1 - Confier la gestion du contrat à des experts
En s’éloignant du fonds en euros et de sa garantie en capital, le risque zéro n’existe plus. Mais il est possible d’éviter de perdre gros, surtout lorsque l’on ne dispose pas soi-même d’une expertise financière poussée. Jadis réservée aux gros portefeuilles, la gestion pilotée - aussi appelée gestion sous mandat ou gestion déléguée - s’est démocratisée. Evidemment, quand la bourse tombe, vous perdez de l’argent, du moins temporairement : sur l’année 2018, à de rares exceptions près, toutes les gestions pilotées ont bouclé l’année en négatif, jusqu’à -16% ! Mais la contreperformance 2018 devrait être gommée en 2019. La gestion pilotée vous permet surtout de choisir votre degré de prise de risque, selon votre profil, en faisant ensuite confiance au gestionnaire sur le moyen ou long terme.
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE peut vous proposer la gestion déléguée à des maisons prestigieuses : La Financière de l'Echiquier, DNCA, Lazard, Fédéral Finance Gestion, Financière de l'Arc, Oddo, Swiss Life ...
2 – Diversifier, en gestion conseillée ou gestion profilée
Le principe est proche de celui de la gestion pilotée, mais cette fois vous gardez la main sur les arbitrages entre les différents supports. Le plus souvent, une allocation répartie entre supports en UC et fonds en euros vous est proposée à l'ouverture du contrat. Puis des arbitrages vous sont conseillés, le plus souvent par email, en fonction de l'évolution des marchés financiers : à vous de décider de les réaliser ou non. C’est ce mode de gestion que peut vous proposer votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.
Dans certains cas, la gestion profilée nécessite un mandat d’arbitrage, afin que la répartition prédéfinie reste identique malgré les soubresauts du marché : on parle de « réallocation automatique ». Sauf exception, la gestion conseillée est disponible sans frais supplémentaires.
La gestion conseillée par votre Conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE est incluse dans les frais de gestion du contrat.
Le fait d’opter pour la gestion profilée passe par une augmentation des frais de gestion annuels sur les unités de compte (UC).
3 – Mixer gestion libre et gestion sous mandat
Quelques contrats d’assurance vie permettent de profiter de la gestion pilotée tout en se conservant une poche en gestion libre, pour réaliser ses propres paris financiers. Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE peut vous proposer une gestion « multi-poches » sur certains des contrats qu'il distribue.
4 – Sécuriser son épargne petit à petit
La gestion à horizon permet de sécuriser progressivement l’allocation d’un contrat en fonction d’un objectif défini à l’avance. Exemple, pour un objectif retraite dans 20 ans : la part d'UC peut être de 60% à l'ouverture, puis de 50% 5 ans plus tard, de 30% au bout de 10 ans, et 15% d'UC (pour 85% sur le fonds en euros) à 5 ans du départ en retraite. La « gestion horizon » peut aussi être paramétrée pour des objectifs à plus moyen terme, comme par exemple un projet immobilier sur un horizon de 8 ans, les études des enfants dans 10 ans, etc.
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE déconseille ce type de gestion, qui est trop rigide et ne prend pas en compte l'environnement économique du moment.
5 – Choisir l'option « stop loss », en gestion libre
Si vous préférez garder la main sur votre contrat, et donc sur l’arbitrage entre tous les supports en UC disponibles, l’option « stop loss » peut faire office de filet de sécurité. Cette option, aussi appelée « limitation des pertes », permet de déclencher un « stop de protection » lorsque la valeur d’une UC tombe sous un seuil prédéfini. Elle est disponible gratuitement sur de nombreux contrats distribués par votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE.
6 – Miser sur des supports au risque mesuré
Parmi les fonds en UC peu volatils figurent les supports immobiliers, les OPCI et SCPI, qui figurent actuellement parmi les « best-sellers » de l’assurance vie grâce à des rendements régulièrement autour de 3% ou 4%. Attention aux « fonds patrimoniaux ». Ces derniers, qui comportent le plus souvent le terme « Patrimoine » dans leur dénomination, ont le désavantage d'avoir une forte dominante obligataire, très à la peine du fait des taux d'intérêts négatifs. Méfiance en ce qui concerne les produits structurés, autrefois appelés « fonds à formule », qui fonctionnent toujours avec la même recette : une promesse de rendement réalisable sous conditions. La plupart de ces fonds ne comportent pas de véritable garantie en capital : lisez bien la présentation avant tout investissement ! Surtout, en matière de gestion libre, il faut garder en tête la maxime répétée à l’envi par votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
7 – Echelonner ses versements en unités de compte
Saupoudrer ses investissements en effectuant des versements programmés, par exemple tous les mois, sur une sélection d’UC : voici un conseil régulièrement répété par votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE pour limiter les risques. Conséquence évidente : vous réduisez aussi vos chances de réaliser un « gros coup » en achetant une UC au plus bas. L’objectif de cette stratégie : « moyenniser » les prix d’achat, afin de lisser les risques.
8 – Miser… sur les fonds en euros dynamiques et immobiliers
Non, le fonds en euros n’est pas « mort » : le support phare de l’assurance vie ne va pas imploser à court terme. Au contraire : si les assureurs freinent l’accès au fonds en euros, c’est justement pour éviter que ces derniers ne perdent leurs réserves de richesse, au détriment des épargnants de longue date. Les contraintes de versement en UC pour accéder à un fonds en euros existent d’ailleurs de longue date, mais elles concernaient jusqu’à présent que des fonds euros complémentaires, pas le fonds euros principal. Ces fonds en euros complémentaires peuvent être classés en deux catégories : les fonds « dynamiques » et les fonds « immobiliers ». Les premiers intègrent une poche « actions », ce qui rend leurs performances sinusoïdales (le contrat Target +, par exemple). Les seconds affichent actuellement les meilleurs rendements (jusqu’à 3,20% en 2018 pour le contrat Sérénipierre) mais les contraintes d’accès sont importantes.