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Prévoyance : l'assurance invalidité évolue !

Par Le 30/04/2020

Les garanties de prévoyance, obligatoires ou complémentaires, permettent de se protéger financièrement contre les aléas de la vie : elles couvrent les risques lourds comme la maladie ou l’accident pouvant entraîner un arrêt de travail temporaire ou définitif, en cas d’incapacité ou d’invalidité.

Ce qu’il faut savoir sur l’invalidité

Qui a droit à une pension d’invalidité ? Une personne victime d’un accident ou une maladie non professionnelle peut bénéficier d’une pension d’invalidité à condition que sa capacité de travail et de gain soit réduite d’au moins 2/3.

Existe-t-il plusieurs degrés d’invalidité ? Il existe trois catégories d’invalidité. Dans la 1ère catégorie se trouvent les personnes encore capables d’exercer une activité professionnelle. Dans la 2ème, ceux qui n’en ont plus la capacité. La 3ème catégorie est réservée aux individus qui ont besoin de l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les actes de la vie quotidienne.

Quel est le montant de la pension d’invalidité ? Le montant de la pension d’invalidité est fixé en fonction de la catégorie d’invalidité. En 1ère catégorie, la personne reçoit 30 % de son salaire moyen ; en 2ème catégorie, ce taux monte à 50 %. En 3ème catégorie, 50 % du salaire moyen, majoré de 40 % par la majoration pour tierce personne. La pension ne peut pas être supérieure, ni inférieure à un certain montant, fixé par décret.

Les chiffres clés de l’invalidité en France

  • 820 000 personnes bénéficiaient d’une pension d’invalidité (en 2017).
  • 10 Md€ de dépenses relatives aux pensions d’invalidité (régimes de base et complémentaire).
  • 53 ans est l’âge moyen des titulaires de pensions d’invalidité.
  • 34 000 travailleurs indépendants bénéficiaient d’une pension d’invalidité (en 2017).
  • 300 Md€ de dépenses annuelles servies aux travailleurs indépendants bénéficiaires d’une pension d’invalidité.
  • 730 € est le montant mensuel moyen de la pension d’invalidité des travailleurs indépendants.

Source : rapport Cour des comptes d’octobre 2019

L’évolution de l’assurance invalidité

Pratiquement inchangée depuis les années 1950, l’assurance invalidité se révélait, de nos jours, inadaptée. Le législateur est donc venu la moderniser, notamment pour encourager les titulaires d’une pension d’invalidité à reprendre un travail (Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 n° 2019-1446 du 24 décembre 2019).

Nouvelle définition de l’invalidité
La personne qui présente une invalidité réduisant sa capacité de travail ou de gain peut prétendre à une pension d’invalidité.

  • Avant le 1er janvier 2020 : l’invalidité devait mettre l’assuré hors d’état de se procurer, dans une profession quelconque, un salaire supérieur à une fraction de la rémunération normale perçue dans la même région par des travailleurs de la même catégorie, dans la profession qu’il exerçait avant la date de l’interruption de travail.
  • Depuis le 1er janvier 2020 : l’invalidité doit mettre l’assuré hors d’état de se procurer un salaire supérieur à une fraction de la rémunération soumise à cotisations et contributions sociales qu’il percevait dans la profession qu’il exerçait avant la date de l’interruption de travail.

L’ancienne définition de l’invalidité était difficile à appréhender pour les médecins-conseils de la CPAM. La nouvelle définition permet une meilleure égalité de traitement entre les assurés et permet une meilleure appréciation de la mise en invalidité par les médecins-conseils.

Amélioration des règles du cumul pension invalidité/revenu d’activité
Le législateur fait évoluer les règles de cumul de la pension d’invalidité et des revenus professionnels, qui n’étaient pas incitatives à la reprise d’une activité professionnelle. Il s’avère même que le cumul pension/revenu pouvait se révéler contre-productif pour la personne invalide.

Devant un mécanisme inadapté, le législateur a décidé d’alléger les règles de cumul :

  • Le cumul pension d’invalidité/revenu sera intégral jusqu’à ce que le revenu de l’assuré redevienne similaire à celui qu’il avait avant son passage en invalidité. Ce seuil serait fixé soit au salaire trimestriel moyen (STM) de la dernière année d’activité avant le passage en invalidité, soit au salaire annuel moyen (SAM) des 10 meilleures années d’activité avant passage en invalidité. La règle la plus favorable à l’assuré sera retenue.
  • Au-delà de ce seuil, la pension d’invalidité sera réduite, mais « seulement d’un pourcentage des gains constatés, de façon à garantir un intérêt à augmenter sa quotité de travail »

Victoire d'Apivia sur la Transat Jacques Vabre

Par Le 12/11/2019

Nous sommes heureux et fiers de vous annoncer la victoire d'Apivia sur la Transat Jacques Vabre en classe Imoca.

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Charlie Dalin et Yann Eliès, à la barre d'un Apivia dont c'était la première course, ont relié Salvador de Bahia au Brésil en  13 jours 12 heures et 8 minutes. 
Un exploit humain et technologique.
L'aventure se poursuit avec en ligne de mire, le Vendée Globe 2020 !
 

 

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Retraite : les dix erreurs à éviter

Par Le 31/03/2019

Erreur #1 : « La retraite? J’y penserai plus tard ! »

Plus on commence à épargner tard pour sa retraite, plus la contrainte financière est forte afin d’atteindre un niveau de retraite correct. Préparer sa retraite au plus tôt permet de payer des cotisations plus faibles pour le même résultat, notamment grâce à l’effet des intérêts composés.

Prenons l’exemple de deux copains, Pierre et Paul.

Pierre commence à épargner à 25 ans. Il cotise 100€/mois pendant 40 ans, soit jusqu’à ses 65 ans. À 65 ans, il aura épargné 48.000 € et disposera de 116.000 €.

À 25 ans, Paul choisit de ne pas épargner pour sa retraite pendant 10 ans. Il commence à ses 35 ans et souhaite avoir le même capital que Pierre à 65 ans. Il doit épargner 60.000 € soit 167€/mois pendant 30 ans. Perte : 12.000 €.

En épargnant plus tôt, Pierre a davantage bénéficié de l’effet des intérêts composés.

Erreur #2 : se voiler la face sur ses besoins

« La retraite, je n’y crois pas. ». « Pas besoin de retraite, je serai propriétaire! ». « J’aurais moins de besoins à la retraite ».

Se fier uniquement à la retraitepublique est voué à l’échec : le niveau des retraites diminue. Ce sont des décisions déjà prises. La retraite publique (40% du salaire) ne suffit même pas à entretenir un logement ; quant aux besoins, il suffit de lister les dépenses qu’on ne fera pas à la retraite (essayez, la liste est courte).

Erreur #3 : ne pas profiter des aides de l’Etat

Beaucoup d’épargnants ne bénéficient pas encore des plans retraites subventionnés. A long terme, cela diminue le rendement.

Erreur #4 : abandonner à mi-chemin

L’épargne retraite n’est pas un sprint, mais un marathon. La persévérance est récompensée par une retraite plus élevée et de meilleurs rendements. Il existe de nombreuses solutions afin d’adapter ses versements à sa situation.

Erreur #5 : compter sur son conjoint pour constituer sa retraite

Dans ce cas de figure, les femmes sont statistiquement plus exposées que les hommes. De plus en plus d’hommes ont des carrières incomplètes et donc des retraites amaigries.Et puis, le divorce est de plus en plus demandé par les seniors !:En cas de séparation, le conjoint « au foyer » ou avec le revenu le moins important est dans la grande majorité le plus pénalisé pour sa retraite.Et il est bien souvent trop tard pour rattraper les années de cotisation perdues. Le nombre de divorces pour les couples mariés depuis plus de 25 ans a doublé depuis les années 90. 

Erreur #6 : changer de stratégie sans arrêt

Aujourd’hui de l’immobilier, demain de l’assurance-vie, après-demain des actions : celui qui change sa stratégie régulièrement, devra essuyer des pertes financières. A chaque changement, de nouveaux coûts.

Là encore : la retraite est un marathon, pas un sprint. Il est donc essentiel de développer une stratégie qui vous convient et garder assez de flexibilité pour les situations inattendues. Se faire conseiller par un professionnel est indispensable.

Erreur #7 : ne pas couvrir sa force de travail

La meilleurs stratégie retraite n’a aucun intérêt, si on ne peut la tenir à long-terme. Celui qui se retrouve dans l’incapacité de travailler et n’est pas couvert, aura de grandes difficultés à épargner durablement pour la retraite. C'est d'autant plus vrai pour les travailleurs indépendants.

Tout travailleur doit couvrir sa force de travail avec une assurance complémentaire s’il ne veut pas se retrouver exposé à ce risque.

Erreur #8 : sous-estimer son espérance de vie

« Je ne vivrai pas si longtemps » : nombreux sont ceux à penser cela. La fin de ses jours est pourtant impossible à prévoir. Que se passe-t-il si l’on vit jusqu’à 90 ans, et qu‘on a besoin de plus d’argent que prévu ? L’espérance de vie tend à augmenter toujours plus. Une stratégie retraite doit assurer un revenu, peu importe la longévité. Y compris si on ne peut pas s’occuper de gérer son patrimoine  (d’immobilier par exemple).

Erreur #9: viser le rendement plutôt que la sécurité

Cela qui vise uniquement le rendement, doit savoir la chose suivante : un bon rendement n’est possible qu’avec un risque élevé.

Dans le pire des cas, l’intégralité de l’épargne constituée peut disparaitre, par exemple suite à un krach boursier.

Il faut donc équilibrer les risques ou investir sur des formes d’épargne retraite plus sécurisantes.

Erreur #10 :je consomme, donc je suis

Afin de maintenir son revenu à la retraite, il faut savoir renoncer à certaines dépenses actuelles. Celui qui dépense tout son argent dans des biens de consommations à court terme, ne devra pas s’étonner de devoir massivement se serrer la ceinture à la retraite.

Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE se tient à votre disposition pour vous conseiller sur une stratégie retraite adaptée à votre situation spécifique. Contactez-nous par téléphone au 09 81 48 61 15 ou par mail !