De nombreuses plateformes de financement participatif proposent ce type d’investissements au travers de levées de fonds mais il convient d’être sélectif car le niveau de risque peut être élevé en fonction des secteurs d’activité ou de la maturité du business-plan de la société, d’autant que le contribuable doit conserver ses titres au moins 5 ans pour ne pas perdre le bénéfice de cet avantage fiscal. La souscription peut aussi concerner des entreprises solidaires d’utilité sociale (ESUS) qui bénéficient généralement d’un profil plus sécurisé.
FCPI et FIP
Il est également possible d’investir dans des parts de fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et fonds d’investissement de proximité (FIP). Ici aussi, le degré de risque peut être élevé mais la durée d’investissement est souvent de 8 ans minimum. Attention aussi aux actifs éligibles car si un fonds est engagé à 70% dans des titres de PME et dispose de 30% de liquidités, les investisseurs ne pourront par exemple prétendre à la réduction d’impôt que sur 70% de leur souscription.
Plafonds
L’investissement maximal pris en compte est de 50.000 € pour un célibataire et de 100.000 € pour un couple mais l’IR-PME est également soumis au plafonnement général des niches fiscales de 10.000 €. Autrement dit, un couple pourra obtenir jusqu’à 25.000 € d’avantage fiscal mais il ne pourra le consommer qu’à hauteur de 10.000 € en supposant qu’il ne dispose pas d’autres avantages par ailleurs. L’éventuel surplus pourra quand même être reporté sur l’imposition des revenus des 4 années suivantes.
Un crédit d'impôt restitué en juillet N+1
Concrètement, lorsqu'un on investit au capital d'une PME ou d’un fonds éligible, il faut renseigner le montant investi dans la case 7 CF de sa déclaration complémentaire de revenus de l'année suivante. L'administration se charge ensuite de calculer la réduction d'impôt qui sera restituée intégralement au mois de juillet sous forme de crédit depuis la mise en place du prélèvement à la source.