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Vraiment trop peur de la Bourse ?

Par Le 31/03/2020

Trois placements décorrélés des marchés financiers

Les investissements boursiers ont été fortement impactés par la crise sanitaire. Personne ne peut prévoir si cela va continuer et jusqu’où cela peut baisser. Difficile également d’anticiper les effets sur l’immobilier, commercial et résidentiel. Où investir quand on souhaite rester à l’écart de la crise actuelle, avec une bonne marge de de sécurité et un rendement relativement attractif ? Voici trois idées.

Le fonds en euros du contrat d'assurance-vie

Malgré la baisse des rendements ces dernières années, le fonds en euros reste le placement garanti le plus rentable aujourd’hui. Bien au-dessus du Livret A qui est passé de 0.75% à 0.50% depuis février dernier, les fonds euros ont réalisé en 2019 une performance annuelle moyenne de 1.4%* nets de frais de gestion en 2019, soit 1,16 % après prélèvements sociaux.

Autre point important : il ne s’agit que d’une moyenne. Les meilleurs fonds ont dépassé les 1.5%* voire 2%* en 2019. 2 voire 3 fois plus que le Livret A, avec une liquidité identique.

Contrairement à une idée reçue, les sommes versées dans l’assurance-vie ne sont pas bloquées : il est toujours possible d'effectuer un retrait (un rachat) sur son contrat d'assurance-vie, à tout moment, même si le contrat n’a même pas un an.

Quid de la fiscalité sur l'assurance-vie ? Il y a plusieurs possibilités :

  • Tant que vous ne faites pas de retrait, vous n'avez pas d'IR
  • Si vous faites un retrait partiel, seule la part des gains du retrait est imposée
  • Si votre contrat a plus de 8 ans, vous bénéficiez d'une fiscalité douce et notamment un abattement annuel sur les gains des retraits de 4 600 € pour un célibataire et 9 200 € pour un couple
  • Si vous faites un retrait total, et que votre contrat a moins de 8 ans, alors vos gains subiront la flat tax (12,8 % en plus des prélèvements sociaux de 17,2%)

Si vous avez un fonds en euros moyen (1,4 %* nets de frais de gestion), le rendement net d'impôt ressort donc, au pire des cas, à 0.98 %. Mais dans beaucoup de cas, c'est plus. Par exemple si vous ne faites pas de retrait ou un retrait partiel, et/ou si vous avez un fonds performant. Si vous avez un fonds en euros de bonne qualité (au-dessus de 1.75 %* nets de frais de gestion en 2019), le rendement net d'impôt (dans le cas où vous faites un retrait total) ressort donc à plus de 1,2 %.

 

La forêt, le refuge idéal ?

 

Le GFI (groupement foncier d'Investissement) est une société civile à vocation forestière. Son activité est donc rattachée à un ou plusieurs massifs forestiers. Il permet à des investisseurs particuliers d'acheter des parts de parcelles de forêts. La société de gestion va alors exploiter son actif, c'est à dire l'entretenir, découper le bois et le revendre. Elle distribue les revenus à ses associés, les porteurs de parts. Parts dont le prix peut également évoluer avec le marché des forêts et la pousse des arbres non récoltés.

Il s'agit naturellement d'un investissement développement durable, qui permet la continuité des exploitations forestières en France.
Il s'agit surtout d'un actif tangible, réel, peu risqué et décorrélé des autres actifs « classiques » notamment des marchés financiers. En 2008, le prix de l’hectare de forêt n’a pas été impacté par la crise financière.

La gestion de la forêt par des professionnels est un confort supplémentaire pour le souscripteur d'un Groupement Forestier. Les groupements forestiers achètent auprès d'institutionnels et de particuliers des forêts françaises tout en prêtant attention à leur qualité (nature et densité des peuplements, qualité des sols, exploitabilité…).

L'investissement est accessible à partir de 5 000 €, sans aucun frais d'entrée.

La rentabilité des forêts dépend du prix du bois. Il est fonction de l'offre et de la demande. Historiquement, le rendement brut d'une forêt varie entre 1 et 3 %, et se situe généralement autour de 2%**, soit un rendement net de l'ordre de 1%** après frais de gestion du GFI.

La valeur des parts dépend de la valeur des forêts qui progresse avec la pousse des peuplements qui ne sont pas récoltés. Elle dépend aussi du prix à l'hectare qui est fonction de l'offre et de la demande. Si on croit le dernier rapport annuel sur le marché des forêts, publié par la Société forestière et des Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural), le prix moyen de l'hectare de forêt a progressé de 3.5%** en 2018, ce qui porte sa hausse à 100%** en 20 ans. Une hausse notamment poussée par la forte demande : les ventes ont atteint l'année dernière un niveau record, à 1,6 milliard d'€.



* Source : SAFER - juin 2019

Pour soutenir le secteur, durable et créateur d'emploi, l’État lui a conféré plusieurs avantages fiscaux. Et notamment un avantage successoral : au moment de la succession ou lors d'une donation, une réduction de 75 % des droits fiscaux, sans plafonnement ni contrainte de lignée ou de conservation des parts, mais avec un engagement d'exploitation durable sur 30 ans pris par le Groupement Forestier.
Cet abattement s'applique sur la valeur des forêts françaises détenues par le Groupement, pas sur la trésorerie.
Ainsi, dans une optique de succession, il est recommandé d’investir dans des parts de Groupement Fonciers déjà bien constitué.
Dépêchez vous d'y souscrire : Ce GFI va clôturer le 24 avril 2020.

Outre l'avantage succesoral, les souscripteurs bénéficient d'une réduction d'impôt sur le revenu de 18 % de leur investissement dans la limite d'un investissement de 50 000 € pour une personne seule (soit 9 000 € de réduction IR) et de 100 000 € pour un couple (soit 18 000 € de réduction IR), en contrepartie d'une durée de blocage jusqu'au 31 décembre de la 8ème année suivant celle de la souscription. Cette réduction IR est soumise au plafonnement global des niches fiscales de 10 000 €, mais l'excès de réduction IR non utilisée est reportable sur les 4 années suivantes.

A noter également que les GFI sont exonérés d'IFI (Impôt sur la Fortune immobilière), sans limite de montant. Afin de bénéficier de ce dispositif, l'associé doit détenir moins de 10 % des parts du Groupement Forestier.

Pour réduire l'IR à payer l'an prochain, les investisseurs doivent acheter des parts de GFI avant le 31 décembre 2020.
 

Le viager, ça s'envisage ?

Selon l'INSEE, en 2060, 1 Français sur 3 aura plus de 60 ans. À ce moment, on comptera deux fois plus de retraités qu'aujourd'hui. 10 millions de plus qu'en 2017. L'effet du baby boom et de l'allongement de la durée de vie des Français.
Et parmi ces retraités, de nombreux auront besoin de compléments de revenus. 70 % des retraités perçoivent moins de 1 200 euros par mois. Ces revenus sont largement insuffisants pour combler les dépenses à la retraite. Heureusement, beaucoup de retraités ont anticipé et ont épargné dans l'optique de se créer un complément de retraite. Mais pour ceux qui n'ont pas pu le faire, ou qui l'ont fait de manière insuffisante, le viager présente une situation très intéressante, voire vitale, pour se dégager un complément de revenus. La plupart des retraités sont propriétaires de leur résidence principale. 77 % des plus de 70 ans sont propriétaires mais disposent de peu de liquidités. Le viager permet à une personne de vendre la nue-propriété de sa résidence principale. Une vente qui lui permettra de recevoir des revenus sans perdre l'usage de sa résidence principale.

Un acheteur en viager va acquérir un bien avec une forte décote (30 à 60 % du prix d'achat). Au moment du décès de l'usufruitier, il récupère le bien en pleine propriété. Donc son capital est multiplié par 2 environ (on achète à 50 % du prix et on récupère 100% au décès de l'usufruitier). Sur une période de 15 à 20 ans, cela donne une performance annuelle comprise entre 3,5 %*** et 4,7 %***. Avec un risque très faible puisque le remembrement est automatique au décès. Le seul risque de perte est la baisse des prix immobiliers.

Par rapport à un autre investissement immobilier, l'achat en viager propose de nombreux atouts : pas de gestion locative, pas de risque d'impayés ou de vacances locatives, et une certaine solidité dans la performance puisque le remembrement est mécanique : il se revalorise automatiquement avec le temps qui passe.

Nous déconseillons l'investissement en direct dans un seul viager, l'aléa est trop important. En revanche, investir en viager via un véhicule type SCI offre plusieurs avantages :

  • Le risque, notamment l'aléa du décès, est mutualisé : Lorsque vous achetez un bien en viager, le risque, au-delà de la baisse du prix de l'immobilier, est de ne récupérer le bien qu'au bout de très longues années. Comprendre : que l'usufruitier vit bien au-delà son espérance de vie. Un risque en plus particulièrement « gênant » : vous ne voulez pas souhaiter le décès de quelqu'un. En investissant dans un véhicule type SCI, cet aléa est mutualisé : la SCI détient en effet une quarantaine de biens en viager. Certains de ces viagers vont durer très longtemps, mais d'autres seront beaucoup plus courts. Au final, la durée moyenne des viagers sera très proche de l'espérance de vie des usufruitiers. On fait donc disparaître l'aléa du décès.
  • La SCI ne souhaite en plus pas du tout jouer sur l'aléa du décès : Elle ne verse au vendeur qu'un « bouquet » (une somme d'argent), et aucune rente viagère comme cela peut se faire dans certains cas. Même si le bouquet sera plus élevé que s'il y avait une rente (la SCI achète les biens immobiliers avec une décote autour de 40 %), il n'y a plus aucun aléa du décès avec la SCI.
  • La SCI est un produit liquide, que vous pouvez revendre à tout moment. À chaque année qui passe le senior vieillit et voit la valeur de son usufruit diminuer. La valeur de la nue-propriété augmente donc chaque année au bénéfice de la SCI en tant que nue-propriétaire.
  • La SCI est le premier véhicule d'immobilier viager dédié au maintien à domicile des personnes âgées. C'est donc un investissement socialement responsable. En rendant liquide leur patrimoine, on permet aux seniors de rester chez eux dans de meilleures conditions, de percevoir une belle somme d'argent, et ainsi d’améliorer leur qualité de vie.

À noter enfin que cette SCI est disponible via un contrat d'assurance-vie. Vous bénéficiez donc des avantages fiscaux et successoraux de cette enveloppe fiscale. Vous bénéficiez aussi des frais les plus faibles. Sur les SCPI, les commissions de souscriptions s'élèvent à 8%, 9% voire plus de 10%. Avec la SCI, les frais ne sont "que" de 2%. Les frais sont déjà amortis au bout de 6 mois...

En 2019, la SCI a réalisé une performance remarquée, de 6,73%***, après un très bon 6.42%*** en 2018, nette de frais de gestion (hors frais de gestion du contrat d'assurance vie et hors fiscalité).

Novaxia Immo Club 6, accessible jusqu’au 30 juin 2020 et éligible au PEA et au PEA/PME

Par Le 11/02/2020

Novaxia Investissement lance la 2ème offre de souscription de Novaxia Immo Club 6, accessible jusquau 30 juin 2020 et éligible au PEA et au PEA/PME

Novaxia immo club 6 2eme tranche

COMMUNIQUE DE PRESSE :

Novaxia Immo Club 6 est le nouveau millésime 2019-2020 de loffre PEA et PEA-PME créée par Novaxia Investissement. Elle clôture avec succès sa première offre de souscription avec 15,8M€ de fonds collectés. Une seconde offre est proposée aux épargnants jusqu’au 30 juin 2020 pour un montant minimum de souscriptionà 4900 euros sur la base dune émission par action de 0,98 euros, dont 0,96 de nominal et 0,02de prime démission.

Novaxia immo club 6 2eme tranche 2

Diversifier son épargne dans des opérations immobilières

Cette solution s’adresse aux épargnants souhaitant :

Diversifier leur épargne via une stratégie de prise de participation dans des opérations de transformation immobilière sélectionnées pour leur potentiel de création de valeur ;

Dont l’objectif de gestion sur 7 ans (durée de vie de la société) est la réalisation potentielle de plus-value ;

Contribuer au développement des grandes métropoles gionales

Novaxia Immo Club 6 investit dans des PME se positionnant sur des actifs immobiliers hors d’usage situés dans les grandes métropoles régionales (friches industrielles, entrepôts, bureaux), en vue de financer leur transformation (logements, bureaux, hôtels, résidences services...).

Ses actifs sont sélectionnés dans des quartiers offrant, selon Novaxia Investissement,un fort potentiel decréation de valeur.

Une solution éligible aux enveloppes PEA et PEA-PME, au remploi de produits de cession et exclue de l’assiette de l’IFI

Les épargnants peuvent investir dans Novaxia Immo Club 6 en direct ou au travers de leur PEA, PEA-PME et compte-titre. Elle permet d’investir sur un sous-jacent immobilier tout en se libérant de l’Imt sur la Fortune Immobilière (IFI).

Cette offre est également éligible au remploi de produits de cession (150 Ob Ter du Code Général des Impôts) pour les personnes morales.

Novaxia Immo Club 6 comporte un risque de perte en capital et d’illiquidité.

(1) Le traitement fiscal lié à la détention de parts de Novaxia Immo Club 6 dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d’être modifié ultérieurement. L'investissement dans Novaxia Immo Club 6 est exclu de l'assiette de l'IFI si l'investisseur détient moins de 10% du capital et des droits de vote. Nous vous conseillons de vous renseigner auprès d’un conseiller fiscal.

Ce communiqué de presse est exclusivement conçu à des fins d’information. Il ne constitue ni un élément contractuel, ni un conseil en investissement.

Du fait de leur simplification, les informations contenues dans ce document sont partielles. Elles peuvent être subjectives et sont susceptibles d'être modifiées sans préavis.

La responsabilité de Novaxia Investissement ne saurait être engagée par une prise de décision sur la base de ces informations. Mise à disposition du prospectus. Le prospectus a été approuvé par l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente pour l’application des dispositions du règlement (UE) n°2017/1129. L’AMF approuve le prospectus après avoir vérifié que les informations qu’il contient sont complètes, cohérentes et compréhensibles au sens du règlement (UE) 2017/1129. Cette approbation ne doit pas être considérée comme un avis favorable sur l'émetteur et sur la qualité des titres financiers faisant l'objet du prospectus. Les investisseurs sont invités à lire le prospectus avant de prendre une décision d’investissement afin de pleinement comprendre les risques et avantages potentiels associés à la décision d’investir dans les valeurs mobilières. Le prospectus a été approuvé le 3 février 2020 et est valide jusqu'au 30 juin 2020 et devra, pendant cette période et dans les conditions de l'article 23 du règlement (UE) 2017/1129, être complété par un supplément au prospectus en cas de faits nouveaux significatifs ou d'erreur ou inexactitudes substantielles. Le prospectus porte le numéro d'approbation suivant : 20-026.

L’attention du public est attirée sur les risques liés à cette opération qui figurent dans les sections “facteurs de risques” du prospectus et notamment un risque de perte en capital et un risque d’illiquidité. La durée minimum de placement recommandé correspond à la durée de vie de la société, soit au moins 7 ans. Il appartient à chaque investisseur de vérifier l’intérêt de l’investissement au sein de Novaxia Immo Club 6. Des exemplaires du prospectus sont disponibles sans frais au siège social de la Société : 1/3 rue des Italiens, 75009 Paris (France), sur le site Internet de la Société (https://www.novaxia-invest.fr/) ainsi que sur le site de l’AMF (https://amf-france.org/). Les facteurs de risques sont énoncés dans le prospectus.

Commmunication à caractère promotionnel

A propos du Groupe Novaxia : « La transformation urbaine est notre savoir-faire. L’actif obsolète est notre gisement, nous le transformons pour créer de la valeur. » Joachim Azan Président-Fondateur

Doté d’une double expertise dans la finance et l’immobilier, le Groupe Novaxia a développé une méthode unique qui concilie les intérêts des différents acteurs mobilisés sur un projet : propriétaires, élus et collectivités, et bailleurs. Les actifs urbains transformés (immeubles, entrepôts, friches), deviennent ainsi de nouveaux lieux de vie, créateurs de valeur pour tous. L’innovation et le savoir-faire du Groupe Novaxia en matière d’aménagement urbain ont été reconnus et primés notamment à l'occasion des prestigieux concours « Réinventer Paris » en 2016 et « Réinventer Paris 2 » en 2019, « Inventons la Métropole du Grand Paris » en 2017 et « Inventons la Métropole du Grand Paris 2 » en 2019. Depuis 12 ans, Novaxia a réhabilité et construit 400 000 m² et piloté plus de 2 milliards d'euros d'opérations immobilières.

A propos de Novaxia Investissement : Novaxia Investissement est une société de gestion agréée par l’Autorité des Marchés Financiers. Elle crée des véhicules d’investissements immobiliers dédiés.

Investissement dans le vin : l’expertise d'AVENIR & SERENITE PATRIMOINE

Par Le 03/01/2020

Pour un particulier, le vin constitue un bon moyen de diversifier ses placements, à condition de ne pas en attendre un rendement élevé et de n’y investir qu’un pourcentage limité de son patrimoine.

Comment investir dans le vin ?

Un investisseur pourra choisir de :

- se constituer une cave de bonnes bouteilles,

- devenir allocataire d’un domaine viticole, ce qui lui permettra d’acheter une certaine quantité de bouteilles chaque année ;

- d'acquérir des parts de Groupement foncier viticole (GFV) gérant des parcelles de vignes ;

- de souscrire au capital d'une société foncière détenant des vignes et les faisant exploit par bail à métayage ;

- de souscrire au capital d'une société de négoce de vins.

Les plus fortunés pourront faire l’acquisition d’un domaine.

Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise façon d’investir dans le vin. Tout dépend de l'objectif que l'investisseur se fixe, du ticket d'entrée et de l'horizon de placement. Chacune comporte sa part d’incertitude, notamment en termes de valorisation ou de rendement. Mais une chose est sûre : le vin doit rester un placement plaisir fait par des passionnés.

Une bonne connaissance des terroirs et du marché est également indispensable, afin d’éviter les revers en cas d’échec commercial.

Est-ce un placement fiscalement avantageux ?

La transmission de parts de GFV ou la vente de bouteilles profitent d’abattements intéressants. L'investissement dans une foncière ou une société de négoce peut également donner lieu à des réductions d'impôts. Toutefois, nous déconseillons systématiquement à nos clients de fonder leurs décisions d’investissement sur des critères purement fiscaux, parce que la fiscalité change sans arrêt. Cela est vrai pour tous les placements.

Comment se structure l’offre AVENIR & SERENITE PATRIMOINE dans ce domaine ?

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE vous propose quatre offres très différentes destinées aux investisseurs :

- l'acquisition des vignes via une foncière qui sera privilégiée par la personne souhaitant investir dans un actif tangible à faible ticket d'entrée (à partir de 1 000 euros) ; le rendement est faible (de l'ordre de 0,6 % par an) et aléatoire (conditions climatiques) mais peut être amélioré si le paiement du loyer peut se faire en bouteilles (compter un ticket d'entrée de l'ordre de 10 000 € pour 6 à 12 bouteilles par an, bien entendu variable selon le terroir et la qualité de la récolte) ; l'investisseur peut bénéficier d'une réduction d'impôt à l'entrée et espérer que le prix des vignes progresse ;

- l'acquisition des vignes via un Groupement Foncier Viticole qui sera privilégiée par la personne souhaitant conserver et transmettre dans des conditions fiscales privilégiées (diminution de la base taxable de l'IFI et des droits de donation et succession) ; le rendement est médiocre mais là-aussi, l'investisseur peut prendre plaisir à consommer ou offrir les bouteilles de "son" domaine et à rencontrer ses autres co-investisseurs passionnés ;

- le mandat de gestion destiné au profil investisseur-consommateur et accessible à partir de 20 000 euros (10 000 euros sur deux années), avec une recommandation de souscrire sur cinq millésimes (cinq ans) ; l’objectif de rendement est de 5 à 8% par an sur une durée d’investissement de 5 ans. La fiscalité applicable à la revente est celle des biens meubles (exonération d’imposition sur les plus-values lorsque le montant de la cession est inférieur à 5 000 euros) ;

- l’offre de Private Equity pour les purs investisseurs, éligible au remploi d’apport cession, au PEA et la réduction d’IR-PME. Le minimum d’investissement est fixé à 11 000 euros et l’objectif de rendement est de 5 à 8 % net par an sur une durée d’investissement de 7 ans.

Rencontrez-vous beaucoup de femmes ?

Je suis une femme ! Et j'aime le vin ! Le monde du vin se féminise de plus en plus. J’ai eu l’opportunité de croiser des femmes gestionnaires de domaines, cheffes de cave, sommelières… Par ailleurs, de nombreux couples travaillent ensemble dans la gestion de domaines.

Les femmes ont toujours été présentes dans le monde du vin, avec des figures très marquantes. En Champagne, on peut notamment citer Madame Bollinger ou Madame Clicquot, qui ont véritablement révolutionné leur industrie.

Aujourd’hui, avec la ‘starification’ des vignerons, cette tendance continue.

Comment voyez-vous l’avenir du marché des vins ?

Je distingue 4 tendances de fond.

Premièrement, l’internationalisation du marché, avec la montée en puissance des vins du ‘Nouveau Monde’ : États-Unis, Afrique du Sud, Australie, Amérique du Sud, Chine…

Ensuite, l’impact du contexte politique et économique : en particulier, le Brexit risque de changer la donne pour les vins français qui s’exportent très bien outre-Manche.

Enfin, les nouvelles technologies sont en train de transformer le secteur à tous les niveaux, aussi bien dans la manière de produire du vin que dans la façon de le commercialiser ou de le consommer

Un dernier point : on ne peut plus ignorer les effets du changement climatique, dont les aléas renforcent l’incertitude sur ce marché.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans l’investissement dans le vin ?

Calibrez bien votre projet en termes d’objectifs, de montant et d’investissement personnel. Un expert pourra vous y aider.

Un cadeau de Noël ... doublement utile !

Par Le 16/12/2019

Ouvrir un PER au nom d’un enfant

Pour réduire l’imposition du foyer fiscal

Les parents de mineurs peuvent ouvrir un PER au nom de leur enfant et réaliser des versements volontaires sur ce dernier pour l’aider à se constituer une épargne au plus tôt.

Tant que l’enfant est rattaché au foyer fiscal des parents, les parents ont la possibilité de déduire de leur revenu fiscal, les versements volontaires réalisés sur le PER de leur enfant.

A noter :

  • Le Plan d’épargne retraite pour un enfant mineur doit être ouvert et signé par les représentants légaux (parent ou tuteurs). La déduction fiscale est acquise au foyer fiscal auquel appartient l’enfant mineur.
  • Le versement effectué sur le PER d’un enfant n’entame pas le plafond épargne retraite des parents. Les enfants rattachés (mineurs ou majeurs) bénéficient de leur propre plafond épargne retraite même s’il n’apparaît pas sur l’avis d’imposition du parent.

Les grands-parents ont également la possibilité d’aider à la constitution de l’épargne de leurs petits-enfants en réalisant des versements volontaires. Les sommes versées sur le PER de l’enfant seront également déductibles du revenu fiscal des parent tant que l’enfant est rattaché à leur foyer fiscal. C’est donc au final un outil d'optimisation à deux étages !

Pour l’aider à acquérir sa résidence principale

La possibilité d’utiliser l’épargne du PER pour l’acquisition de la résidence principale est un atout de ce nouveau contrat. Le PER dispose d’une large gamme de fonds pour allouer l’épargne au mieux et permettre à l’enfant de bénéficier d’un apport pour l’achat d’une résidence principale.

Attention aux montants versés : vérifier la qualification de présent d'usage ou de donation par l’administration fiscale.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE a déniché le meilleur PER de la place à ce jour.

Défiscalisation 2023 : Champagne !

Par Le 05/11/2019

Campagne IR 2023 : et si cette année vous conjuguiez Patrimoine, Fiscalité et Plaisir ?
 
 
 
 
 
Les frimas de l’hiver arrivent, et comme chaque année vous entrez dans la période consacrée à optimiser la fiscalité de votre Impôt sur le Revenu.
Pour répondre à cette attente, nous vous présentons un investissement rare : le foncier viticole Champenois !
 
 
 
Pourquoi investir ?
 
 
 
Patrimoine 
 
 
 
La Foncière a pour stratégie exclusive l’acquisition de vignes de l’appellation Champagne.
 
Cette valorisation repose sur trois moteurs de performance : 
  • l’acquisition de vignes à prix décoté, car achetées occupées,
  • le potentiel de progression du prix de l’hectare lié à la consommation mondiale de Champagne (notamment en Asie)
  • la rareté du foncier Champenois (seul environ 0,5 % du foncier Champenois s’échange chaque année). Il demeure un risque de perte en capital, ce potentiel est basé sur des hypothèses qui pourraient ne pas se réaliser.

Cet investissement répond aussi, bien sûr, à une logique de diversification nécessaire à tout patrimoine.
 
 
 
Fiscalité
 
 
 
L’investissement dans la Foncière permet de bénéficier d'une réduction d'impôt de 25% du montant investi (en contrepartie d’une durée de détention minimale de 5 ans ½ , d’un risque de perte en capital et dans le respect du plafonnement des niches fiscales de 10 000 euros).
L’investissement n’est pas soumis à l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) sous réserve de détenir moins de 10% de la Foncière.
 
 
 
Plaisir
 
 
 
Au-delà de sa dimension patrimoniale et fiscale, vous pourrez convertir votre dividende (non garanti) en bouteilles de Champagne, conférant ainsi à leur investissement une dimension tangible et plaisir.
 
 
 
 
 

Pour investir en valeurs européennes, pensez au PEA !

Par Le 14/10/2019

La loi Pacte a assoupli cette enveloppe permettant d'investir en actions européennes dans un cadre fiscal favorable. Il est d'ores et déjà possible d'en profiter.

Dépoussiérage. Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) n'est certes pas la star de la loi Pacte, davantage centrée sur la réforme de l'épargne retraite, mais ce texte lui donne pourtant un vrai coup de neuf. Les épargnants peuvent d'ores et déjà profiter de ces nouvelles mesures entrées en vigueur avec la promulgation de la loi le 22 mai. Pour mémoire, le PEA permet d'investir en actions européennes dans un cadre fiscal privilégié puisque les gains sont exonérés d'impôt en cas de retrait dès le 5ème anniversaire du plan, seuls les prélèvements sociaux restants dus.

 

Possibilité de retraits et de nouveaux versements après 5 ans

Principale nouveauté, il est désormais possible d'effectuer un retrait sur un PEA de plus de cinq ans sans que cela entraîne sa clôture. Auparavant, il fallait attendre huit ans. De plus, il devient possible de réaliser ensuite de nouveaux versements, ce qui était interdit jusque-là, quel que soit l'âge du plan, dès lors qu'un premier retrait avait été effectué. On peut, par exemple, réaliser un retrait pour acheter une nouvelle voiture ou financer des travaux, puis, l'année suivante, décider de verser une prime ou une donation. Cette souplesse existait sur l'assurance vie, elle est aujourd'hui autorisée sur le PEA.

 

PEA déjà ouverts concernés

La loi introduit aussi plus de souplesse sur le PEA, avant cinq ans, dans certains cas exceptionnels : en cas de licenciement, d'invalidité ou de mise en retraite anticipée, le détenteur du plan peut effectuer un retrait (qui reste soumis à l'impôt) avant cinq ans sans que cela entraîne la clôture du plan. De plus, les titres de sociétés en liquidation judiciaire peuvent être retirés du PEA, quel que soit son âge, sans conséquences (ni clôture ni interdiction de réaliser de nouveaux versements).

 

Un mini PEA version junior

Autre nouveauté, la loi Pacte entérine la création d'un PEA Jeunes dédié aux 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents, dans la limite de 20 000 euros de versements. Pour mémoire, le PEA était jusqu'à présent réservé aux « contribuables », donc aux deux membres du foyer fiscal et non pas à leurs enfants majeurs rattachés.

La loi Pacte retouche aussi le PEA PME, petit frère du PEA lancé en 2014 pour soutenir l'investissement dans les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI). Objectif : rendre plus attractive cette enveloppe qui n'a pour l'heure séduit que 80 000 épargnants. La liste des titres éligibles au PEA PME est ainsi élargie aux titres de dette non cotés et aux obligations remboursables en actions non cotées. Concrètement, cela signifie que les titres de dette (titres participatifs, obligations à taux fixes, minibons) commercialisés par les plateformes de financement participatif (crowdfunding) peuvent désormais trouver leur place sur un PEA PME pour bénéficier de la fiscalité favorable de cette enveloppe, identique à celle du PEA.

 

Nouveau plafond de versements

Dernière nouveauté : le plafond du PEA PME est relevé. Il est désormais possible d'y verser jusqu'à 225 000 euros, contre 75 000 euros précédemment. Par ailleurs, la loi Pacte précise que le plafond cumulé du PEA et du PEA PME reste fixé à 225 000 euros. Cela signifie qu'il est possible de moduler ses versements entre les deux enveloppes, dès lors que le total n'excède pas 225 000 euros. Ainsi, si votre PEA classique a déjà recueilli 150 000 euros de versements (son plafond reste inchangé), alors vous ne pourrez verser que 75 000 euros sur le PEA PME. Mais les épargnants ne détenant pas de PEA peuvent alimenter leur PEA PME à hauteur de 225 000 euros. .

 

Retrait avant 5 ans: impôts à 30%

La fiscalité du PEA avait déjà été modifiée par la loi de Finances pour 2019. Ainsi, depuis le 1er janvier, les retraits sur les PEA de moins de cinq ans sont soumis au prélèvement fiscal unique de 30 % (12,8 % d'impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux). Auparavant, les gains étaient soumis à un total de 39,7 % en cas de sortie avant deux ans et de 36,2 % entre deux et cinq ans. Pour mémoire, tout retrait avant le cinquième anniversaire du plan entraîne la clôture du plan (sauf cas exceptionnels, lire notre article).

225000

Nouveau plafond en € de versements sur le seul PEA-PME (si vous avez aussi un PEA, il joue pour les 2 PEA cumulés).

Une enveloppe réservée aux valeurs européennes

Contrairement à l'assurance-vie, qui peut accueillir la très grande majorité des classes d'actifs, le PEA est réservé à l'investissement en valeurs européennes, ce qui en fait une enveloppe plus risquée. Plus précisément, sont éligibles au PEA les titres émis par des sociétés ayant leur siège dans l'Union Européenne ou dans un état de l'Espace Economique Européen. Il peut s'agir d'actions cotées ou non cotées, de certificats d'investissement ou encore de parts de capital de sociétés coopératives. Il est possible d'investir en direct sur des actions ou via des supports collectifs comme des fonds et des ETF, ces fonds indiciels cotés en Bourse, à condition qu'ils détiennent eux-mêmes au minimum 75 % de titres européens. À noter : les parts de SCI (sociétés civiles immobilières), les actions de sociétés foncières (SIIC), les obligations et les titres détenus dans le cadre de l'épargne salariale ne sont pas éligibles au PEA.

L’épargnant face aux taux négatifs

Par Le 01/10/2019

A ce jour, une large part des obligations mondiales se négocie avec un rendement négatif, ce qui n’était le cas il y a 5 ans pour… quasiment aucune. Jour après jour, l’impact de la politique monétaire de taux négatifs durables se fait progressivement sentir et invite chaque épargnant ou emprunteur à revoir ses schémas du « monde d’avant ».

Ces dernières semaines regorgent d’exemples symptomatiques des conséquences de ces choix monétaires radicaux sur les épargnants français et européens.

En septembre, plusieurs banques implantées en France ont ainsi annoncé appliquer un taux négatif sur les comptes courants de particuliers fortunés. Un tabou tombe, puisque pour la première fois de l’histoire française, le liquide « pur » peut faire l’objet d’une taxation. En Allemagne aussi, la Sparkasse de Munich, cinquième caisse d’épargne du pays, a choisi d’appliquer un taux négatif à tous les dépôts supérieurs à 100 000 euros. Une taxation des comptes courants qui pourrait bien devenir universelle en Europe.

Les assureurs ont ensuite rejoint le mouvement, la semaine dernière. En France, GENERALI, rapidement suivi par ALLIANZ, a frappé un grand coup en annonçant que « le monde du fonds en euros roi est terminé ». L’assureur souligne qu’il ne lui est désormais plus possible, dans les conditions actuelles de marchés, de continuer à promouvoir un produit financier aux si généreux attributs – liquidité, garantie en capital, effet cliquet annuel sur les revenus – le tout dans un cadre fiscal avantageux tant pour l’imposition des revenus que pour la transmission. La principale raison de ce choix radical d’un point de vue commercial est là aussi l’installation durable en territoire négatif d’une large part des obligations les plus sûres, et son impact sur le risque d’insolvabilité des assureurs dans le cadre de la directive Solvency II.

Si la situation perdure, les assureurs ne pourront tout simplement plus garantir le capital ou verser un rendement garanti sur les fonds en euros traditionnels. C’est pour cette raison que tout est fait pour dissuader les épargnants de se diriger vers les fonds en euros traditionnels, et que les alternatives proposées – immobilier, fonds eurocroissance, unités de compte financières ou encore private equity – ont deux points communs : réduire le risque bilanciel pour l’assureur et proposer une espérance de rendement à long terme non nul ou négatif pour l’épargnant.

Finalement, il ne s’agit là que de la réalisation de l’objectif souhaité par la Banque Centrale Européenne en fixant des taux négatifs. Elle incite les différents acteurs du monde économique à prendre plus de risque soit en s’endettant, soit en investissant, afin de relancer l’inflation et soutenir la croissance.

Car plutôt que de financer les acteurs réputés les plus sûrs (comme les Etats) via l’achat de dettes, l’épargne est ainsi orientée vers des acteurs et des actifs certes plus risqués, mais potentiellement plus favorables à la croissance, et plus rémunérateurs. Si ce n’est pas par amour du risque, du moins par intérêt, l’épargnant doit désormais accepter le risque s’il veut se donner la possibilité d’obtenir un rendement à terme supérieur à l’inflation, sans quoi l’érosion de son capital sera certaine.

2019, l’année du PEA !

Par Le 12/09/2019

Assouplissement des règles de retraits et de clôture du PEA après la 5ème année

• Les retraits après 5 ans (contre 8 ans auparavant) sont possibles sans entraîner la clôture du PEA.

• Il est désormais possible d’effectuer denouveaux versements en cas de retrait partiel réalisé après la 5ème année.

Remarque: Ces dispositions s’appliquent aux retraits effectués à partir du 24 mai 2019. En ce qui concerne les retraits partiels réalisés avant l’application de la loi, le législateur n’a pas encore précisé si l’épargnant est autorisé à faire de nouveaux versements.

Fiscalité et fonctionnement applicable en cas de retrait depuis la loi Pacte du 24/05/2019

Retraits

IR

Prélèvements sociaux

Conséquences du retrait

Avant 5 ans

12,8 %

17,2% (1)

Clôture, sauf exceptions (2)

Après 5 ans

Exonération

17,2 % (1)

Les retraits partiels sont possibles sans entraîner le blocage de nouveaux versements

 

Pour mémoire, la fiscalité du PEA avait été allégée en début d’année par la loi de Finances, avec la mise en place du prélèvement forfaitaire de 30% en cas de clôture avant 5 ans.

Auparavant, le gain afférent à un retrait réalisé avant le 1er janvier 2019 était imposé à 22,5% si le plan avait moins de 2 ans et à 19% si le plan était âgé entre 2 et 5 ans. A ces impositions forfaitaires, se rajoutaient les prélèvements sociaux de 17,2% et la CEHR le cas échéant.

Création du PEA jeunes pour les 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents

Les jeunes adultes rattachés au foyer fiscal de leurs parents résidant en France peuvent ouvrir un PEA à hauteur de 20 000 euros (PEA « jeune »), jusqu’à la fin du rattachement fiscal.

Jusqu’alors seuls deux plans étaient autorisés, pour chacun des deux contribuables du foyer.

Le plafond du PEA-PME est augmenté

Si le plafond du PEA reste fixé à 150000 euros, celui du PEA-PME, jusqu’alors fixé à 75 000 euros par plan, passe à 225 000 euros. Pour les personnes physiques détenant à la fois un PEA et un PEA /PME, le plafond d’ensemble reste toujours fixé à 225 000 euros. Ainsi, une personne physique ayant investi 100 000 euros sur son PEA pourra désormais verser jusqu’à 125000 euros supplémentaires sur son PEA-PME. Enfin, pour un couple marié, les versements cumulés (PEA, PEA-PME et PEA jeune) sont de 450 000 euros.

(1) Exception concernant les PEA ouverts avant le 01/01/2018: taxation au taux historique concernant les gains acquis ou constatés

(2) Avant 5 ans, un retrait n’entraîne pas la clôture, s’il est effectué pour un des motifs suivants :

- Avec possibilité de faire à nouveau des versements dans la limite du plafond : en cas de licenciement, d’invalidité ou mise à la retraite anticipée du titulaire ou de son époux ou partenaire Pacs

- Sans possibilité de faire à nouveau des versements dans la limite des plafonds si les retraits sont effectués dans les 5 ans à la création ou reprise d’une entreprise.

Les chiffres de l'épargne

Par Le 12/09/2019

En ces temps de taux bas, où trouver les meilleurs rendements pour une épargne garantie et disponible ? Pour éclairer et relativiser vos choix, rappel de quelques chiffres clés sur la rémunération de l’assurance vie, de l’épargne réglementée et des livrets bancaires.

L’assurance vie garde de l’avance

1,83%

En moyenne, les fonds en euros de l’assurance vie ont rapporté 1,83% l'année passée, selon le régulateur du secteur financier, l’ACPR. Un chiffre qui s’est stabilisé depuis 2016, après des années de forte baisse. Cette moyenne cache toujours des disparités entre les contrats bancaires (1,71% en moyenne, net de frais de gestion) et les autres. Les assureurs traditionnels affichent ainsi un rendement moyen de 2%. Et plusieurs fonds proposés par des courtiers spécialisés, des associations d’épargnants ou des mutuelles dépassent même ce chiffre, allant jusqu’à 2,50%. En matière de rendement, l’assurance vie en euros conserve donc un temps d’avance sur les autres produits d’épargne grand public.

Historique du rendement moyen des fonds en euros selon l’ACPR

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
3,64% 3,38% 3,02% 2,91% 2,80% 2,54% 2,27% 1,93% 1,83% 1,83%
 

5%

Les rendements de l’assurance vie sont généralement communiqués après déduction des frais de gestion. Mais des « frais à l’entrée et sur versements » peuvent aussi être prélevés. Rappel : la réglementation les plafonne à 5% des montants versés, ce qui peut déjà entamer durablement le rendement du contrat.

A noter que votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE plafonne les droits d'entrée sur tous les contrats qu'il commercialise à 0,50 %.

8 ans

L’assurance vie bénéficie d’un régime fiscal très favorable, qui devient optimal au bout de 8 années de détention, grâce notamment à un prélèvement obligatoire (ou un PFL) de 7,5% et à un système d’abattements. Ce qui ne veut pas dire que l’argent placé est bloqué avant : les retraits sont totalement libres, à tout moment.

 

Epargne réglementée : chute à prévoir

0,75%

Voilà plus de quatre ans que le taux du Livret A est bloqué à 0,75%, son plus bas niveau historique, dans un contexte de faible inflation. Un statu quo qui concerne également les autres produits d’épargne réglementée, la plupart indexés sur lui : 0,75% pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), 1,25% pour le Livret d’épargne populaire (LEP), 0,50% pour le Compte Epargne Logement (CEL) et 1% pour le Plan Epargne Logement (PEL). Cette période de stabilité va toutefois prendre fin le 1er février 2020, date à laquelle commencera à s’appliquer la nouvelle formule de calcul mise en place en décembre 2017 par l’actuel gouvernement Philippe. Une bonne nouvelle ? C’est peu probable : avec cette nouvelle formule, et dans le contexte actuel de taux, la rémunération du Livret A a toutes les chances de tomber à 0,50%.

0 euro

Une chose ne changera pas, en revanche : Le Livret A, le LDDS et le LEP (ou encore le Livret Jeune) resteront totalement exempts de prélèvements sociaux et fiscaux. Les taux affichés seront donc toujours nets. C’est un peu plus compliqué pour le CEL, qui est soumis aux prélèvements sociaux et, pour le PEL, soumis lui aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu.

22 950 euros

Autre invariant : le montant total des sommes pouvant être versées sur un Livret A resteront plafonnés à 22 950 euros, ce montant pouvant toutefois être dépassé par le biais des intérêts capitalisés sur le compte. Vous pouvez aussi placer 12 000 euros supplémentaires sur un LDDS et, si vous êtes éligibles, 7 700 euros sur un LEP. Avec l'épargne-logement, vous disposez encore de 15 300 euros de dépôts sur le CEL, et jusqu'à 61 200 euros sur le PEL.

Les livrets bancaires au point mort

0,11%

Les livrets bancaires, fiscalisés et à taux de marché, ne rapportent plus qu'une misère ou presque : 0,11% en moyenne, actuellement. Qui plus est, un rendement brut dont il faut soustraire les prélèvements sociaux et fiscaux. Là encore, c’est la conjoncture de taux qui maintient ces livrets à taux de marché au plus bas depuis plus de 3 ans.

3%

En matière de livrets bancaires comme en assurance vie, les meilleures affaires sont à chercher actuellement sur internet. Les « super-livrets » 100% web distribués par les banques en ligne et les spécialistes de l’épargne affichent en effet des taux, hors promo, supérieurs à ceux des banques traditionnelles : 0,32% en moyenne au 1er septembre 2019. Grâce aux offres de bienvenue réservées aux nouveaux clients, les taux boostés atteignent actuellement 3% en moyenne, mais sur une période réduite à 2 mois. A n'utiliser donc que ponctuellement en attente de réinvestissement rapide.

Finalisation du PER

Par Le 15/08/2019

Avec la publication d’un arrêté le 11 août au Journal officiel, le dispositif réglementaire nécessaire au lancement du nouveau Plan d’épargne retraite (PER) en octobre 2019 est désormais complet. Cet arrêté livre notamment les contours de la gestion pilotée s'appliquant par défaut sur les futurs PER.

Vous comptez ouvrir un PER, dans sa version individuelle ou collective ? Sauf « demande expresse » de votre part, le gestionnaire (assureur, gestionnaire d’actifs, etc.) devra appliquer la gestion pilotée par défaut, avec une sécurisation progressive des avoirs à l’approche de la retraite. Ce principe de la gestion pilotée par défaut prévaut déjà pour le plan d’épargne salariale orienté retraite, le Perco : il va ainsi être généralisé à l’ensemble des familles de PER.

Dans l’arrêté publié le 11 août au Journal officiel, Bercy précise les contours de cette gestion pilotée, en définissant le risque envisageable sur trois profils type d'allocation d'actifs. Le gestionnaire ne pourra ainsi qualifier un profil de « prudent horizon retraite » que si son allocation prévoit un minimum de 30% sur des actifs « à faible risque ». Puis le seuil d’actifs sans risque augmente progressivement passé le cap des 10 ans avant la « date de liquidation envisagée par le titulaire ». Plus concrètement, la date de liquidation du PER est l’âge théorique de départ à la retraite, mais l’arrêté précise que le titulaire du plan peut modifier « à tout moment » la date de liquidation envisagée.

Voici les seuils d’investissement en actifs sans risque pour les profils « prudent horizon retraite », « équilibré horizon retraite » et « dynamique horizon retraite ». Faute de choix de la part du souscripteur, c'est le profil « équilibré horizon retraite » qui s'applique.

Délai avant la retraite Profil « prudent » Profil « équilibré » Profil « dynamique »
Plus de 10 ans 30% Allocation libre Allocation libre
5 à 10 ans 60% 20% Allocation libre
2 à 5 ans 80% 50% 30%
Moins de 2 ans 90% 70% 50%
 

Précisions sur le transfert et l’information annuelle

L’arrêté précise par ailleurs le délai s’appliquant en cas de demande de transfert d’un PER d’un gestionnaire vers un autre : le gestionnaire « sortant » devra s’exécuter dans un délai de 2 mois après réception de l’ensemble des pièces justificatives nécessaires.

L’arrêté détaille aussi les éléments qui devront figurer dans le document d’information annuelle fourni aux détenteurs de PER : performance globale de l’actif, frais de gestion prélevés, frais ayant donné lieu à des rétrocessions au profil de distributeurs, performance finale servie au détenteur du plan, etc.

PEL, Livret A... : les rendements sont inférieurs à l'inflation

Par Le 08/08/2019

Depuis 2015, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne rapportent plus que 0,75%. Un taux de rendement gelé jusqu’en 2020… Si vous avez placé 22.950 euros (le plafond de versement autorisé) sur votre Livret A ou votre LDDS en 2018, vous vous êtes donc retrouvé à la tête d’un capital de 23.122 euros à la fin de l’année. Jusque-là, votre placement vous a donc rapporté 172 euros sur un an, grâce à la rémunération de 0,75%.

Mais, en prenant en compte l’inflation de 1,8% en 2018, votre capital placé sur ces livrets ne vaut, en réalité, plus que 22.705 euros*. En termes réels, vous avez donc perdu 245 euros (22.950-22.705) avec votre Livret A ou votre LDDS.

Prenons maintenant l’exemple du Livret d’épargne populaire (LEP), qui a rapporté 1,25% l’an dernier. Si vous y avez placé 7.700 euros (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 7796,25 euros au 31 décembre. Vous avez donc gagné 96,25 euros sur l’année. Mais, une fois l’inflation de 1,8% prise en compte, votre épargne ne s’élève plus qu’à 7.655 euros. Avec un LEP, vous avez donc perdu, en termes réels, 45 euros l’an dernier.

De même pour le Livret jeune, qui rémunère, de manière générale, à 1,50%. Avec 1.600 euros placés (plafond de versement) en 2018, votre capital ressort à 1.624 euros à la fin de l’année. Mais, en termes réels (net d’inflation), il ne s’élève plus qu’à 1595 euros. Une fois l’inflation prise en compte, vous avez donc perdu 5 euros en plaçant votre argent sur un livret jeune.

Ces deux livrets réglementés (LEP et livret jeune) font donc moins perdre de pouvoir d’achat aux Français que le Livret A et le LDDS. Et pourtant, ils sont délaissés par les épargnants, puisqu’ils ont tous les deux accusé une décollecte nette de 800 millions et de 200 millions d’euros respectivement en 2018, contre 12,69 milliards d’euros placés sur le Livret A et le LDDS… La faute, sans doute, à leurs plafonds de versement moins élevés.

Autre produit d’épargne que les Français affectionnent particulièrement (pour le moment en tout cas) : le Plan épargne logement (PEL). Alors qu’il rapportait encore 2% en 2015, il ne rémunère plus qu’à 1% désormais. Et ce sans prendre en compte la fiscalité… Car les intérêts perçus sur le PEL sont soumis, au moment du versement, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%. Net d’imposition, le taux de rendement du PEL n’est donc plus que de 0,7%.

Si vous avez placé 10.000 euros sur votre PEL en 2018, votre capital s’élève donc à 10.070 euros à la fin de l’année, après application du PFU. Mais, en prenant en compte l’inflation, l’épargne placée sur votre PEL ne ressort en fait qu’à 9.888 euros au 31 décembre. Vous avez donc perdu 112 euros.

C’est simple : avec une hausse des prix de 1,8% en 2018, ces produits d’épargne réglementés vous ont fait perdre de l’argent l’an dernier. Et, même si l’inflation devrait ralentir en 2019 (à +1,3% selon les estimations de la Banque de France), elle restera nettement supérieure aux taux de rendement des différents livrets défiscalisés et du PEL…

Pour gagner du pouvoir d'achat, il faut désormais prendre plus de risques pour vos placements.

Vous avez un profil prudent ? Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE saura vous orienter, contactez-le !

Investir avec civisme

Par Le 24/07/2019

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies constituent un cadre de référence permettant aux investisseurs et aux gérants d’actifs de vérifier l’alignement de leurs portefeuilles avec les grands principes du développement durable. Cette grille de lecture fixe 17 objectifs à atteindre d’ici 2030 par les Etats du monde entier et prévoit une contribution importante du secteur privé.

Regardez autour de vous. Qui peut encore douter de la nécessité de mettre en place un nouvel écosystème plus durable, plus équitable et plus résilient pour les générations futures ?

Envie d'investir en donnant du sens à votre placement ?

Contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE !

 

SCPI, le meilleur placement pour votre retraite ?

Par Le 02/07/2019

Alors que fondent les intérêts des livrets d'épargne et de l'assurance-vie en euros, les parts de sociétés civiles de placement immobilier affichent de nombreux avantages.

• Un placement rassurant et rentable 

- Une bonne piste pour investir dans l’immobilier. 

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) détiennent des biens pour le compte des épargnants. En achetant des parts, vous recevez une fraction des loyers procurés par des centaines de biens.

Le gestionnaire de la SCPI organise les locations, les travaux, vend ou achète des immeubles... Des loyers, il déduit sa rémunération, les travaux et les impôts fonciers pour vous verser un revenu net de frais, le dividende, souvent chaque trimestre.

 

- Pour compléter votre retraite, privilégiez les SCPI de "rendement". 

Elles ont investi dans des bureaux, des magasins, des centres commerciaux ou des entrepôts, plus rentables que les logements.

En 2018, en comparant le revenu versé au prix d’achat des parts, les SCPI ont rapporté 4,39% en moyenne avant impôt. C’est moins qu’il y a quelques années, lorsqu’elles servaient plus de 6%. Mais aujourd’hui, aucun placement ne rivalise: même la rémunération des fonds en euros d’assurance-vie est tombée autour de 1,6% en moyenne.

- Les SCPI ont profité l’an dernier de l’embellie économique.

Les locaux vacants sont de moins en moins nombreux et elles ont pu augmenter certains loyers lors des relocations, ce qui a permis d’accroître le revenu versé aux épargnants.

En 2017, les SCPI avaient tant de succès qu’elles peinaient à trouver assez d’immeubles à acquérir. 2018 a marqué un retour à la normale, la collecte est de nouveau compatible avec l’immobilier qu'il est possible d'acheter sur le marché.

Ces dernières années, les porteurs de parts de SCPI ont été gagnants. Ils ont reçu des revenus et leur capital s’est apprécié. Selon l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), qui regroupe les gestionnaires, le prix des parts de SCPI a augmenté de près de 20% en dix ans.

Revers de la médaille, elles sont assez chères aujourd’hui. Nous entrons probablement dans un nouveau cycle, où les revenus progresseront davantage, mais où les plus-values à la revente seront moindres.

Il est possible d’acheter à crédit, à des taux autour de 1% sur dix ans, hors assurance.

Ainsi, votre placement s’autofinance, les revenus de la SCPI remboursant une partie des mensualités. Fiscalement, les intérêts du prêt déduits des loyers réduisent le revenu locatif imposable.

• Les frais et la fiscalité grèvent les rendements

- Les SCPI sont lourdement taxées.

Le revenu foncier qu’elles versent est soumis à 17,2% de prélèvements sociaux (CSG, CRDS...) et au barème de l’impôt sur le revenu. Si votre taux d’imposition est de 30%, la ponction représente donc près de la moitié des revenus (17,2% + 30% = 47,2%). Avec un rendement de 4,5%, il reste 2,37% nets d’impôt.

Les frais d’achat sont de 7% à 10%, inclus dans le prix de souscription des parts, qui est donc supérieur au prix de cession appliqué au même moment: si vous revendez vos parts juste après les avoir achetées, vous perdez une partie de votre mise, qui correspond aux frais. Pour les amortir, n’investissez en SCPI que pour quinze ans minimum. 
 

• Comment acheter une "bonne" SCPI?

- Évaluez la qualité et le risque.
Certaines sont anciennes... Leur historique vous aide à vous faire une idée de leur gestion. Elles sont souvent dotées de beaux immeubles bien situés qui, s’ils ne sont pas les plus rentables, restent des valeurs sûres.

D’autres SCPI, plus récentes, cherchent les meilleures rentabilités immédiates en investissant sur des biens moins chers à l’achat, en général à l’étranger ou dédiés à un usage précis, comme les Ehpad ou les résidences seniors...

Elles s’endettent parfois lourdement, pour démultiplier les investissements et les loyers.

Pour choisir une SCPI, la rentabilité n’est pas le seul indicateur à prendre en compte. Il faut aussi mesurer le risque qu’elle prend. Intéressez-vous à la stratégie d’achat, lisez les documents d’information destinés aux clients, les bulletins trimestriels...

Evidemment, vous pouvez vous renseigner et acheter des SCPI auprès de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE qui commercialise des SCPI de sociétés indépendantes (Sofidy, Perial, La Française, Corum...) bien plus rentables que celles des banquiers et assureurs !

• Faut-il souscrire une assurance-vie? 

Certains contrats d’assurance-vie récents permettent d’investir dans des SCPI choisies par l’assureur. Les revenus sont moins taxés, car soumis à la fiscalité de l’assurance-vie. Et le prix de souscription est parfois inférieur à celui annoncé par ailleurs.

Mais l’assureur prélève en général 10% à 15% des revenus versés: il ne vous reste que 85% à 90% des loyers. De plus, vous réglez chaque année les frais de gestion du contrat, autour de 1% du montant total placé en SCPI. Il faut déduire ces frais du rendement annoncé pour savoir ce que la SCPI rapporte vraiment dans votre contrat. Par exemple, si elle affiche un rendement de 4%, et que les frais de gestion annuels du contrat sont de 1%, elle rapporte seulement 3% dans l’assurance-vie. Attention, la plupart des assurances-vie prévoient en plus des frais sur vos versements.

C’est surtout intéressant pour les contribuables aux taux d’imposition très élevés (41%) ou dans une optique de transmission.

• Acheter seulement la nue-propriété? 

Si vous n’avez pas besoin de revenus immédiats, vous pouvez acheter seulement la nue-propriété des parts: vous les paierez ainsi de 70% à 80% de leur prix. Vous ne percevrez pas les loyers, mais vous ne serez pas taxé dessus... L’usufruit (le droit de percevoir les revenus) sera acheté pour sept à dix ans par une entreprise pour placer sa trésorerie. À l’échéance, vous récupérez la pleine propriété et les loyers, sans bourse délier.

• Moins rentables

Il existe également des SCPI investies dans les logements, souvent pour faire profiter leurs souscripteurs de déductions fiscales (SCPI Malraux, Pinel, Déficit foncier...) Elles sont nettement moins rentables mais permettent une défiscalisation des revenus fonciers existants.

• Prix de revente non garanti 

Si les taux d’intérêt remontaient brusquement, il est probable que le prix de revente des SCPI baisserait. Il ne faut donc pas être contraint de vendre au mauvais moment. C’est un investissement de long terme.

• La revente est aujourd'hui facile… 

... car les SCPI sont très recherchées. Mais si tous les souscripteurs voulaient revendre en même temps, ils devraient s’armer de patience, le temps que la SCPI cède ses immeubles pour les rembourser. Lors de la crise immobilière des années 1990, le marché s’était bloqué: peu d’acheteurs se présentaient et les épargnants étaient réticents à accepter des baisses de prix des parts pour les vendre.

Pour vérifier qu'investir dans des SCPI est la meilleure solution retraite pour vous, prenez contact avec votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.

 

DICI : document d’informations clés

Par Le 30/04/2019

Dans le cadre d’un investissement financier, les professionnels doivent fournir à leurs clients un document d’informations clés, le DICI. Celui-ci a pour vocation d’apporter des informations sur les caractéristiques du produit financier afin que les clients puissent faire leur choix en maîtrisant les rendements et les risques.

Pourquoi le DICI est-il si important ?

Le document d’informations clés est important, d’une part parce qu’il s’agit d’une obligation légale. Il se base sur un standard européen et est constitué de 2 ou 3 pages permettant à l’investisseur de connaître le produit et ses caractéristiques. Cela lui permet de prendre une décision, tandis que l’Intermédiaire financier se protège. En effet, le DICI répond aux questions de l’investisseur notamment sur les risques du produit dans lequel il souhaite investir. Ce risque est évalué grâce à un indicateur chiffré de 1 à 7 pour apporter une information claire.

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D’autre part, le document d’informations clés apporte des informations concernant la gestion de l’investissement. Le client prend ainsi connaissance des différents frais qui pourront lui être appliqués (frais de gestion, d’entrée, d’arbitrage, etc.).

L’AMF, l’autorité des marchés financiers, veille à ce que les placements collectifs soient conformes à la réglementation. Elle s’assure ainsi que l’intermédiaire financier a bien délivré le DICI et que celui-ci apporte une information claire pour le client. Son rôle est de veiller à ce que les personnes qui investissent aient une connaissance des points clés du placement.

Bien comprendre le document d’informations clés

Ce DICI est composé de 5 rubriques. La première partie concerne le produit en lui-même avec ses caractéristiques, les objectifs d’investissement et le profil des épargnants correspondant à ce produit (durée de détention, objectif de l’épargnant, etc.). Ensuite, comme nous l’évoquions, le DICI informe sur le risque grâce à un indicateur chiffré. Puis, il présente une simulation pour comprendre les scénarios de performances selon l’évolution des marchés financiers. Le client doit pouvoir envisager son investissement à court, moyen et long terme, et visualiser le rendement annuel moyen selon le contexte économique. Vient ensuite la rubrique concernant les frais, qu’ils soient ponctuels, récurrents ou accessoires.

Le DICI apporte également des informations quant à la période de détention du produit et les éventuelles conditions de désinvestissement avant l’échéance.

Enfin, le client dispose des coordonnées du service compétent en matière de réclamation le cas échéant.

Pour quels produits le DICI est-il obligatoire ?

Le document d’informations clés doit être obligatoirement fourni aux clients dans le cadre des investissements suivants :
– les sociétés civiles de placement (SCPI) ;
– les placements collectifs de type FCP, SICAV, SCPI souscrits via un PEA, un compte-titres, un plan d’épargne salariale, un contrat d’assurance-vie en unités de compte ou un contrat de capitalisation ;
– des titres de créances à formule lorsque leur valeur de remboursement est impactée par les fluctuations boursières.

Comment obtenir un document d’informations clés (DICI) ?

L’intermédiaire financier doit remettre à son client, dans un délai raisonnable avant toute souscription, ce fameux DICI.

Prenez le temps de le lire.

PERP et Travaux locatifs en 2019

Par Le 14/02/2019

Avec la mise en place du prélèvement à la source (PAS), en 2019, les revenus courants 2018 vont profiter d’un crédit d’impôt exceptionnel rendant ces revenus non imposables. Dans ce contexte, certains contribuables ont en 2018 interrompu leurs versements sur leur PERP et / ou différé les travaux pilotables de leur immobilier locatif. Un dispositif « anti-abus » a cependant été instauré pour limiter les reports. Voici ce qu’il faut savoir.

PERP : si vous avez interrompu vos versements en 2018, la solution du conjoint

Pour dissuader les contribuables d’interrompre leur PERP en 2018, le législateur a mis en place le dispositif transitoire suivant : concernant les PERP existants en 2017 et sur lesquels les versements 2018 auraient été inférieurs à ceux de 2017 et de 2019, seule la moyenne des versements effectués entre 2018 et 2019 serait déductible.

Prenons un exemple : si vous avez versé 5000 € sur votre PERP en 2017 mais, que vous n’avez effectué aucun versement en 2018, et que vous décidez de verser à nouveau 5000€ en 2019, seule la moyenne de vos versements 2018/2019, soit 2500€ sera déductible de votre revenu 2019. Dans cette hypothèse, si vous cherchez à déduire 100% des primes versées de vos revenus 2019, votre versement 2019 ne doit pas excéder votre versement 2018 !

Autre possibilité : si votre conjoint ou votre partenaire de PACS n’a pas de PERP, il peut en ouvrir un ! Dans ce cas, le dispositif « anti-abus » ne s’appliquera pas : votre foyer fiscal profitera d’une déduction correspondant à 100% des primes versées sur ce PERP en 2019. Votre conjoint ou partenaire de PACS pourra même faire un versement complémentaire correspondant au montant du versement que vous n’avez pas effectué en 2018. En effet, le PERP vous permet de récupérer, sur 3 ans, la quotité fiscale à laquelle vous avez droit et que vous n’avez pas utilisée vous, votre conjoint, ou votre partenaire de PACS.

Si vous effectuez, depuis au moins 2017, des versements sur votre PERP et que vous n’avez ni interrompu, ni diminué vos versements en 2018, votre versement 2019 sera totalement déductible quel que soit son montant ! Dans un tel cas, n’hésitez pas à reverser sur votre PERP.

Enfin, si vous avez ouvert votre PERP en 2018 ou en 2019, la totalité des versements effectués en 2019 sera déductible.

Déficit foncier : il faudra parfois attendre 2020

Avec la mise en place du PAS, les revenus fonciers 2018 vont profiter d’un crédit d’impôt exceptionnel (CIMR) les rendant non imposables.

Afin d’éviter un report massif des travaux de 2018 sur 2019, au risque de pénaliser les métiers du bâtiment, il a été mis en place un dispositif fiscal transitoire. Ce dernier prévoit que le montant des charges pour travaux déduit des revenus fonciers en 2019 sera calculé bien par bien et égal à la moyenne des travaux réalisés en 2018 et en 2019.

Si vous avez fait des travaux en 2018 et que vous ne réalisez pas de travaux en 2019, vous déduirez en 2019, de nouveau 50 % des travaux réalisés en 2018. Inversement, si vous n’avez eu aucune charge pour travaux en 2018, vous ne déduirez que 50% des travaux réalisés en 2019… Enfin, si vous avez entrepris des travaux en 2018 et 2019, vous déduirez la moyenne des travaux réalisés sur les 2 années. Dans cette hypothèse, il est préférable que le montant des travaux 2019 n’excède pas celui de 2018, si vous souhaitez en déduire la totalité

Prenons un exemple

Vous avez effectué des travaux dans votre immobilier locatif pour un montant de 5 000 € en 2018, vous faites à nouveau des travaux pour 12000€ en 2019, vous ne pourrez pas déduire 12000€ en 2019 mais 8500€ soit la moyenne des travaux réalisés entre 2018 et 2019.

Par conséquent, si les travaux envisagés en 2019 n’ont pas de caractère d’urgence, attendez 2020 pour les mettre en œuvre, vous pourrez ainsi les déduire en totalité.

Une exception importante : les biens acquis en 2019 ne sont pas concernés par ce dispositif, vous pouvez donc envisager l’acquisition de biens immobiliers en 2019 et décider d’entreprendre des travaux sans vous soucier de cette restriction fiscale temporaire.

SCPI : le succès de 1960 à aujourd’hui

Par Le 21/11/2018

Le plus souvent appelées Pierre Papier, les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) existent aujourd’hui depuis les années 60. Elles ont été créées initialement pour répondre au besoin des investisseurs d’acquérir des actifs immobiliers de type commercial et d’entreprise (bureaux, commerces, murs de magasins, locaux d’activités, parkings, etc),un investissement, qui comme on le sait, exige une mise de fonds importante.

Cette catégorie d’actifs était d’ailleurs très prisée et l’est toujours car :

- elle assure une stabilité de rendements aux investisseurs ;
- elle génère des rendements largement supérieurs à ceux générés par des actifs locatifs ;

Les SCPI ou plutôt leur création, constituaient donc une réponse à ce besoin puisque non seulement, elles y répondaient, mais apportaient en plus, des avantages non négligeables pour les investisseurs :

- plus de sécurité et de stabilité des revenus ;
- une mutualisation des risques locatifs (les SCPI comptent généralement plusieurs locataires);
- un ticket d’entrée faible ce qui les rend facilement accessibles ;
- une diversification d’actifs (les SCPI investissent sur différentes catégories d’actifs) ;

Les SCPI sont très avantageuses pour qui souhaite se positionner sur de l’immobilier commercial et d’entreprise avec plus de sécurité et d’avantages. Il faut également noter que les  SCPI restent un investissement non coté en bourse.

1 - Expansion et développement des SCPI

Le développement des SCPI a débuté très tôt après leur création. En effet, dès les années 1980, le marché des SCPI a enregistré une phase de croissance du volume de collecte avec un pic à 11,5 milliards en 1990.

Il faut noter qu’existaient alors diverses catégories de SCPI :

- les SCPI de rendement (qui ont vocation à générer des revenus) ;
- les SCPI fiscales (qui ouvrent droit à des réductions d’impôt selon le dispositif de réduction fiscale auquel elles sont adossées) ;
- les SCPI de plus value (qui créent principalement de la plus value à terme).

Le développement des SCPI ne s’est pas arrêté et continue jusqu’à présent.

De 2010 à 2016, la collecte nette sur le marché a donc connu une augmentation de près de 130 % avec en 2016, une collecte à plus de 5 milliards d’euros.

Pour rappel, il existe plusieurs types de SCPI :

- des SCPI de bureaux ;
- des SCPI de commerces ;
- des SCPI diversifiées ;
- des SCPI résidentielles

Le principe de fonctionnement des SCPI et ses performances ont donc conquis un nombre important de personnes qui ont fait le choix d’y investir. Ceci a également été favorisé par la création de nouvelles sociétés de gestion et donc de nouvelles SCPI répondant désormais à certaines spécificités.

2 - Les nouveaux moteurs des SCPI : développement durable et Europe

Les SCPI à travers les années, ont su se réinventer.

L’univers des SCPI a subi lui aussi, les effets de la crise survenue en 2008. En effet, le marché des bureaux n’a pas été épargné.

La crise économique a :

- rendu les conditions d’accès au crédit plus difficiles ;
- augmenté l’aversion au risque des investisseurs.

Ces nouveaux paramètres ont donc obligé les SCPI à réduire leurs volumes d’investissements afin de maintenir le niveau des rendements servis aux investisseurs grâce également au coussin de sécurité constitué.

Aussi, il faut savoir que les SCPI disposent d’une résistance naturelle dans leur principe de fonctionnement même.

D’une part, elles envisagent leurs investissements sur le long terme, ce qui leur permet de pouvoir lisser dans le temps, les conséquences liées aux aléas des cycles immobiliers. D’autre part, le fait qu’elles ne soient pas cotées en bourse, leur permet d’échapper aux soubresauts des marchés financiers.

Les SCPI ont donc montré leur capacité à traverser les crises et à les affronter. Dans la poursuite de leur développement, et compte tenu du nombre de SCPI qui est en croissante augmentation sur le marché, il est très tôt apparu aux sociétés de gestion, qu’il fallait se singulariser. Dès lors, les SCPI se spécialisent dans une typologie d’actifs bien précise ou sur l’un des deux moteurs suivants : l’Europe et le développement durable.

SCPI spécialisées

La grande tendance est à cette catégorie de SCPI. Elles sont considérées comme porteuses de croissance. Ainsi, nombreuses sont les SCPI qui ont choisi de se spécialiser sur une typologie d’actifs bien précise telle que les bureaux, les commerces, la santé, l’hébergement, etc.

SCPI européennes

Il s’agit de SCPI qui vont investir dans tous types d’actifs diversifiés et répartis dans plusieurs pays d’Europe ou au delà.

SCPI et le développement durable

Ce sont des SCPI de rendement qui investissent sur des actifs répondant à des normes environnementales. Elles s’inscrivent donc dans une démarche éco responsable.

Il apparaît donc que l’investissement en SCPI n’est pas à prendre à la légère. Le support de placement a prouvé au fil des années sa capacité à se réinventer sans cesse et à surmonter les crises. Leur développement en est d’ailleurs plus important plus qu’on en compte désormais sur le marché, plus de 150. Il est donc primordial avant de se lancer dans l’investissement, d’effectuer en amont une une bonne analyse des SCPI.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE propose à cet effet, une sélection des meilleures SCPI du marché et se tient à votre disposition pour vous accompagner dans votre projet. Contactez-le au 09 81 48 61 15

Pensez aux SCPI et OPCI !

Par Le 13/02/2018

Les SCPI et les OPCI ont respectivement rapporté 4,43 % et 3,98 % en 2017

Les résultats des SCPI et des OPCI sont toujours flatteurs en 2017, selon les derniers chiffres publiés par l'Aspim. Néanmoins, la collecte a été ralentie en cours d'année, une tendance qui s'explique selon Arnaud Dewachter, délégué général de l'Aspim, aussi bien par « une volonté des sociétés de gestion de conserver le contrôle du rythme de la collecte de capitaux par rapport à celui des acquisitions d'immeubles que par l'annonce estivale du gouvernement sur la loi de finances (…) »

SCPI : collecte en hausse et rendement en baisse
Les épargnants ont continué à plébisciter les SCPI en 2017. La collecte affiche encore une fois un niveau record dépassant les 6 milliards d'euros (+15,2 % par rapport à 2016). Avec un petit bémol, la collecte s'est tassée au 2ème semestre par rapport au premier. Les SCPI représentent désormais une capitalisation de plus de 46 milliards d'euros (+18,1% ). Du côté des performances, le taux de rendement poursuit sa baisse tout en restant à un niveau élevé par rapport à d'autres placements. Il atteint 4,43 % en 2017 au lieu de 4,64 % en 2016. Cette diminution s'explique à la fois par la hausse du prix moyen des parts de +1,79 % et par la baisse des distributions de -3,28 %.

OPCI grand public : collecte et rendement en hausse
Pour les OPCI grand public, la hausse de la collecte n'est pas aussi importante que celle des SCPI mais elle progresse tout de même de 5,5 % pour atteindre 4,21 milliards d'euros de souscriptions en 2017, principalement dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie. Sur ce produit de placement aussi, le second semestre a été marqué par un net ralentissement de la collecte. La capitalisation des OPCI approche ainsi les 13 milliards d'euros. Au niveau des performances, les OPCI affichent un taux en augmentation passant de 3,23 % en 2016 à 3,98 % en 2017. Ce résultat en progression s'explique par la hausse de la valorisation du patrimoine (+2,4% en 2016 contre 0,8 % en 2016) alors que le rendement courant baisse passant de 2,4 % en 2016 à 1,6 % en 2017.

Communiqué de presse Aspim, Les SCPI et OPCI en 2017, 06/02/2018

Pensez à notre OPCI location meublée et à notre SCPI phare.

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