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Coronavirus : la Bourse attire !

Par Le 28/04/2020

Dans les circonstances exceptionnelles actuelles, synonymes de forte volatilité sur les marchés actions, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a observé une activité très soutenue des particuliers sur ce marché. Entre le 24 février et le 3 avril, plus de 150.000 nouveaux investisseurs sont ainsi intervenus sur les valeurs appartenant à l'indice SBF120.

Chargée de veiller au bon fonctionnement des marchés financiers, l'AMF suit de près ces marchés dans leur ensemble et assure, parallèlement, une veille des tendances et des comportements des différentes catégories d'intervenants. A la suite des forts mouvements de marchés observés courant mars dans le contexte de crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus, le régulateur a souhaité étudier le comportement des investisseurs particuliers durant cette période.

Pour mener à bien cette analyse, l'AMF s'est appuyée sur les données fournies par les établissements financiers français et leurs succursales à l'étranger dans le cadre du reporting des transactions. Depuis l'entrée en application du cadre révisé sur les Marchés d'instruments financiers (MIF2), ce reporting est plus détaillé et permet au régulateur une analyse plus fine.

L'étude permet ainsi de constater que si, au tout début de la chute des cours à partir du 24 février, les transactions réalisées par les investisseurs particuliers ont été synonymes de ventes nettes sur la première semaine, le solde est devenu positif dès la semaine suivante. Il l'est resté durant cinq semaines d'affilée jusqu'au 3 avril (date de fin de l'étude). Au total, sur ces cinq semaines, les achats d'actions françaises par des particuliers ont été multipliés par 4 par rapport à la période équivalente en 2019, pour un montant net total de 3,5 milliards d'euros, dans un marché lui-même marqué par des volumes multipliés par 3.

Si certains des particuliers étaient déjà actifs en Bourse dans les mois qui ont précédé la crise liée au coronavirus, plus de 150 000 investisseurs ont fait leur entrée sur le marché, pour la première fois depuis janvier 2018. L'étude permet également de découvrir leur profil, sensiblement différent de celui des investisseurs habituels tant en termes d'âge que de montants investis.
 
 
bnpam

 

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Et la Bourse ?

Par Le 09/01/2020


| Dividendes et rachats d’actions record
L’an dernier, les groupes du CAC 40 ont restitué 60,2 milliards d’euros à leurs actionnaires, sous la forme de dividendes ou de rachats d’actions. C’est 12 % de plus que l’année précédente et au-dessus des 57 milliards d’euros de 2007 (précédent record). Vivendi a été le meilleur distributeur : 8,5 % de sa capitalisation boursière a été rachetée et 2,7 % a été reversée en dividendes. En 2020, compte tenu des estimations de résultats sur 2019, la tendance globale ne devrait pas se ternir.

| Une idée reçue
Une entreprise qui verse des dividendes ou rachète ses actions ne le fait pas toujours au détriment de ses investissements. Pour la plupart des groupes du CAC 40, on observe même le contraire. En 2018 par exemple, ils distribuaient des sommes record et augmentaient conjointement leurs investissements de 9,7 % en moyenne.

| Le creux de la vague ?
La Banque mondiale a fait part de ses prévisions de croissance mondiale pour l’année. Ce sera +2,5 % en 2020 après +2,4 % en 2019. La croissance sera tirée par les pays émergents et en développement (+4,1 % attendus en 2020). Le redressement du commerce et des investissements aideront la timide reprise mondiale. Côté risque, l’institution fait part de ses inquiétudes sur la faible croissance de la productivité.

Pour investir en valeurs européennes, pensez au PEA !

Par Le 14/10/2019

La loi Pacte a assoupli cette enveloppe permettant d'investir en actions européennes dans un cadre fiscal favorable. Il est d'ores et déjà possible d'en profiter.

Dépoussiérage. Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) n'est certes pas la star de la loi Pacte, davantage centrée sur la réforme de l'épargne retraite, mais ce texte lui donne pourtant un vrai coup de neuf. Les épargnants peuvent d'ores et déjà profiter de ces nouvelles mesures entrées en vigueur avec la promulgation de la loi le 22 mai. Pour mémoire, le PEA permet d'investir en actions européennes dans un cadre fiscal privilégié puisque les gains sont exonérés d'impôt en cas de retrait dès le 5ème anniversaire du plan, seuls les prélèvements sociaux restants dus.

 

Possibilité de retraits et de nouveaux versements après 5 ans

Principale nouveauté, il est désormais possible d'effectuer un retrait sur un PEA de plus de cinq ans sans que cela entraîne sa clôture. Auparavant, il fallait attendre huit ans. De plus, il devient possible de réaliser ensuite de nouveaux versements, ce qui était interdit jusque-là, quel que soit l'âge du plan, dès lors qu'un premier retrait avait été effectué. On peut, par exemple, réaliser un retrait pour acheter une nouvelle voiture ou financer des travaux, puis, l'année suivante, décider de verser une prime ou une donation. Cette souplesse existait sur l'assurance vie, elle est aujourd'hui autorisée sur le PEA.

 

PEA déjà ouverts concernés

La loi introduit aussi plus de souplesse sur le PEA, avant cinq ans, dans certains cas exceptionnels : en cas de licenciement, d'invalidité ou de mise en retraite anticipée, le détenteur du plan peut effectuer un retrait (qui reste soumis à l'impôt) avant cinq ans sans que cela entraîne la clôture du plan. De plus, les titres de sociétés en liquidation judiciaire peuvent être retirés du PEA, quel que soit son âge, sans conséquences (ni clôture ni interdiction de réaliser de nouveaux versements).

 

Un mini PEA version junior

Autre nouveauté, la loi Pacte entérine la création d'un PEA Jeunes dédié aux 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents, dans la limite de 20 000 euros de versements. Pour mémoire, le PEA était jusqu'à présent réservé aux « contribuables », donc aux deux membres du foyer fiscal et non pas à leurs enfants majeurs rattachés.

La loi Pacte retouche aussi le PEA PME, petit frère du PEA lancé en 2014 pour soutenir l'investissement dans les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI). Objectif : rendre plus attractive cette enveloppe qui n'a pour l'heure séduit que 80 000 épargnants. La liste des titres éligibles au PEA PME est ainsi élargie aux titres de dette non cotés et aux obligations remboursables en actions non cotées. Concrètement, cela signifie que les titres de dette (titres participatifs, obligations à taux fixes, minibons) commercialisés par les plateformes de financement participatif (crowdfunding) peuvent désormais trouver leur place sur un PEA PME pour bénéficier de la fiscalité favorable de cette enveloppe, identique à celle du PEA.

 

Nouveau plafond de versements

Dernière nouveauté : le plafond du PEA PME est relevé. Il est désormais possible d'y verser jusqu'à 225 000 euros, contre 75 000 euros précédemment. Par ailleurs, la loi Pacte précise que le plafond cumulé du PEA et du PEA PME reste fixé à 225 000 euros. Cela signifie qu'il est possible de moduler ses versements entre les deux enveloppes, dès lors que le total n'excède pas 225 000 euros. Ainsi, si votre PEA classique a déjà recueilli 150 000 euros de versements (son plafond reste inchangé), alors vous ne pourrez verser que 75 000 euros sur le PEA PME. Mais les épargnants ne détenant pas de PEA peuvent alimenter leur PEA PME à hauteur de 225 000 euros. .

 

Retrait avant 5 ans: impôts à 30%

La fiscalité du PEA avait déjà été modifiée par la loi de Finances pour 2019. Ainsi, depuis le 1er janvier, les retraits sur les PEA de moins de cinq ans sont soumis au prélèvement fiscal unique de 30 % (12,8 % d'impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux). Auparavant, les gains étaient soumis à un total de 39,7 % en cas de sortie avant deux ans et de 36,2 % entre deux et cinq ans. Pour mémoire, tout retrait avant le cinquième anniversaire du plan entraîne la clôture du plan (sauf cas exceptionnels, lire notre article).

225000

Nouveau plafond en € de versements sur le seul PEA-PME (si vous avez aussi un PEA, il joue pour les 2 PEA cumulés).

Une enveloppe réservée aux valeurs européennes

Contrairement à l'assurance-vie, qui peut accueillir la très grande majorité des classes d'actifs, le PEA est réservé à l'investissement en valeurs européennes, ce qui en fait une enveloppe plus risquée. Plus précisément, sont éligibles au PEA les titres émis par des sociétés ayant leur siège dans l'Union Européenne ou dans un état de l'Espace Economique Européen. Il peut s'agir d'actions cotées ou non cotées, de certificats d'investissement ou encore de parts de capital de sociétés coopératives. Il est possible d'investir en direct sur des actions ou via des supports collectifs comme des fonds et des ETF, ces fonds indiciels cotés en Bourse, à condition qu'ils détiennent eux-mêmes au minimum 75 % de titres européens. À noter : les parts de SCI (sociétés civiles immobilières), les actions de sociétés foncières (SIIC), les obligations et les titres détenus dans le cadre de l'épargne salariale ne sont pas éligibles au PEA.

2019, l’année du PEA !

Par Le 12/09/2019

Assouplissement des règles de retraits et de clôture du PEA après la 5ème année

• Les retraits après 5 ans (contre 8 ans auparavant) sont possibles sans entraîner la clôture du PEA.

• Il est désormais possible d’effectuer denouveaux versements en cas de retrait partiel réalisé après la 5ème année.

Remarque: Ces dispositions s’appliquent aux retraits effectués à partir du 24 mai 2019. En ce qui concerne les retraits partiels réalisés avant l’application de la loi, le législateur n’a pas encore précisé si l’épargnant est autorisé à faire de nouveaux versements.

Fiscalité et fonctionnement applicable en cas de retrait depuis la loi Pacte du 24/05/2019

Retraits

IR

Prélèvements sociaux

Conséquences du retrait

Avant 5 ans

12,8 %

17,2% (1)

Clôture, sauf exceptions (2)

Après 5 ans

Exonération

17,2 % (1)

Les retraits partiels sont possibles sans entraîner le blocage de nouveaux versements

 

Pour mémoire, la fiscalité du PEA avait été allégée en début d’année par la loi de Finances, avec la mise en place du prélèvement forfaitaire de 30% en cas de clôture avant 5 ans.

Auparavant, le gain afférent à un retrait réalisé avant le 1er janvier 2019 était imposé à 22,5% si le plan avait moins de 2 ans et à 19% si le plan était âgé entre 2 et 5 ans. A ces impositions forfaitaires, se rajoutaient les prélèvements sociaux de 17,2% et la CEHR le cas échéant.

Création du PEA jeunes pour les 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents

Les jeunes adultes rattachés au foyer fiscal de leurs parents résidant en France peuvent ouvrir un PEA à hauteur de 20 000 euros (PEA « jeune »), jusqu’à la fin du rattachement fiscal.

Jusqu’alors seuls deux plans étaient autorisés, pour chacun des deux contribuables du foyer.

Le plafond du PEA-PME est augmenté

Si le plafond du PEA reste fixé à 150000 euros, celui du PEA-PME, jusqu’alors fixé à 75 000 euros par plan, passe à 225 000 euros. Pour les personnes physiques détenant à la fois un PEA et un PEA /PME, le plafond d’ensemble reste toujours fixé à 225 000 euros. Ainsi, une personne physique ayant investi 100 000 euros sur son PEA pourra désormais verser jusqu’à 125000 euros supplémentaires sur son PEA-PME. Enfin, pour un couple marié, les versements cumulés (PEA, PEA-PME et PEA jeune) sont de 450 000 euros.

(1) Exception concernant les PEA ouverts avant le 01/01/2018: taxation au taux historique concernant les gains acquis ou constatés

(2) Avant 5 ans, un retrait n’entraîne pas la clôture, s’il est effectué pour un des motifs suivants :

- Avec possibilité de faire à nouveau des versements dans la limite du plafond : en cas de licenciement, d’invalidité ou mise à la retraite anticipée du titulaire ou de son époux ou partenaire Pacs

- Sans possibilité de faire à nouveau des versements dans la limite des plafonds si les retraits sont effectués dans les 5 ans à la création ou reprise d’une entreprise.

Point sur l'indice boursier européen depuis 20 ans

Par Le 12/06/2019

La forte baisse fin 2018 de l'Indice représentatif du marché boursier européen Euro Stoxx® 50 n'a pas encore été compensée par la hausse constatée depuis le début de l'année.

Sur les vingt dernières années, l'Indice a subi deux corrections de marché suite aux krachs de 2000 et 2008. Il se situe toujours :

  • 27 % au-dessous de son niveau de juillet 2007 ;
  • 39 % au-dessous de son niveau de mars 2000.
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Evolution EuroStoxx

 

Le dividende, amortisseur de performance

Par Le 28/01/2019

Une étude publiée par Allianz revient sur le rôle joué par les dividendes dans le rendement total d’un placement action. D’après l’édition 2019 de l’étude d’Allianz GI sur les dividendes, les entreprises de l'indice MSCI Europe devraient verser environ 350 milliards d’euros à leurs actionnaires cette année…

On le savait mais c’est bien d’y revenir chiffres en main : le rendement procuré par les dividendes est particulièrement le bienvenu les années de vache maigre. Selon l’étude d’Allianz, les dividendes ont contribué à hauteur d’environ 41% au rendement total des actions européennes depuis 1973.

Il est vrai qu’avec un rendement moyen d’environ 3,8%, les entreprises européennes sont particulièrement généreuses avec leurs actionnaires comparativement à d’autres marchés.

Cette moyenne bien évidemment cache de grandes disparités, tant en termes de secteurs d’activité et de valeurs que de périodes observées. Reste qu’entre 1973 et la fin 2018, le rendement du dividende s'est élevaé à 3,8% en moyenne en Europe, contre 3,2% en Amérique du Nord et 2% en Asie-Pacifique.

Le rapport montre également que le versement de dividendes n’est pas le seul facteur de stabilité des placements en actions. Les actions à dividende élevé semblent afficher une volatilité bien inférieure à celles des entreprises versant moins de dividendes.

En particulier, les actions américaines qui payent des dividendes sont nettement moins volatiles que celles qui n’en payent pas et l'on constate une tendance similaire depuis les années 1990 pour les actions européennes qui versent des dividendes.

Rappelons accessoirement que le dividende est aussi un grand facteur de différenciation entre les indices DAX et CAC 40. En effet ce dernier, à moins de 5.000 points, est hors dividendes (le CAC 40 dividendes réinvestis est lui à plus de 12.000 points) alors que l’indice allemand est lui toujours publié avec dividendes…

Pour accéder à l’étude d’Allianz, cliquez ICI.

Les 5 idées reçues de l’investissement en bourse

Par Le 23/01/2018

1. Il faut être chanceux pour « gagner » en bourse
Faux. Il ne faut pas aborder la bourse comme un jeu de hasard. Investir en bourse est un processus réfléchi (on réfléchit à ses objectifs, ses besoins…) et on se fait accompagner par des experts !

2. C’est compliqué… Il faut s’y connaître !
Faux. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances poussées pour investir sur les marchés financiers. Il est possible de faire gérer sous mandat par une société de gestion, en fonction de votre profil ou de se faire conseiller si vous êtes plus aguerri.

3. Je mets mon argent entre les mains de traders 

Faux. La bourse est bien une place de marchés où se vendent et s’achètent des titres mais ces tendances ne font que refléter la réalité macro-économique et les données fondamentales des entreprises.

4. Ça coûte cher sur le plan fiscal
Faux. Il existe des enveloppes qui vous permettent d’alléger la facture, comme le PEA et l’assurance vie. Avec l'uniformisation du taux de taxation à 30 %, même le compte-titres reprend des couleurs !

5. Mieux vaut investir dans l’immobilier, c’est plus sûr que la bourse !
Faux. Les 2 marchés peuvent subir des variations mais l’immobilier est peu liquide. Ce sont deux placements complémentaires.

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