Le droit au répit permet aux proches aidants de prendre du temps pour eux, en finançant des alternatives à l’aide qu’ils apportent à leur proche. Il est disponible pour les aidants accompagnant de personnes bénéficiaires de l’APA ayant atteint leur plafond.
Ce droit se traduit par une aide limitée à 500 € par an, destinée à payer la prise en charge de la personne aidée dans…
- un accueil de jour ou de nuit ;
- un hébergement temporaire ;
- un relais à domicile.
- Le droit au statut de salarié et à la rémunération de l’aidant familial
Un aidant familial peut obtenir le statut de salarié(e) sous réserve de certaines conditions.
Ce statut salarial est accessible à condition :
- que la personne accompagnée reçoive, ou soit éligible à la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) ou l’APA (Allocation réservée aux personnes dépendantes de plus de 60 ans).
- qu’il n’existe pas de lien marital ou de pacte civil de solidarité entre le bénéficiaire et son aidant (conjoints, concubins et partenaires de pacs).
Le conjoint, le concubin ou le partenaire de Pacs, l’enfant, le père, la mère de la personne en perte d’autonomie ne peut devenir salarié sauf si cette dernière est en situation de grande dépendance et a besoin d’aide en permanence.
- Le droit à une compensation financière
Lorsque les conditions décrites ci-dessus pour salarier un proche aidant ne sont pas réunies, l’aide financière de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) peut en partie le dédommager à hauteur de 85 % du SMIC horaire sur la base des 35 heures de travail hebdomadaire.