Le placement de la trésorerie

L’optimisation de la trésorerie d’une entreprise nécessite une analyse rigoureuse. Et après observation, l’une des meilleures gestions de la trésorerie est l’approche par poches (ou enveloppes). Bien entendu, pour l’optimiser au mieux, chaque poche doit avoir ses propres paramètres (objectif, horizon de placement, profil de risque …). Il existe différentes enveloppes de placement. Voyons cela ensemble plus bas.

1 – Le compte à terme (CAT)

Un compte à terme est un produit d’épargne qui permet de placer une somme d’argent sur une durée déterminée, avec un taux d’intérêt connu à l’avance (pour toute la période d’épargne). Sachez toutefois que le taux d’intérêt est relativement bas (environ 1%). Le compte à terme offre une garantie de capital et une disponibilité des fonds à tout moment. Toutefois, un besoin de trésorerie avant l’échéance prévue entraîne le paiement de pénalités (celles-ci sont également connues à l’avance).

Le résultat des placements sur ce type de support est soumis à l’impôt sur les sociétés (IS).

2 – Le compte-titres

Un compte-titre est un placement plus flexible qu’un compte à terme. En effet, une société peut loger tous types de supports sur celui-ci (OPCVM obligataires, actions, immobiliers, monétaires, produits structurés …). De plus, les fonds sont disponibles à tout moment et sans pénalités.

Tout comme pour un compte à terme, le résultat financier (coupons, dividendes, plus-values de cession …) est intégré au bénéfice de l’entreprise. Il est donc soumis à l’impôt sur les sociétés (IS).

L’allocation dépend bien entendu de l’horizon de placement et de votre profil de risque. Ainsi, pour un placement à court terme (2 ou 3 ans par exemple), nous ne conseillerons pas les mêmes supports que pour un placement à long terme (20 ou 30 ans par exemple).

3 – Le contrat de capitalisation

Un contrat de capitalisation est disponible pour les sociétés non commerciales à l’IS.

Comme pour un compte-titres, la société peut loger tous types de supports (OPCVM obligataires, actions, immobiliers, monétaires, produits structurés …). Les fonds sont également disponibles à tout moment, même si les délais sont un peu plus importants que pour le compte-titres.

L’une des principales différences concerne la fiscalité. En effet, les plus-values sont faiblement imposées sur un contrat de capitalisation. Chaque année, le calcul de la plus-value imposable se fait par rapport à une revalorisation de votre contrat de 105% du taux moyen des emprunts d’états. Comptez donc une imposition annuelle comprise entre 2 et 3 % (TME x 105% / IS).

La fiscalité se réajuste au moment du rachat. Cela peut donc vous permettre de vous adapter en fonction de la fiscalité du moment et des prévisions.

Il existe aussi des contrats de capitalisation de droit Luxembourgeois. Ces contrats présentent les mêmes caractéristiques fiscales que les contrats de droit français mais ils sont soumis aux règles de protection Luxembourgeoise :

« Le Luxembourg dispose de règles très protectrices pour les souscripteurs de contrats d’assurance vie et contrat de capitalisation luxembourgeois. Ces mesures, connues sous le nom de « triangle de sécurité », permettent de distinguer les actifs de l’assuré, avec la notion du « super privilège », et les actifs des créanciers de la compagnie d’assurance.
Contrairement à ce qui existe en France, les sommes versées par un souscripteur sur un contrat luxembourgeois ne sont pas « noyées » dans l’actif du bilan de l’assureur, mais cantonnées au passif et inscrites chez un dépositaire indépendant validé par le Commissariat aux assurances. En conséquence, la faillite de l’assureur aura un impact limité, voire nul, sur l’argent placé. Ce cloisonnement effectif est contrôlé chaque trimestre par l’autorité compétente. Par ailleurs, les souscripteurs deviennent, grâce au super privilège, créanciers privilégiés de premier rang, ce qui leur permet de récupérer en priorité leur argent en cas de faillite de l’assureur. En France, le titulaire du contrat d’assurance vie passera après l’Etat, les organismes sociaux, le liquidateur judiciaire et les salariés de l’assureur. »

4 – Solutions sur mesure

Les produits structurés (EMNT)

Ce sont des supports dont les caractéristiques sont définies en amont de la souscription. Il est donc tout à fait possible de créer des produits à très forte protection ou même garantis.

Les fonds immobiliers

Des solutions de placements immobiliers existent également. Ces supports immobiliers permettent d’améliorer le rendement d’un placement (sur du moyen et long terme), tout en bénéficiant de la sécurité de la pierre, mais sans contraintes de liquidités.

Nous adaptons nos solutions suivant vos besoins.

 

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