GFV

Investissement dans le vin : l’expertise d'AVENIR & SERENITE PATRIMOINE

Par Le 03/01/2020

Pour un particulier, le vin constitue un bon moyen de diversifier ses placements, à condition de ne pas en attendre un rendement élevé et de n’y investir qu’un pourcentage limité de son patrimoine.

Comment investir dans le vin ?

Un investisseur pourra choisir de :

- se constituer une cave de bonnes bouteilles,

- devenir allocataire d’un domaine viticole, ce qui lui permettra d’acheter une certaine quantité de bouteilles chaque année ;

- d'acquérir des parts de Groupement foncier viticole (GFV) gérant des parcelles de vignes ;

- de souscrire au capital d'une société foncière détenant des vignes et les faisant exploit par bail à métayage ;

- de souscrire au capital d'une société de négoce de vins.

Les plus fortunés pourront faire l’acquisition d’un domaine.

Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise façon d’investir dans le vin. Tout dépend de l'objectif que l'investisseur se fixe, du ticket d'entrée et de l'horizon de placement. Chacune comporte sa part d’incertitude, notamment en termes de valorisation ou de rendement. Mais une chose est sûre : le vin doit rester un placement plaisir fait par des passionnés.

Une bonne connaissance des terroirs et du marché est également indispensable, afin d’éviter les revers en cas d’échec commercial.

Est-ce un placement fiscalement avantageux ?

La transmission de parts de GFV ou la vente de bouteilles profitent d’abattements intéressants. L'investissement dans une foncière ou une société de négoce peut également donner lieu à des réductions d'impôts. Toutefois, nous déconseillons systématiquement à nos clients de fonder leurs décisions d’investissement sur des critères purement fiscaux, parce que la fiscalité change sans arrêt. Cela est vrai pour tous les placements.

Comment se structure l’offre AVENIR & SERENITE PATRIMOINE dans ce domaine ?

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE vous propose quatre offres très différentes destinées aux investisseurs :

- l'acquisition des vignes via une foncière qui sera privilégiée par la personne souhaitant investir dans un actif tangible à faible ticket d'entrée (à partir de 1 000 euros) ; le rendement est faible (de l'ordre de 0,6 % par an) et aléatoire (conditions climatiques) mais peut être amélioré si le paiement du loyer peut se faire en bouteilles (compter un ticket d'entrée de l'ordre de 10 000 € pour 6 à 12 bouteilles par an, bien entendu variable selon le terroir et la qualité de la récolte) ; l'investisseur peut bénéficier d'une réduction d'impôt à l'entrée et espérer que le prix des vignes progresse ;

- l'acquisition des vignes via un Groupement Foncier Viticole qui sera privilégiée par la personne souhaitant conserver et transmettre dans des conditions fiscales privilégiées (diminution de la base taxable de l'IFI et des droits de donation et succession) ; le rendement est médiocre mais là-aussi, l'investisseur peut prendre plaisir à consommer ou offrir les bouteilles de "son" domaine et à rencontrer ses autres co-investisseurs passionnés ;

- le mandat de gestion destiné au profil investisseur-consommateur et accessible à partir de 20 000 euros (10 000 euros sur deux années), avec une recommandation de souscrire sur cinq millésimes (cinq ans) ; l’objectif de rendement est de 5 à 8% par an sur une durée d’investissement de 5 ans. La fiscalité applicable à la revente est celle des biens meubles (exonération d’imposition sur les plus-values lorsque le montant de la cession est inférieur à 5 000 euros) ;

- l’offre de Private Equity pour les purs investisseurs, éligible au remploi d’apport cession, au PEA et la réduction d’IR-PME. Le minimum d’investissement est fixé à 11 000 euros et l’objectif de rendement est de 5 à 8 % net par an sur une durée d’investissement de 7 ans.

Rencontrez-vous beaucoup de femmes ?

Je suis une femme ! Et j'aime le vin ! Le monde du vin se féminise de plus en plus. J’ai eu l’opportunité de croiser des femmes gestionnaires de domaines, cheffes de cave, sommelières… Par ailleurs, de nombreux couples travaillent ensemble dans la gestion de domaines.

Les femmes ont toujours été présentes dans le monde du vin, avec des figures très marquantes. En Champagne, on peut notamment citer Madame Bollinger ou Madame Clicquot, qui ont véritablement révolutionné leur industrie.

Aujourd’hui, avec la ‘starification’ des vignerons, cette tendance continue.

Comment voyez-vous l’avenir du marché des vins ?

Je distingue 4 tendances de fond.

Premièrement, l’internationalisation du marché, avec la montée en puissance des vins du ‘Nouveau Monde’ : États-Unis, Afrique du Sud, Australie, Amérique du Sud, Chine…

Ensuite, l’impact du contexte politique et économique : en particulier, le Brexit risque de changer la donne pour les vins français qui s’exportent très bien outre-Manche.

Enfin, les nouvelles technologies sont en train de transformer le secteur à tous les niveaux, aussi bien dans la manière de produire du vin que dans la façon de le commercialiser ou de le consommer

Un dernier point : on ne peut plus ignorer les effets du changement climatique, dont les aléas renforcent l’incertitude sur ce marché.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans l’investissement dans le vin ?

Calibrez bien votre projet en termes d’objectifs, de montant et d’investissement personnel. Un expert pourra vous y aider.

Le groupement foncier viticole

Par Le 17/10/2019

Les groupements fonciers viticoles (GFV) offrent de multiples atouts pour diversifier et valoriser son patrimoine, avec une possibilité d’optimiser sa fiscalité et la transmission de son capital.

Le 31 décembre 2020, sera célébré le cinquantième anniversaire de la loi qui créa les groupements fonciers agricoles et leurs dérivés, les groupements fonciers viticoles. Vraisemblablement, l’anniversaire de cette loi du 31 décembre 1970 passera inaperçu. Peut-être par ce qu’elle n’a jamais porté le nom d’un ministre ? Et pourtant, l’ensemble du monde agricole et viticole français ne serait pas tout à fait ce qu’il est aujourd’hui sans elle.

Que propose cette loi bientôt quinquagénaire ? Elle a tout d’abord organisé la possibilité de séparer le patrimoine foncier (la terre ou la vigne) du reste des biens nécessaires à l’exploitation. Concrètement, les terres ou les vignes peuvent être apportées par leur(s) propriétaire(s) à une société de nature civile, ou être achetées après apport d’argent. La propriété des terres peut donc facilement être répartie ou transmise sous forme de parts, plus commodes à gérer, partager et transmettre qu’en indivision. Ces terres peuvent ensuite être confiées en location à un exploitant, membre de la famille ou non, par un bail rural à long terme.

Cette séparation entre les actifs fonciers et les actifs d’exploitation constitue en elle-même un grand progrès, puisqu’elle permet à des familles de vignerons d’organiser bien en amont la transmission de leur domaine, ou de trouver les sources de financement nécessaires pour se développer, ou désintéresser certains actionnaires en rachetant leurs parts. Et pour faciliter cette réorganisation, viennent s’ajouter de substantiels avantages fiscaux permettant de réduire l’impôt sur les donations ou successions, mais également l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

En premier lieu, celui qui reçoit des parts de GFV par donation ou succession bénéficie d’une exonération de 75 % de la valeur des parts jusqu’à 300 000 €, et de 50 % au-delà, sans limite. Cette exonération s’entend par propriétaire et héritier ou donateur et donataire. Autrement dit, un couple propriétaire de parts qui aurait trois enfants pourrait donner, s’il souhaitait optimiser à plein l’abattement de 75 %, 300 000 € x 2 x 3, soit 1 800 000 €, pour une valeur taxable globale de seulement 450 000 € (soit, effectivement, 1 350 000 € qui ne supporteront pas de droits à payer).

En matière d’IFI, le principe de l’exonération partielle reste le même, mais l’exonération des trois quarts de la valeur est limitée à 101 897 €, l’abattement de 50 % au-delà étant, là aussi, sans limite.

Des avantages sous conditions

Bien évidemment, il faut respecter certaines conditions pour bénéficier de ces avantages fiscaux.

La première de ces conditions est que les associés du GFA ou du GFV soient tous des « personnes physiques » avec une exception principale qui autorise la détention du capital en tout ou partie par les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer).

La deuxième condition est l’existence d’un bail à long terme, souvent de 18 ans, consenti par la société à l’exploitant. Intéressez-vous plutôt aux baux de 25 ans au minimum, dits « baux à long préavis ou baux de carrière », beaucoup plus protecteurs des intérêts des propriétaires que les baux de 18 ans, très favorables aux exploitants. Ce dernier est reconductible automatiquement par l’exploitant sans que le propriétaire ne puisse s’y opposer, à quelques exceptions près, alors qu’il peut être mis fin au bail de 25 ans par simple congé, après un préavis incompressible de 4 ans.

Ce bail définit sur la durée les termes précis du loyer annuel, le fermage, bien encadré par le droit rural. Il précise les termes du fermage en nature, c’est-à-dire en hectolitres de vin ou en kilos de raisin, par exemple, et les conditions du paiement soit en argent, soit en nature, soit un mélange des deux. Cette dernière possibilité représentant un avantage indéniable dans le cas des groupements fonciers viticoles.

Comme pour toute société civile, une assemblée générale annuelle est obligatoire. Pour les GFV, elle se tient, en général, chez le vigneron.

La troisième condition pour bénéficier de ces avantages fiscaux concerne la durée de détention des parts. Les souscripteurs doivent les conserver au moins 2 ans, et les bénéficiaires de donation ou de succession au moins 5 ans.

Une taxation des revenus avantageuse

La quote-part de fermage perçue par chaque associé, ou la contre-valeur des bouteilles lorsque la rémunération s’effectue par paiement en nature, est taxable dans la catégorie des revenus fonciers. Si la totalité des revenus fonciers de l’associé n’excède pas 15 000 €, il peut opter pour le microfoncier (application d’un abattement de 30 %). Si l’associé perçoit ses loyers en bouteilles, il est taxé sur la valeur indiquée dans le fermage, et non sur leur valeur réelle, qui peut être bien supérieure. Un avantage significatif qui permet d’augmenter sensiblement le rendement de l’opération.

Un outil de diversification de son patrimoine

Diversifier son patrimoine a toujours été la règle d’or absolue. Outre le fait d’investir dans un bien réel et tangible, détenir du foncier agricole ou viticole, sans les bâtiments qui lui sont attachés, dispense de beaucoup de soucis de gestion ou d’entretien.

Ne vous attendez pas, pour autant, à des rendements élevés. Le revenu annuel procuré par le fermage est généralement faible en agriculture viticole. Concernant les GFV, il se situe dans une fourchette de 1 à 3 %, rarement plus, et parfois nettement moins de 1 % pour les crus les plus prestigieux, notamment en Côte-d’Or.

Mais cet investissement offre surtout des perspectives de valorisation. Dans le cas du foncier viticole, celle-ci dépendra surtout de la bonne santé économique du monde dans son ensemble. En ce qui concerne le vin en particulier, notre pays a l’immense chance d’être considéré comme « la référence absolue » en matière de grands vins. Ce n’est pas dû au hasard, c’est le résultat de plusieurs siècles de travaux intenses et réfléchis à la vigne et en cave, mais aussi aux talents de nos marchands au fil des siècles. C’est aussi le reflet de notre culture et de notre « art de vivre à la française » reconnus, appréciés et enviés partout dans le monde.

C’est dans le choix de son investissement qu’il convient d’être vigilant. Pour ne prendre que l’exemple des vignes, certaines régions, peut-être injustement délaissées ou mal connues, n’ont pas vraiment constaté de progression du prix de leur foncier sur les 20 dernières années. A contrario, en Côte-d’Or, certains grands crus, dont la demande mondiale de bouteilles est très forte et l’offre très réduite, ont vu le prix des vignes être multiplié par six sur cette même période. Un phénomène également constaté en Champagne, où les propriétaires ont coutume de dire que le prix des vignes double tous les 10 ans. Sur longue période, les statistiques de la Safer le confirment.

Mais gardez toujours en tête que les performances passées ne présagent pas de leur futur, et que la sélectivité reste de mise.

Attention aux risques

L’investissement en GFV n’est pas sans risque, et il convient d’en être conscient.

En premier lieu, le capital investi en parts de GFV ne peut pas être garanti. Le risque de pertes peut être généré par différentes causes non exhaustives :

● le risque naturel ou sanitaire ;

● le risque lié aux locataires sur le parfait règlement du fermage ;

● le risque d’immobilisation en capital, lié à une illiquidité temporaire.

Comme dans toute société civile, il existe aussi un risque concernant la responsabilité des associés qui ne se limite pas à la seule valeur de leur apport.

C’est pourquoi il faut être vigilant et bien étudier la qualité intrinsèque de l’investissement projeté, les références du fermier locataire, mais aussi le savoir-faire sur la durée du promoteur du groupement et l’existence d’un marché secondaire actif des parts.

Et bien sûr, il ne faut pas écarter le risque lié au réchauffement climatique. Faut-il pour autant considérer que l’avenir sera obligatoirement sombre… et que le futur de la vigne devra se situer dans les pays nordiques ? Ce serait totalement méconnaître les capacités d’adaptation des hommes qui disposent de nombreux leviers pour agir, tant dans le choix des cépages que des méthodes culturales et de vinification, mais aussi dans les incroyables capacités d’adaptation de la vigne elle-même. Ces lianes vivaces et résistantes ont prouvé depuis des millénaires sous des latitudes et climats difficiles (îles grecques ou éoliennes, montagnes alpines ou caucasiennes…) leur formidable adaptabilité.

Investissement et bénéfice plaisir

Malgré les quelques risques qu’il ne faut pas nier mais pas non plus surestimer, l’investissement en parts de GFV s’avère un magnifique outil de gestion de patrimoine. À la diversification dans un bien réel, plutôt sécurisé, qui a de bonnes chances de se valoriser durablement et qui se transmettra le moment venu très favorablement, s’ajoute également une notion peu fréquente dans l’univers terne et froid de la finance : le plaisir. Celui de recevoir chaque année de belles et bonnes bouteilles à déguster ou à offrir, et de partager de bons moments de convivialité, avec son vigneron et ses associés à l’occasion des assemblées générales.

Cliquer ici pour aller plus loin.

Revalorisation du seuil d’exonération de parts de Groupement Foncier Viticole...

Par Le 01/02/2019

A tous les investisseurs ou futurs investisseurs de parts de GFV…
 
Le seuil d’exonération de 101.897 € revalorisé à 300.000 € ! En effet, les vignes détenues au travers d’un GFV permettent de diminuer considérablement les droits dus lors d’une donation ou d’une succession : les associés bénéficient d’un abattement de 75 % des droits fiscaux en cas de transmission (donation ou succession), jusque 300.000 € (101.897 euros précédemment) par bénéficiaire, et à hauteur de 50 % au-delà de ce seuil, sans limite de montant. Cet abattement s'applique sur la valeur des actifs viticoles, pas sur la trésorerie. En contrepartie, les parts doivent avoir été détenues 2 ans avant la transmission, puis doivent être conservées au moins 5 ans par les héritiers ou donataires.

Source : Article 793 bis du CGI