De deux choses l'une : soit les personnes qui franchissent le seuil du mon cabinet ne sont pas des français... (mmm... ???), soit les français que je vois ne sont pas représentatifs !
Une chose est sûre : IL VA PEUT-ETRE FALLOIR ARRÊTER DE RÊVER !
Selon un sondage réalisé en novembre 2018 par Ipsos pour la banque ING, les Français font partie des Européens les plus pessimistes sur leur niveau de vie, une fois l'âge de la retraite atteint. Mais ils continuent de penser que c'est à l'Etat providence d'assurer prioritairement leurs pensions.
Deux Français sur trois craignent de manquer d'argent à la retraite. Ce ne sont pas les Européens les plus pessimistes, mais presque. Les Espagnols sont encore plus angoissés (69%), alors que les Néerlandais ne sont que 40% à craindre pour leur niveau de vie, une fois la retraite arrivée. Ces résultats sont le fruit d'un sondage réalisé en novembre 2018 par Ipsos pour la banque ING, dans 15 pays auprès d'un millier de personnes dans chacun de ces pays.
Le pessimisme français se retrouve également dans l'écart entre la perception du niveau de vie des retraités actuels et l'anticipation des futurs retraités. C'est en France que cet écart est le plus élevé de l'échantillon : 69% des retraités d'aujourd'hui déclarent ne pas avoir perdu en niveau de vie en partant à la retraite, mais 48% des futurs retraités pensent que leur niveau de vie baissera. Soit 21 points d'écart, contre par exemple 16 en Espagne, ou 13 en Allemagne. En même temps, c'est en France que les retraités actuels estiment avoir le moins perdu en niveau de vie. On retrouve dans ces chiffres la réalité de la situation jusqu'à présent relativement enviable des retraités français, et les conséquences des réformes successives qui ont convaincu les moins âgés que le niveau des pensions ne pas va pas aller en s'améliorant.
Autre spécificité nationale : quand on leur demande quelle part de responsabilité les individus devraient supporter dans la constitution de leur retraite, les Français sont ceux qui leur donnent le moins de poids (23%), avec les Italiens. Ils estiment que cette responsabilité incombe à l'Etat à hauteur de 43%, et aux employeurs à hauteur de 22%. A l'opposé, aux Etats-Unis par exemple, la proportion est renversée : les Américains font porter 46% de la responsabilité de la préparation de leur retraite aux individus, et 22% à l'Etat.
Tout ça, bien sûr, pour en arriver à l'épineuse question de l'épargne retraite. L'étude indique qu'en Europe, 48% des sondés déclarent épargner pour leur retraite. Mais ils sont aussi 27% à ne pas voir du tout mis d'argent de côté, et pour ceux qui ont constitué une épargne, dans 4 cas sur 10, elle ne dépasse pas trois mois de salaire net.
Alors pour tous ceux qui n'ont pas encore franchi le seuil de mon cabinet : il faut vous en préoccuper, pas demain, maintenant ! Si vous ne "pouvez rien économiser", investissez dans les mouchoirs....!