personnes vulnérables

Personnes vulnérables

Par Le 09/10/2020

Enjeux de société majeur, l'accompagnement et la protection des personnes vulnérables posent des problématiques complexes, encore exacerbées par la crise sanitaire. Zoom aujourd'hui sur les aidants et les mandataires professionnels.  

Des aidants en quête de conseils

Ce sont aujourd’hui 4 % des Français (2 millions de personnes) qui gèrent les finances et le patrimoine de personnes majeures de leur entourage. Une large majorité d’entre eux exercent ce rôle avec un statut officiel, une tendance à la hausse.

Ces aidants gèrent des opérations financières lourdes, s’occupant quasiment tous de la gestion courante et réalisant en moyenne six actions financières, comme la gestion et la surveillance des comptes bancaires, le règlement des dépenses, etc.

Ces aidants regardent leur rôle comme un devoir, mais se considèrent désormais moins armés que l’an dernier pour faire face à leurs responsabilités, et seule la moitié d’entre eux se déclare suffisamment reconnue par la société. 68 % déclarent avoir déjà rencontré au moins une difficulté dans la pratique de leur rôle, notamment s’agissant d’opérations boursières ou de successions. Principales difficultés incriminées : le manque de temps (32 %) et le manque d’accompagnement et de conseil (31 %).

Mandataires professionnels : également des difficultés

Certains en font leur métier : les mandataires professionnels ou mandataires judiciaires à la protection des majeurs sont missionnés par un juge de tutelle pour assurer l’accompagnement social, administratif, juridique et financier des personnes placées sous mesure de protection juridique. 94 % des mandataires réalisent des placements financiers, et privilégient ceux à faibles rendements : Livret 1, fonds euros (85 % des placements en assurance vie), PEL…

Comme les particuliers, les professionnels rencontrent régulièrement des difficultés dans leurs fonctions : manque de temps (60 %), de connaissances financières (31 %), d’accompagnement et de conseil (29 %). Sur le podium des missions jugées les plus complexes : la gestion d’une succession, la gestion d’une transaction immobilière et les opérations boursières.

63 % des mandataires considèrent pouvoir être accompagnés par un CGP, 84 % par un banquier.

Besoin de soutien

Professionnels comme aidants souhaitent un soutien pour faciliter leur tâche ; c’est d’autant plus vrai dans le contexte financier agité et de plus en plus complexe. Les premiers réclament en priorité l’accompagnement d’un référent expert, joignable pour toute question, et une veille juridique sur les nouvelles lois. Les seconds aimeraient le soutien d’une personne experte et s’avèrent assez peu à jour des avancées législatives.

Autant d'actions sur lesquelles votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE est spécialisé et peut intervenir…

800 000 personnes vulnérables en France : qui gère leur patrimoine ?

Par Le 12/10/2019

Dans un observatoire, Apicil détaille le profil et les attentes des « aidants patrimoniaux » bénévoles et des mandataires professionnels qui gèrent le patrimoine des personnes vulnérables en France.

On compte aujourd’hui environ en France 800 000 personnes placées sous mesure de protection juridique car elles ne sont plus en mesure de défendre leurs intérêts, la plupart d’entre elles à cause du vieillissement.

Apicil a eu l’idée de réaliser un Observatoire du patrimoine des personnes vulnérables avec BVA pour connaître le profil et les attentes des personnes qui gèrent leur patrimoine (1).

2 millions d'aidants familiaux bénévoles

Aujourd’hui, selon Apicil, 4 % des Français, soit environ 2 millions de personnes gèrent les finances et le patrimoine de personnes majeures vulnérables de leur entourage. Parmi ces « aidants patrimoniaux » bénévoles, plus d’un tiers exercent ce rôle sans qu’il leur ait été confié officiellement par un juge.

Concrètement, ces aidants s’occupent quasiment tous de la gestion courante des comptes et des dépenses quotidiennes. Deux tiers déclarent avoir souscrit ou modifié un contrat d’assurance pour leur proche, et plus d’un tiers ont dû gérer une transaction immobilière ou une succession.

Deux tiers de ces aidants patrimoniaux ont déjà rencontré des difficultés, notamment pour gérer une succession (40% d’entre eux), pour suivre la réalisation d’un inventaire du patrimoine (25%) ou fournir le compte-rendu annuel de gestion (24%).12 % déclarent rechercher un référent capable de les conseiller, et 10% de l’aide et du soutien. En moyenne, ces aidants ne s’appuient sur personne pour être conseillés et/ou aidés.

Vous êtes aidant, curateur ou tuteur familial ?

Vous pouvez vous faire aider dans votre mission, par un tiers spécialiste et notamment par un conseil en gestion de patrimoine, dont la rémunération restera à la charge de la personne protégée, tout en étant fiscalement déductible des revenus de cette dernière.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE assiste les aidants, curateurs et tuteurs familiaux, aussi bien pour la gestion du patrimoine proprement dite que l'assistance aux déclarations d'impôt, et vous apporte toute son expertise quant au placement des liquidités, à l'arbitrage de certains biens pour assurer les ressources nécessaires au placement dans une résidence spécialisée, etc ....

 

(1) Enquête réalisées par téléphone du 1er au 12 mars 2019 auprès de 312 aidants patrimoniaux issus d'un échantillon représentatif de 7 744 Français âgés de plus de 18 ans.

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