatrième âge au XXIe siècle » réalisée par BVA dans quatre grands pays européens (France, Allemagne, Espagne, Italie) pour Primonial REIM, les Français sont moins bien préparés que leurs voisins. Seuls 28 % des Français auraient pris des dispositions relatives à la dépendance, contre 35 % des Espagnols et 41 % des Allemands. Pourtant, un peu plus d’un Français sur deux (52 %) estiment devoir assumer seuls ce risque quand en Espagne ou en Italie, les solidarités familiales sont plus fortes.
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Où investir aujourd'hui sans risques excessifs ?
Le 07/12/2018
Le défi patrimonial est redoutable pour ceux qui détiennent un peu de patrimoine et ceux qui les conseillent : où investir aujourd'hui sans risques excessifs ?
Quand tous les actifs semblent chers et peu rentables, la tentation est de chercher « des martingales ». Comme le rappelle inlassablement l'Autorité des marchés financiers (AMF), qui supervise tous les établissements financiers sollicitant les particuliers, un rendement élevé implique nécessairement une prise de risques. Aujourd'hui le « zéro risque », c'est le taux du livret A (0,75 %). Au-delà, que vous le perceviez ou non, vous prenez un risque, de faible à très élevé.
Notre rôle premier, c'est d'analyser votre situation, le niveau de risque que vous acceptez, les opportunités qui sont adaptées à vos objectifs. C'est aussi de vérifier que ce que vous avez fait jusqu'à présent est en adéquation avec ce que que vous voulez.
Dans un monde où tout semble devenir cher, la gestion de patrimoine reste plus que jamais affaire de personnalisation.
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