Investir en Sicav

Voici les cinq bases à retenir

Ces questions hantent tous les épargnants, y compris les plus aguerris. Certaines sociétés de gestion se sont même spécialisées dans la sélection de fonds ! Avant de se déterminer, ces grands sélectionneurs définissent d’abord l’univers dans lequel ils veulent investir et la latitude qu’ils laisseront au gérant.

Faites de même : considérez l’ensemble de vos avoirs et déterminez la part d’actions, d('immobilier, d'obligations, de matières premières ou de fonds diversifiés que vous souhaitez globalement détenir.

À partir de là, vous répartirez vos choix entre vos assurance-vie, vos comptes-titres et PEA, cotre épargne salariale en fonction de leurs avantages respectifs.

1 - Étalez dans le temps vos achats de parts

C’est une règle de base : on n’investit pas d’un coup une grosse somme dans un actif risqué comme les actions. Et encore plus en période de forte volatilité des marchés, comme aujourd’hui.

Les statistiques montrent qu’en plaçant progressivement en actions, votre portefeuille restera plus longtemps dans le vert en cas de baisse des marchés.

En outre, en investissant la même somme chaque mois, vous évitez de surinvestir en période d’euphorie et de tout vendre en période de déprime.

Investir et capituler à contretemps est un défaut courant chez les particuliers. Et les conseillers sont rarement contrariants car les fonds risqués partent mieux quand le temps est radieux et les fonds «sûrs» se vendent mieux en période de turbulence !

Ne soyez pas dupe : deux adages boursiers disent que «les arbres ne montent pas jusqu’au ciel» ou qu’«il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon»…

2 - Choisissez la bonne enveloppe fiscale

Même si le prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30% atténue l’avantage comparatif des enveloppes fiscales que sont l’assurance vie, les PEA, PEE et Perco, celles-là vous évitent toujours la taxe de 12,5% sur les plus-values. Mais, dans tous les cas, les prélèvements sociaux de 17,5% sont dus.

Ensuite, vous pouvez augmenter vos gains en arbitrant entre ces enveloppes en fonction de leurs contraintes, de leurs frais additionnels et de la disponibilité des fonds.

Ainsi, le PEA étant réservé aux investissements en actions européennes, vous y concentrez vos investissements de cette sphère.

Vos plans d’épargne salariale (PEE et Perco) seront aussi un bon réceptacle pour les fonds d’actions européennes avec l’avantage de proposer aussi des fonds d’autres zones géographiques et des fonds diversifiés avec les frais les plus faibles (souvent pris en charge par les entreprises) à moins de détenir ses comptes-titres et PEA chez un courtier sans droits de garde.

Contrairement au PEA, l’épargne salariale facilite aussi les arbitrages entre classes d’actifs et les allers-retours.

N’oubliez pas que l’assurance vie, aux avantages successoraux indéniables, ajoute 0,7 à 1% annuels de frais de gestion de vos fonds. Vous l’utiliserez donc en priorité pour répondre à vos besoins de sécurité à travers les fonds euros qui sont garantis et qui constituent aussi un bon placement d’attente avant des investissements progressifs vers des fonds risqués.

Les contrats modernes permettent aussi de se diversifier dans des classes d’actifs rarement proposées dans vos PEA et PEE : actions internationales, immobilier, matières premières, fonds patrimoniaux ou flexibles et de faire des arbitrages sans frais. Sans parler des avantages successoraux.

3 - Diversifiez

Pour avoir les plus beaux fruits, vous retiendrez les meilleurs gérants, distingués par la presse économique.

À partir de là, composez votre allocation en évitant de mettre tous vos œufs dans le même panier.

Si les fonds de petites et moyennes capitalisations tiennent le haut du classement depuis trois ans, conservez des fonds de grandes valeurs qui présentent moins de risques. D’autant que, devant leurs succès, les gérants de fonds de petites actions sont de plus en plus enclins à bloquer les allers-retours, notamment par des frais d’entrée et sortie élevés.

Prudence aussi avec les sicav thématiques, car il peut y avoir des mouvements de rotation sectoriels importants.

4 - Consultez la documentation technique  

N’hésitez pas à analyser la façon dont investit le gérant en consultant les dix premières lignes de la fiche de gestion mensuelle. C’est très parlant. Ainsi, pour un fonds obligataire, vous vérifierez la diversité des émetteurs de titres pour ne pas investir dans un fonds exposé à la dette de pays à risque.

Dans le document clé d’information (Dici), vous trouverez notamment l’échelle de rendement-risque, fort utile. Attention, elle est calculée sur les cinq précédentes années et peut-être légèrement sous-évaluée aujourd’hui.

À la deuxième page, vous trouverez les performances passées comparées à leur indice de référence.

Si le fonds fait mieux en période de baisse (notamment en 2008) et moins bien en période de hausse, il peut avoir un biais sécuritaire. Inversement, s’il accentue les baisses et les hausses, c’est qu’il privilégie la prise de risque.

Le Dici indique aussi les frais réellement prélevés l’année précédente, un bon critère en cas d’hésitation entre deux fonds équivalents. Et le prospectus indique le montant maximum des frais que chaque part du fonds peut prélever, ce qui permet de trouver les codes Isin des parts les plus intéressantes.

 5 - Maîtrisez l’empilement des frais

Une gestion à base de Sicav et fonds permet de démultiplier les lignes et d’accéder à bon compte à des classes d’actifs que vous n’achèteriez pas en direct. Cependant les frais seront plus importants que ceux d’un portefeuille de grandes valeurs européennes gérées en direct.

Outre les éventuels droits d’entrée, les frais courants réels d’un fonds s’étagent de 0,5 à 2,5% de l’encours du fonds par an, voire 5% en cas de commission de performance une année faste.

Attention, un même fonds peut présenter des frais du simple au double voire au triple selon les parts. 

Le nouveau format du document d’information (DIC au lieu de Dici), prévu par la directive PRIIPs (Packaged Retail Investment and Insurance-based Products)indique le montant cumulé des frais d’entrée et de gestion du fonds et du contrat. Il ne mentionne plus les performances passées, pour l’instant. Car des changements sont possibles.

Vous hésitez encore ? Faites appel à votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, c'est son travail quotidien.

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