Les questions autour de l’héritage de Johnny Hallyday ont récemment mis en lumière les complexités entourant la transmission dans les familles recomposées. Les enfants issus d’une première union peuvent être mécaniquement désavantagés au moment de la succession : la loi prévoit que le conjoint survivant percevra, sauf contre-indication testamentaire, un quart du patrimoine du défunt en pleine propriété qui reviendrait mécaniquement aux héritiers du conjoint survivant, du second mariage.
C'est généralement tout à fait inadapté.
Prévoir l'avenir des enfants issus de la nouvelle union est évidemment très important mais l'inéquité entre les enfants de plusieurs unions ne peut que dégénérer en conflit si elle n'est pas parfaitement expliquée et consentie, surtout si les précédents conjoints mettent "de l'huile sur le feu".
Heureusement, des solutions existent afin d’assurer l’équité entre tous les enfants :
1. Le parent des enfants d’un premier mariage peut, par exemple, rédiger un testament destiné à priver le conjoint survivant de ce quart en pleine propriété. Au décès du parent concerné, son patrimoine sera donc réparti équitablement entre tous ses enfants.
2. Il est également possible de rédiger un contrat d’assurance-vie au profit des enfants du premier mariage destiné à compenser la part qui serait transmise par le conjoint survivant aux enfants du second mariage.
3. Le conjoint a aussi la possibilité d’adopter les enfants du premier mariage de son conjoint ; ainsi, tous les enfants auront les mêmes droits au moment de la succession.
4. Enfin, une donation entre époux ou une société civile aux statuts adaptés peuvent représenter des solutions pertinentes.
Si l’objectif recherché est d’assurer l’équité entre tous les enfants, il est important de bien connaître ces règles pour prendre les bonnes dispositions patrimoniales ; prenez contact avec votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, il saura vous aider à réaliser vos objectifs en fonction de votre situation personnelle.