Vous allez fêter vos 62 ans en 2018 et vous êtes prêt à partir en retraite dès l’année prochaine ? Faites bien vos comptes car les règles applicables la dernière année ne sont pas les mêmes que celles qui s’appliquent tout au long de votre carrière.
Durant votre carrière, les trimestres cotisés ne sont pas décomptés de date à date mais à partir des cotisations prélevées sur votre salaire. Par exemple, en 2017, il suffit d’avoir cotisé à hauteur de 5.856 euros pour valider 4 trimestres (450 fois le Smic horaire en vigueur au 1er janvier de cette année).
Mais attention, l’année où vous demandez la liquidation de votre retraite, cette règle ne joue plus : on ne tient pas compte de vos cotisations mais uniquement des trimestres civils entiers effectivement travaillés.
Par exemple, si vous travaillez jusqu’au 30 mai et faites liquider votre retraite le 1er juin, vous n’aurez qu’un seul trimestre validé (1er janvier /31 mars), même si le salaire que vous avez perçu pendant ces 5 mois vous avait habituellement permis de valider 4 trimestres. Conséquence : s’il vous manque deux trimestres, vous devrez travailler un mois de plus et faire liquider votre retraite au 1er juillet si vous ne voulez pas subir un abattement.
Ce n'est pas tout. Si à l’avenir vous avez besoin de retravailler, ces trimestres manquants peuvent vous empêcher de bénéficier des règles du cumul emploi retraite intégral. Si vous reprenez une activité salariée, vous serez alors dans le cadre du cumul emploi retraite plafonné, moins favorable... à moins d'employer l'astuce que nous avions récemment détaillée.
Ne comptez pas non plus sur votre dernière année d’activité pour booster votre salaire annuel moyen… Car pour faire la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années, on ne tiendra pas compte du salaire perçu au cours de l’année de votre départ en retraite, si cette année civile n’a pas été intégralement accomplie !
Pour plus de conseils personnalisés, contactez votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.